Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique

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Le vingtième siècle: la vie électrique: краткое содержание, описание и аннотация

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— Je vous avouerai que e’est mon avis ! lit Georges Lorris en souriant. Je vois, mademoiselle, que vous commencez à vous rassurer; allez, je vous en prie, prendre vos pantoufles isolatrices.

— Il y a done encore du danger ?

— Non, mais cette bourrasque électrique a jeté partout un tel désordre qu’il peut s’ensuivre quelques petits accidents consécutifs : fils avariés, poches ou dépôts d’électrieité laissés par la tournade sur quelques points, se vidant tout à coup, ete... La prudence est indispensable pendant une heure ou deux encore...

— Je cours chereher mes isolatrices ! » s’écria la jeune fille.

La jeune fille revint, au bout de deux minutes, chaussée de ses pantoufles protectrices par-dessus ses petits souliers. Son premier regard, en rentrant dans sa chambre, fut pour la plaque du Télé ; elle parut surprise d’y revoir encore Georges Lorris.

« Mademoiselle, dit celui-ci, qui comprit son étonnement, je dois vous prévenir que la tournade a quelque peu embrouillé les Télés ; au poste central, pendant que l’on recherche les fuites, qu’on rétablit les fils perdus, on a donné à tous les appareils, pendant les travaux, une communication quelconque ; ce ne sera pas bien long, tranquillisez-vous... Permettez-moi de me présenter : Georges Lorris, de Paris..., ingénieur comme tout le monde...

— Estelle Lacombe, de Lauterbrunnen-Station (Suisse), ingénicure aussi, ou du moins presque, car mon père, inspecteur des Phares alpins, me destine à entrer dans son administration...

— Je suis heureux, mademoiselle, de cette communication de hasard qui m’a permis au moins de vous rassurer un peu, carvous avez eu grand’-peur, n’est-ce pas ?

— Oh oui ! Je suis seule à la maison, avec Grettly, notre bonne, encore plus peureuse que moi... Elle est depuis deux heures dans un coin de la cuisine, la tête sous un châle, et ne veut pas bouger... Mon père est en tournée d’inspection et ma mère est partie par le tube de midi quinze pour quelques achats à Paris... Pourvu, mon Dieu, qu’il ne leur soit pas arrivé d’aceident ! Ma mère devait rentrer à cinq heures dix-sept, et il est déjà sept heures trente-cinq...

— Mademoiselle, les tubes ont supprimé tout départ pendant l'ouragan électrique ; mais les trains en retard vont partir, et madame votre mère ne sera certainement pas bien longtemps à rentrer... »

M lleEstelle Lacombe semblait encore à peine rassurée, le moindre bruit la faisait tressaillir, et de temps en temps elle allait regarder le ciel avec inquiétude à une fenêtre qui semblait donner sur une profonde vallée alpestre. Georges Lorris, pour la tranquilliser, entra dans de grandes explications sur les tournades, sur leurs causes, sur les accidents qu’elles produisent, analogues parfois à ceux des tremblements de terre naturels. Comme elle ne répondait rien et restait toujours pâle et agitée, il parla longtemps et lui fit une véritable conférence, lui démontrant que ces tournades devenaient de moins en moins fréquentes, en raison des précautions minutieuses prises par le personnel électricien, et de moins en moins terribles en leurs effets, grâce aux progrès de la science, aux perfec

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tionnements apportés tous les jours aux appareils de captation des fuites de-fluide.'

« Mais vous savez cela tout aussi bien que moi, puisque vous êtes ingénicure comme moi, fit-il, s'arrêtant enfin dans ses discours, qui lui semblaient quelque peu entaches de pédanterie.

— Mais non, monsieur, j’ai encore un dernier examen à passer avant d’obtenir mon brevet et... faut-il vous l’avouer, j’ai déjà été retoquée deux fois. Je continue à suivre par phonographe les cours de l'Université de Zurich, je me prépare à me représenter une troisième fois, et je travaille, et je palis sur mes cahiers, mais sans avancer beaucoup, il me semble... Hélas! je ne mords pas très facilement à tout cela, et il me faut mon grade pour entrer dans l’administration des Phares alpins, comme mon père... C’est ma carrière qui est en jeu !... Pourtant, j’ai très bien compris ce que vous m’avez dit ; je vais prendre quelques notes, pendant que c’est encore frais, car demain tout sera un peu brouillé dans ma tête ! »

Pendant que la jeune fille, un peu rassurée, cherchait dans l’amoncellement de livres, de cahiers, de clichés phonographiques qui couvrait sa table de travail et griffonnait quelques lignes sur un carnet, Georges Lorris la regardait et ne pouvait s’empêcher de remarquer la grâce de ses attitudes et l’élégance naturelle de toute sa personne, dans sa toilette d’un goût simple et modeste. Quand elle relevait la tète, il admirait la délicatesse et la régularité de ses traits, la courbure gracieuse du nez, les yeux profonds et purs, et le front large sur lequel de magnifiques torsades blondes faisaient comme un casque d’or.

Estelle Lacombe était la fille unique d’un fonctionnaire de l’administration des Phares alpins de la section helvétique. Depuis le grand essor de la navigation aérienne, il a fallu éclairer à des altitudes différentes nos montagnes, nos alpes diverses et les signaler aux navigateurs de l’atmosphère. Nos monts d’Auvergne, la chaîne des Pyrénées, le massif des Alpes, ont ainsi à différentes hauteurs des séries de phares et de feux. L’altitude de 500 mètres est indiquée partout par des feux de couleur, espacés de kilomètre en kilomètre ; il en est de même pour les altitudes supérieures, de 500 mètres en 500 mètres ; des phares tournants signalent les cols, les passages et les ouvertures de vallées; enfin, plus haut, sur tous les pics et toutes les pointes étincellent des phares de première classe, brillantes étoiles perdues dans la pâle région des neiges et que l’homme des plaines confond parmi les constellations célestes.

M. Lacombe, inspecteur régional des phares alpins, habitait depuis huit ans Lauterbrunnen-Station, un joli chalet établi au sommet de la moutée de Lauterbrunnen, sur le côté du phare, à 1,000 mètres au-dessus de la belle vallée, juste en face de la cascade du Staubach. Ingénieur d’un certain mérite et fonctionnaire consciencieux, M. Lacombe était fort occupé. Toutes ses journées et souvent ses soirées étaient prises par ses tournées d’inspection, ses rapports, ses surveillances de travaux aux phares de sa région. M meLacombe, Parisienne de naissance, assez mondaine avant son mariage, se considérait comme en exil dans ce magnifique site de Lauterbrunncn-Station, où s’était fondé, à 1,000 mètres au-dessus de l’ancien Lauterbrunnen, un village neuf, avec annexe aérienne pour les cures d’air, c’est-à-dire un casino ascendant à 700 ou 800 mètres plus haut l’après-midi et redes-ceudant ensuite après le coucher du soleil.

A Lauterbrunnen - Station, pendant l’été, dans ce chalet suspendu comme un balcon au flanc de la montagne, l'hiver dans un chalet aussi confortable en bas, à Interlaken, M meLacombe s’ennuyait et regrettait l’immense et tumultueux Paris.

Pourtant les distractions ne manquaient pas Il passait chaque jour un nombre - фото 18

Pourtant, les distractions ne manquaient pas. Il passait chaque jour un nombre considérable d’aéronefs ou de yachts; le véloce aérien London-Roma-Cairo, passant quatre fois par vingt-quatre heures, déposait toujours quelques voyageurs faisant leur petit tour d’Europe; de plus, le casino aérien de Lauterbrunnen, très fréquenté pendant les mois d'été, donnait chaque semaine à ses malades une grande fête et chaque soir un concert ou une représentation dramatique par Télé. M meLacombe s’ennuyait cepcudant et saisissait toutes les occasions et prétextes possibles pour reprendre l’air de son cher Paris.

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