Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
Здесь есть возможность читать онлайн «Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: sf_stimpank, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Le vingtième siècle: la vie électrique
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 80
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Le vingtième siècle: la vie électrique: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le vingtième siècle: la vie électrique»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Le vingtième siècle: la vie électrique — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le vingtième siècle: la vie électrique», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
« Je vais prendre le tube de midi pour faire une petite visite à Philox Lorris ! s’éeria M meLacombe joyeuse. C’est mon rêve qui se réalise, j’ai rêvé que j’allais voir le grand inventeur, qu’il me promenait dans son laboratoire en me donnant gracieusement toutes sortes d’explications, et qu’enfin il m’amenait devant sa dernière invention, une machine très compliquée... « Ça, madame, me disait-il, c’est un appareil à élever électriquement les appointements ; permettez-moi de vous en faire hommage pour monsieur votre mari... »
— Toujours ton dada ! fit M. Lacombe en riant.
— Crois-tu qu’il soit agréable de vivre de privations de chapeaux roses comme j’en ai vu un hier à Babel-Magasins?... Je vais l’acheter en passant pour aller chez Philox Lorris !
— Du tout, je m’y oppose formellement, dit M. Lacombe, pas au chapeau rose, tu le feras venir si tu veux, mais à la visite chez Philox Lorris... Attendons un peu; quand Estelle passera son examen, si, grâce aux leçons envoyées par M. Lorris, elle obtient son grade d’ingénieure, il sera temps de songer à une petite visite de remerciement... par Télé... pour ne pas importuner.
— Tiens, tu n’arriveras jamais à rien ! » déclara M meLacombe.

L’entrée de la servante Grettly apportant le déjeuner coupa court au sermon que M meLacombe se préparait, suivant une habitude quotidienne, à servir à son mari avant son départ pour son bureau. La pauvre servante, à peine remise de sa frayeur de la veille, vivait dans un état d’ahurissement perpétuel. Dans nos villes, les braves gens de la campagne, fils de la terre ne connaissant que la terre, cervelles dures, réfractaires aux idées scientifiques, les ignorants contraints d’évoluer dans une civilisation extraordinairement compliquée qui exige de tous une telle somme de connaissances, vont ainsi perpétuellement de la stupéfaction à la frayeur. Tourmentés, effarés, ces enfants de la simple nature ne cherchent pas à comprendre cette machinerie fantastique de la vie des villes ; ils ne songent qu’à se garer et à regagner le plus vite possible leur trou au fond d’un hameau encore oublié par le progrès. L’ahuric Grettly, une épaisse et

lourde campagnarde à tresses en filasse, vivait ainsi dans une terreur de tous les instants, ne comprenant rien à rien, se rencognant le plus possible dans sa euisine et n’osant touelier à aucun de tous ces appareils, de toutes ees inventions qui font de l’électricité domptée l'humble servante de l'homme. Comme elle cassa une ou deux tasses en circulant autour de la table, le plus loin possible des appareils divers, dans sa peur de frôler en passant les boutons électriques ou le Téléjournal, gazette phonographique du soir et du matin, ce fut sur elle que tombèrent les flots d’éloquence indignée de M meLacombe.
Puis, sur une pression de M. Lacombe, pour achever la diversion, le

Téléjournal fonctionna et l’appareil commença le bulletin politique dont M. Lacombe aimait à accompagner son café au lait.
« Si tout porte à croire que les difficultés pendantes pour la liquidation des anciens emprunts de la république de Costa-Rica ne pourront se résoudre diplomatiquement et que Bellone seule parviendra à tirer au clair ces comptes embrouillés, nous devons, au contraire, constater que notre politique intérieure est tout à l’apaisement et à la concorde.
« Grâce à l’entrée clans la combinaison, avec le portefeuille de l’intérieur, de M meLouise Muche (de la Seine), leader du parti féminin qui apporte l’appoint des 45 voix féminines de la Chambre, le ministère de la conciliation est sûr d’une importante majorité... »
Dans l’après-midi de ce jour, comme Estelle était plongée dans les leçons de Philox Lorris, — sans y trouver beaucoup d’agrément d’ailleurs, cela se voyait à la manière dont elle pressait son front dans sa main gauche pendant qu’elle essayait de prendre des notes — la sonnerie du Télé, retentissant à son oreille, la tira soudain de cette pénible occupation.
Son phonographe était en train de débiter une conférence de Philox Lorris; la voix nette du savant expliquait avec de longs développements ses expériences sur l’accélération et l’amélioration des cultures par l'électrisation des champs ensemencés. Estelle mit l’appareil au cran d’arrêt et coupa le discours juste au milieu d’un calcul. Elle courut au Télé et ce fut le lîls de Philox qui se montra.
Georges Lorris, debout devant son appareil personnel, là-bas à Paris, s’inclina devant la jeune fille.
« Puis-je vous demander, mademoiselle, dit-il, si vous êtes complètement remise de la petite secousse d’hier? Je vous ai vue si effrayée...
— Vous êtes trop bon, monsieur, répondit Estelle rougissant un peu ; je conviens que je ne me suis pas montrée très brave hier, mais, grâce à vous, ma peur s’est vite dissipée... Je vous dois bien d’autres remerciements : j’ai reçu les phonogrammes et, vous le voyez, j’étais en train de...
— De subir une petite conférence de mon père, acheva Georges en riant; je vous souhaite bon courage, mademoiselle... »


IV
Comment le grand Philox Lorris reçoit ses visiteurs. — M lleLacombe rate uue fois de plus ses examens. — Demande en mariage inattendue. — Les théories de Philox Lorris sur l’atavisme. — La doctoresse Sophie Bardoz et la sénatrice Coupard, de la Sarthe.
Tantôt pour se rendre compte des progrès d’Estelle Lacombe, ou pour lui envoyer de nouveaux phonogrammes pédagogiques, tantôt pour prendre des nouvelles de sa santé et de celle de madame sa mère, Georges Lorris prit assez souvent communication par Télé avec le chalet de Lauterbrunnen-Station. Ce devint peu à peu pour lui une douce habitude ; il lui fallut bientôt, toutes les après-midi, comme compensation à ses heures d’étude et de travail au laboratoire, une causerie de quelques minutes avec l’élève ingénieure de là-bas.
Estelle faisait de notables progrès grâce à ses conseils et à tous les documents qu’il lui envoyait. Pour Estelle, le fils de Philox Lorris, que son père, sévère et difficile, traitait sans façon de mazette scientifique , était un géant de science. D’ailleurs, quand une question embarrassait la jeune fille, Georges Lorris, muni d’un petit phonographe, trouvait le moyen, dans le cours de la conversation à table, d’amener son père à résoudre cette question et le phonogramme obtenu par surprise partait pour Lautefbrunnen-Station.
Malgré l’opposition de son mari, M meLacombe, entre deux courses à la Bourse des dames, où elle venait de réaliser 2,000 francs de bénéfices, et aux Babel-Magasins, où elle en avait dépensé 2,00o pour quelques achats indispensables, s’en vint, un jour, faire visite à M. Philox Lorris, sous prétexte de lui apporter ses remerciements.
Sous la loggia d’attente, au débarcadère aérien, elle trouva une série de timbres avec tous les noms des habitants de la maison : M. Philox Lorris, Madame, M. Georges Lorris, M. Sulfatin, secrétaire général particulier de M. Philox Lorris, etc. Elle remarqua, tout en admirant l’installation, que ces noms n’étaient pas, comme d’usage, suivis de la mention : sorti , ou à la maison ou empêché , ce qui fait gagner du temps aux visiteurs et supprime des démarches inutiles.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Le vingtième siècle: la vie électrique»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le vingtième siècle: la vie électrique» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Le vingtième siècle: la vie électrique» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.