Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
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Dès le premier jour, les heurts violents se produisirent, les discussions éclatèrent et s’envenimèrent très vite. Au milieu des tiraillements, des désordres et même des grèves de certaines spécialités, les usines marchèrent quelque temps cahin-caha, dévorant les stocks de minerais amassés et les fonds saisis dans les caisses. Puis, brusquement, tout s’arrêta, les machines poussèrent leur dernier râle, les hauts fourneaux s’éteignirent, tout tomba dans une confusion épouvantable.
Le collectivisme mourait de son triomphe. Tant bien que mal, l’organisme qu’il avait trouvé en fonctions avait encore marché quelques semaines, produisant — suivant les comptes rigoureusement tenus par les bureaux — tout à perte, pour diverses causes, par suite de l'immense gâchis d'abord, du labeur mal conduit et mollement soutenu pendant les heures de travail diminuées de moitié, — et laissant, au lieu de fabuleux bénéfices à répartir, comme tous l’espéraient, un déficit à combler, gouffre énorme, s’élargissant d’heure en heure.
Six mois d’anarehie épouvantable, avec la tristesse amère des beaux rêves écroulés, les lugubres désespoirs, les colères impuissantes, avec la ruine, la fureur et la faim partout !
Le grand centre industriel resta comme un immense tas de ferrailles inutiles, autour duquel peu à peu la solitude se faisait et que les affamés abandonnaient en colonnes lamentables.
Quand, après bien d’autres catastrophes, l'anarchie dl Paris, s’éteignant peu à peu dans le sang des sectes socialistes qui s’entre-dévoraient, fut écrasée définitivement par un retour du bon sens, puissamment aidé par la force passée aux mains des meneurs satisfaits, gorgés des dépouilles de l'ancienne société, il n’y avait plus de désordres à l'éprimer dans le royaume du fer, il n’y avait plus que des ruines.
Edouard Malbousquet, jeune alors, ex-petit ingénieur des usines, riche de quelques petits bénéfices recueillis dans l’eau trouble de la révolution sociale, eut alors l’habileté de grouper quelques amis parmi les nouveaux capitalistes éclos dans la tourmente et de racheter, pour un moi'ceau de pain jeté aux actionnaires survivants, ces tristes ruines inutiles, et de tout recommencer.
Le l’ésultat, le voici : tout en haut, le puissant seigneur suzerain ; tout en bas, la tourbe des humbles vassaux; d’un côté, une haute personnalité politique, financière et industrielle, comblée de richesses, de titres et d'honneurs; et, de l’autre, la noire fourmilière des travaillurs du fer, revenus au travail avec de la misère et de cruelles désillusions en plus.

Notre haute civilisation scientifique, l'excès du machinisme, l’industrialisme écrasant l’homme sous l'engin ou changeant cet homme, non pas en machine même, mais en simple fragment de rouage de machine, ont donc, en définitive, abouti à ramener le monde en arrière et à créer au-dessus des masses travailleuses une nouvelle féodalité, aussi puissante, aussi orgueilleuse et aussi rude en sa domination que l’ancienne, si ce n'est plus !
Serfs des enfers industriels rivés aux plus dures besognes, petits employés cloués à leur pupitre, petits ingénieurs, rouages un peu plus fins do la grande machine, petits commerçants, laminés et broyés par les gigantesques syndicats, paysans cultivant, suivant les nouvelles méthodes scientifiques, la terre des nouveaux seigneurs, dites-nous si le sort des manants du Moyen âge, des siècles où l’on avait au moins le temps de respirer, était plus rude que le vôtre ?
Certes, la main humaine, môme recouverte du gantelet de fer des hauts barons, le poing de la féodalité de fer était moins lourd que le marteau-pilon d’aujourd’hui, symbole écrasant de la nouvelle féodalité de l’or !...
Le petit hôtel acheté par M. Philox Lorris, à l’un de ces potentats de la finance et de l'industrie, avoisiné par d’autres hôtels d’un luxe babylonien, résidences urbaines appartenant à de non moins notables seigneurs, allait donc être transformé complètement pour le fils du grand ingénieur; toutes les innovations, toutes les applications de la science moderne devaient y faire régner un confort scientifique absolument digne du siècle éclairé où nous avons le bonheur de vivre et du grand Philox Lorris lui-même.
Il y avait naturellement très peu de jardins, un simple cadre de verdure, sertissant les différents bâtiments, — l’espace est si mesuré à Paris ! — mais on s’etait rattrapé sur les terrasses, les petites plates-formes et les

balcons suspendus, transformés en véritables forêts, en forêts vues par le gros bout de la lorgnette, avec des arbres nains japonais suivant la mode actuelle.
ll n’v a pas que Paris qui soit étroit et resserré, on se sent tellement pressé aujourd’hui sur notre globe archi-plein, dans le coude à coude des

continents bondés, qu’il faut tâcher de gagner un peu de place, de toutes les façons possibles, par d'ingénieux subterfuges.
Voulez-vous des forêts ombreuses avec de vieux chênes aux ramures puissantes, tordant leurs racines comme un nid de serpents et lançant au loin de grosses branches à l’épais feuillage ? Voulez-vous des pins fantastiques, hérissés de pointes et cramponnés à des blocs de rochers moussus ? Voulez-vous des arbres exotiques, des fourrés étranges, dominés par des baobabs monstrueux ?
En voici sur votre balcon, dans de jolis bacs de faïence japonaise, voici sur votre véranda la forêt vivante en réduction, les géants nains, les arbres centenaires, les colosses végétaux, maintenus, par l’art inouï du jardinier de Yeddo, à des proportions de plantes d’appartement.
C’est la foret minuscule, niais c’est la forêt tout de même, avec ses fourrés touffus, ses dessous tapissés de bruyères naines, avec ses profondeurs mystérieuses, qui vous donnent le vertige et le frisson des solitudes, avec ses rochers, ses ravins même, au-dessus desquels se dressent de vieux troncs dépouillés, tordus et déchiquetés par les siècles, ravagés par les ouragans; ce sont de vastes paysages factices, absolument illusionnants, devant lesquels, en y mettant un atome de bonne volonté, on peut chercher la poésie du rêve, tout comme si l’on errait dans les quelques coins de nature sauvage qui nous restent, éparpillés çà et là par le monde et sur le point de disparaître à jamais.
Ne cherchez pas d’autres feuillées à Paris, on dehors de ces futaies factices et des maigres jardinets entretenus à grand’peine autour des maisons riches.
Le sol de Paris n’en peut guère produire, puisqu’il n’existe plus, puisque la vraie terre y a disparu ou à peu près, remplacée par un lacis embrouillé de tunnels, de canalisations diverses, de tubes métropolitains réunissant les quartiers, de tubes d’expansion au dehors, d’égouts, de caniveaux, de conduits pour les innombrables fils des divers Télés et des services électriques divers, force, lumière, théâtre, musique, etc., entrecroisés à travers un massif de béton et de pierrailles, où les racines des pauvres diables d'arbres que leur malheur a exilés dans ee conglomérat rocailleux, saturé de fluides divers, ne peuvent, même en s'allongeant et s’échevelant outre mesure, puiser qu'une bien maigre nourriture.
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