Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
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— Mon général, je nous remercie, mais je suis en train de préparer autre chose.

— Quoi done ?
— Mon mariage, et je dois, mon général, remettre les rêves ambitieux à plus tard... Permettez-moi de vous présenter ma future... »
Après une journée de repos, les fiancés se décidèrent au retour, sur les instances de Sulfatin qui, dédaigneux des beautés de la bataille, avait passé ses journées au Télé de l’hôtel, à Chàteaulin, à communiquer avec Molière-Palace, en confiant son malade aux soins de Grettly.


DEUXIÈME PARTIE
I
Préparatifs d’installation. — La féodalité de l'or. — Quelques figures de l’aristocratie nouvelle. —La nouvelle architecture du fer, du pyrogranit, du carton, du verre. — Les photo-picto-mécaniciens et les progrès du grand art. — Messieurs les ingénieurs culinaires.
«Êles-vous brouillés? demanda Philox Lorris, lorsque son fils se présenta devant lui au retour du Voyage de fiançailles.
— Pas le moins du inonde; au contraire, je...
— Ta ta ta! Vous ne vous ôtes pas éprouvés sérieusement, vous êtes restés tous les deux, toi surtout, la bouche en cœur, à soupirer des gentillesses; ce n’est pas ainsi qu’on éprouve celle dont on veut faire la compagne de sa vie... Ce n’est pas loyal, je trouve que tu as manqué tout à fait de bonne foi...

— Comment ! j’ai manqué de bonne foi?
— Certainement ! Et ta fiancée aussi, de son côté ! Tu n’es pas autrement bâti que tous les autres hommes, parbleu ! et ta fiancée ne diffère pas du reste du genre féminin.
Tu devais te montrer comme tu seras pendant le reste de ta vie — ainsi du reste que tous les hommes occupés — rude, distrait, grincheux souvent, emporté, violent même... Nous sommes tous comme cela dans la vie; elle est si courte, la vie; une fois mariés, est-ce qu’on a du temps à perdre en manières ?
— J'ai pourtant bien l’intention de ne pas me montrer aussi désagréable que cela...
— Certainement, parbleu ! des bonnes intentions, ça ne prend pas de temps, on en a tant que l’on veut... mais les rapports journaliers, la vie enfin... C'est là que je t’attends! De même une fiancée, pour que le Voyage de fiançailles constitue un essai vraiment loyal de la vie conjugale, devrait tout de suite se montrer futile, légère, contrariante, souvent revêche, portée à la domination, etc., etc., enfin, telle qu’elle sera plus tard dans le ménage. Alors, 0n se juge franchement, et l’on décide en parfaite connaissance de cause si la vie commune est possible : « Attention!

Quand je serai la femme de ce monsieur, je l’aurai toujours devant moi! — Bigre! Quand je serai le mari de cette dame, songeons-y, ce sera à perpétuité... » Voilà les sages réflexions que les personnes raisonnables doivent faire? »
Georges se mit à rire.
«Est-ce que tu me peindrais l'émiueute doctoresse Bardoz et la sénatrice Coupard, de la Sartlie, avec les mêmes couleurs? demanda-t-il à son père.
— Pas tout à fait! Si je les ai distinguées, c’est qu’elles sont de vraies exceptions... Et puis elles seraient si occupées elles-mêmes! Enfin ! concluons! Tu persistes vraiment?
— Je persiste à voir le bonheur de ma vie dans l'union avec...
— Bon! bon! pas de phrases! C’est ton ancêtre l’artiste, le poète qui te travaille... Laisse-le dormir! Nous verrons; mais avant de donner mon consentement définitif, je veux étudier ta fiancée... Tu connais mes principes : pas de femme inoccupée. Je propose à 31 lleLacombe d’entrer à mon grand laboratoire, section des recherches ; elle travaillera sous mes yeux, à côté de toi... Ne crains rien, pas de surmenage, un petit travail doux ! Et, entre temps, vous monterez votre maison et nous causerons ménage quand le nid sera achevé. »
Georges, comptant bien abréger le plus vite possible cette dernière période d’épreuves, se déclara satisfait de l’arrangement et porta la proposition de son père à Estelle. Tout fut vite entendu. D'ailleurs, Philox Lorris n’eut qu’un mot à dire aux Phares alpins pour faire passer 31. Lacombe aux bureaux de Paris de cette administration : les parents d’Estelle purent venir habiter Paris, au grand plaisir de M meLacombe, qui voyait ainsi se réaliser un de ses rêves.
Georges Lorris et Estelle s’occupaient de leur installation future avec M meLacombe, mais sur les idées de Philox Lorris. Celui-ci négocia en quelques jours l'achat pour son fils, au centre de l'ancien Paris, sur les hauteurs de Passy, d’un petit hôtel que désirait céder, pour s’installer dans un vaste domaine dans le 3Iidi, un banquier milliardaire d’Australie qui venait de réaliser dans les bourses du Nouveau Monde un krach fabuleusement fructueux et qui voulait, avec l’immense fortune récoltée dans sa magnifique opération, fonder, assez loin des désagréables criailleries des anciens actionnaires et dans un pays plus aristocratique que la terre australienne, une puissante famille seigneuriale.
Ce richissime ex-banquier, Arthur Pigott, traitant M. Philox Lorris en homme digne de le comprendre, exposa ses plans avec tranquillité quand il fit visiter son petit hôtel à son acheteur.
« Votre vieille aristocratie territoriale est morte d’inanition, illustre monsieur, ou elle achève de s'éteindre, dit-il; soufflons donc dessus et remplaçons-la, car il faut la remplacer, c’est le vœu de la nature ; vous savez bien qu’une aristocratie a son rôle dans la vie sociale et qu’on n’en a pas plutôt jeté une à terre, — vos révolutions l’ont prouvé — qu'une autre apparaît. A l’origine de toutes les grandes et hautes familles, monsieur, que voyez-vous? Un fondateur malin, plus riche et, par conséquent, plus puissant que ses voisins! Je dédaigne de rechercher comment il a ramassé cette fortune : il l’a, c’est le principal !... Les historiens passent assez légèrement là-dessus comme détail négligeable...
— Des chevauehées la lance au poing en pays ennemi, lit M.

Philox Lorris, la conquête de quelque territoire ; autrement dit, l’expulsion violente ou l’oppression des occupants, venus jadis de la même façon..
— Autrement dit des rapines de soudards, de brutales rapines, continua M. Pigott, hideuses violences des temps barbares! Eh bien! qu’on nie encore le progrès! J’ose prétendre que, plus tard, les historiens qui regarderont à l’origine de la noble famille fondée par moi en mon duché sur la Dordogne, où j’aurai, j’espère, le plaisir de vous avoir à mes grandes chasses, distingueront autre chose ! Pas de violences, pas de soudards brutaux! Ils pourront dire : L'ancêtre Pigott, le fondateur, fut tout autre chose qu'un vulgaire Montmorency ; ce fut un doux malin, un combattant de Fintelligence qui sut prélever sur des créatures inférieures la dîme de l’intelligence .....
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