Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique

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Le vingtième siècle: la vie électrique: краткое содержание, описание и аннотация

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Nous ne sommes pas mûrs pour cette idée, nous admettons qu’un gouvernement dispose à son gré de l’existence des citoyens et sème par le monde les cadavres des gouvernés, nous ne concevons pas encore un gouvernement véritablement père de famille, se préoccupant, au contraire, des hommes à naître et songeant à leur assurer par de sages mesures, autant que possible, un organisme sain et robuste.

Voilà dans ce funèbre épouvantail à moineaux, dans le flageolant Adrien La Iléronnière, le descendant des gaillards robustes que nous dépeignent les vieux historiens, le fils des Gaulois endurcis à toutes les luttes et bravant, à demi nus, toutes les intempéries, le fils des Francs gigantesques, des rudes Normands, des soudards vigoureux du Moyen âge qui évoluaient sous des carapaces de fer et maniaient des armes d’un poids formidable! Le petit-fils, hélas ! ressemble moins à ces ancêtres à la chair dure et au sang chaud, qu'à un grotesque macaque tremblant de sénilité !

Pauvre La Iléronnière Soumis depuis ses plus tendres années à la plus - фото 61

Pauvre La Iléronnière ! Soumis depuis ses plus tendres années à la plus intensive culture, il eut, au jour de son dix-septième printemps, un diplôme de docteur en toutes sciences et son grade d'ingénieur. 0 joie ! il sortait avec un des premiers numéros à'International scientific Industrie Institut, et, muni des meilleures armes intellectuelles, se jetait dans la mêlée avec la volonté d’arriver le plus vite possible à la fortune, Aujourd’hui que le coût de la vie est monté si fabuleusement, quand le petit rentier qui possède un million peut à peine vivoter de son revenu dans un coin retiré de campagne, songez à ce que le mot « fortune » peut représenter de millions !

Hypnotisé par l’éclat de ce mot magique, notre La Iléronnière se jeta dans l'engrenage ; corps, âme et pensée, tout en lui fut aux affaires, Attaché an laboratoire de Philox Lorris, il devint bientôt, de collaborateur de ses hautes reclierches, associé à quelques-unes de ses grandes entreprises.

Pendant des années, il ne connut pas le repos. A notre époque, si le corps a le repos des nuits — après les longues veillées, bien entendu, — l’esprit enfiévré ne peut s’arrêter et, machine trop bien lancée, il continue le travail pendant le sommeil. On rêve affaires, on dort un sommeil caboté dans le perpétuel cauchemar du travail, des entreprises en cours, des besognes projetées...

« Plus tard ! Je n’ai pas le temps!... Plus tard!... Quand j’aurai fait fortune! » se disait La Iléronnière lorsque des aspirations au calme lui venaient par hasard.

A plus tard les distractions! à plus tard le mariage ! La Iléronnière se plongeait davantage dans l’étude et le travail pour arriver plus vite à son but.

Mais lorsqu'il toucha enfin ce but: la fortune, la brillante fortune, qui devait lui permettre toutes les joies si longtemps repoussées, l'opulent Adrien La Iléronnière était un quadragénaire sénile, sans dents, sans appétit, sans cheveux, sans estomac, échiné jusqu'à la doublure, usé jusqu'à la corde, capable tout au plus, avec bien des précautions, de végéter encore quelques années au fond d’un fauteuil, dans un avachissement complet du corps, aux dernières lueurs d'un esprit vacillant qu’un souflle peut éteindre. Ce fut en vain que les sommités de la Faculté, appelées à la rescousse, essayèrent, par les plus vigoureux toniques, de redonner un peu de vigueur à ce vieillard prématuré, de galvaniser cet infortuné millionnaire ; tous les systèmes essayés ne produisirent guère que des mieux passagers et ne réussirent qu’à enrayer un tout petit peu l’affaiblissement.

C’est alors que Sulfatin. ingénieur médical des plus éminents, esprit audacieux cherchant l’au delà de toutes les idées et de tous les systèmes connus, entreprit de reprendre en sous-mivre l'organisme prêt à s’écrouler et de rebâtir l'homme complètement à neuf.

Par traité débattu et signé, moyennant une série de primes fortement ascendantes augmentant par chaque année gagnée, il s’engagea à faire vivre son malade et à lui rendre pour le moins les apparences de la santé moyenne au bout de la troisième année. Le malade se remettait entièrement entre ses mains et s’engageait, sous peine d'un énorme dédit, à suivre complètement et intégralement le traitement institué. La Héron-nière, après avoir vécu quelque temps dans une couveuse inventée par le docteur-ingénieur Sulfatin, assez semblable à celle dans laquelle on élève, pendant les premiers mois, les enfants trop précoces, commença

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lentement à renaître; Sulfatin lui avait donné d’abord pour gouvernante une ancienne infirmière en chef d'hôpital qui le traitait comme un enfant, l’alimentait au biberon, le promenait dans une petite voiture sous les arbres du parc Philox-Lorris et rentrait le coucher lorsque le bercement du véhicule l’avait endormi. Lorsqu’il put remuer et marcher sans trop de difficultés, Sulfatin lui fit abandonner la petite voiture et permit quelques sorties. C’était déjà un joli résultat.

« Si ce diable de Sulfatin me prolonge vingt ans, je suis absolument ruiné ! gémissait parfois La Héronnière.

— Soyez tranquille, disait Sulfatin; dans cinq ou six ans, lorsque vous

primes que vous aurez à me payer Mais vous savez obéissance absolue ou je - фото 63

primes que vous aurez à me payer... Mais, vous savez, obéissance absolue, ou je vous abandonne en touchant le dédit, le fameux dédit !

sçrez suffisamment rétabli, je vous permettrai de rentrer un peu dans les affaires, légèrement, à petites doses mesurées, et vous rattraperez les

— Oui ! oui ! oui ! »

Et M. La Iléronnière, effrayé, subissait, sans se permettre la moindre observation, la direction de l'ingénieur médical.

M. Philox Lorris, « le grand chef » , lorsqu’il organisa le Voyage de fiançailles de son fils, en donnant pour compagnons aux jeunes fiancés cet étrange docteur Sulfatin, flanqué de son malade, eut une longue conférence avec Sulfatin et lui donna de minutieuses instructions :

« En deux mots, mon ami, votre rôle vis-à-vis de ces deux fiancés est très simple ! Ce qu’il me faut, c’est qu’ils reviennent brouillés ou, pour le moins, que cet étourneau de Georges perde en route scs illusions sur le compte de sa fiancée. Vous le savez, parbleu, un amoureux est un hypnotisé et un illusionné; eh bien! réveillons-le, désillusionnons-le!... Quelques bonnes projections d’ombre sur l’objet brillant et l’étincellement cesse... Vous comprenez, n’est-ce pas? que j’ai d’autres vues pour mon fils: M mela sénatrice Coupard, de la Sarthe, ou la doctoresse Bardoz... Et même, ce qui arrangerait complètement les choses, si vous étiez adroit, vous l’épouseriez, vous, cette demoiselle, —je me chargerais de la dot, — ou vous la feriez épouser à La Héronnière... Il commence à être présentable,

La Héronnière Entendu nestce pas En même temps comme vous avez votre - фото 64

La Héronnière! Entendu, n’est-ce pas? En même temps, comme vous avez votre malade avec vous, songez aux expériences pour notre grande affaire, que tous ces tracas pour ces jeunes gens ne doivent pas nous taire oublier.

— Entendu, compris! » répondit Sulfatin.

Comme on le voit, si Philox Lorris avait eu l’air d’accorder à son (ils la fiancée de son choix, il n’en avait pas moins conservé une arrière-pensée et il espérait bien, en fin de compte, que, le Voyage de fiançailles terminé de la bonne façon par un refroidissement et une rupture, le sang des Lorris, vicié par un ancêtre artiste, aurait l’occasion de se revivifier par l’alliance de son fils avec une doctoresse. Pour être bien certain d'amener une brouille entre les deux fiancés, il mettait auprès d'eux un homme sur qui trouverait le moyen de désillusionner le jeune Lorris, de lui faire sentir les ennuis de ce mariage frivole.

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