Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
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sur douze, et qu’une perte énorme, une formidable déflagration s’ensuivit, (l’était une tournade qui commençait, une de ces tempêtes électriques à ravages terribles comme il s’en déchaîne quelques-unes tous les ans clans les centres électriques, déjouant toutes les prévoyances et toutes les précautions.
Il faut bien nous y habituer, ainsi qu’aux mille accidents graves ou minces auxquels nous sommes exposés en évoluant à travers les extrêmes complications de notre civilisation ultra-scientifique. La tournade fusant du poste 17 suivit d’abord une ligne capricieuse tout le long de laquelle un certain nombre de personnes qui téléphonaient furent foudroyées ou paralysées; puis, 1e courant fou , attirant à lui avec une force irrésistible les électricités latentes, prit un rapide mouvement giratoire à la manière des cyclones naturels, produisant encore nombre d’aceidents dans les régions par lui traversées et jetant dans la vie générale une perturbation désastreuse, qui se fût terminée bientôt par quelque violent petit cataclysme régional si, dès la première minute, les appareils de captation des régions menacées n’avaient été mis en batterie. Mais les électriciens veillaient et, comme d’habitude, après quelques désastres plus ou moins graves, la tournade devait avorter et le courant fou serait capté et canalisé avant l’explosion finale.
A Paris, dans une somptueuse demeure du XLII 0arrondissement, sur les hauteurs de Sannois, un père était en train de sermonner véhémentement son fils lorsque éclata la tournade. Ce père n’était rien moins que le fameux Philoxène Lorris, le grand inventeur, l’illustre et universel savant, le plus gros bonnet de tous les gros bonnets des industries scientifiques.
Nous sommes, avec Philoxène Lorris, bien loin de ce bon et timide savant à lunettes d’antan. Grand, gros, rougeaud, barbu, Philoxène Lorris est un homme aux allures décidées, au geste prompt et net, à la voix rude. Fils de petits bourgeois vivotant ou plutôt végétant en paix de leurs 40,000 livres de rente, il s’est fait lui-même. Sorti premier de l’École polytechnique d’abord et ensuite de International scientifie industrie Institut , il refusa d’aecepter les offres d’un groupe de financiers qui lui proposaient de l'entreprendre — suivant le terme consacré — et se mit carrément de lui-même pour dix ans en quatre mille actions de 5,000 francs chacune, lesquelles, sur sa réputation, furent toutes enlevées le jour même de l’émission.
Avec les quelques millions de la Soeiété, Philoxène Lorris fonda aussitôt une grande usine pour l’exploitation d’une affaire importante étudiée et mijotéc par lui avec amour et dont les bénéfices furent si considérables que, sur la grosse part qu’il s’était réservée par l’acte de fondation, il fut à même de racheter toutes les actions de la commandite avant la fin de la quatrième année. Ses affaires prirent dès lors un essor prodigieux; il monta un laboratoire d'études, admirablement organisé, s’entoura de collaborateurs de premier ordre et lança coup sur coup une douzaine d’affaires énormes, basées sur ses inventions et découvertes.
Honneurs, gloire, argent, tout arrivait à la fois à l’heureux Philoxène Lorris. De l’argent, il en fallait pour ses immenses entreprises, pour ses agences innombrables, pour ses usines, ses laboratoires, ses observatoires, ses établissements d'essais. Les entreprises en exploitation fournissaient, et très largement, les fonds nécessaires pour les entreprises à l’étude. Quant aux honneurs, Philoxène Lorris était loin de les dédaigner; il fut bientôt membre de toutes les Académies, de tous les Instituts, dignitaire de tous les ordres, aussi bien de la vieille Europe, de la très mûre Amérique, que de la jeune Océanie.
La grande entreprise des Tubes en papier métallisé (Tubie-Pneumatic-Way) de Paris-Pékin valut à Philoxène Lorris le titre de mandarin à bouton d’émeraude en Chine et celui de duc de Tiflis en Transeaucasie. Il était déjà comte Lorris dans la noblesse créée aux États-Unis d’Amérique, baron en Danubie et autre chose encore ailleurs, et, bien qu’il fût surtout fier d’être Philoxène Lorris, il n’oubliait jamais d’aligner, à l'occasion, l’interminable série de ses titres, parce que cela faisait admirablement sur les prospectus.
Bien que plongé jusqu'au cou dans ses études et ses affaires, Philoxène Lorris, à force d’activité, trouvait le temps de jouir de la vie et de donner à sou exubérante nature toutes les vraies satisfactions que l’existence peut offrir à l’homme bien portant jouissant d’un corps sain, d’un cerveau sagement équilibré. S'étant marie entre deux découvertes ou inventions, il avait un fils, Georges Lorris, celui que, le jour de la tournade , nous le trouvons en train de sermonner.
Georges Lorris est un beau garçon de vingt-sept on vingt-huit ans, grand et solide comme sou père, à la figure décidée, ayant comme signe particulier de fortes moustaches blondes. Il arpente la chambre de long en large et répond parfois d’une voix agréable et gaie aux admonestations de son père.
Celui-ci n’est pas là de sa personne, il est bien loin, à trois cents lieues, dans la maison de l'ingénieur chef de ses Mir.es de vanadium des montagnes de la Catalogne, mais il apparait dans la plaque de cristal du téléphonoscope, cette admirable invention, amélioration capitale du simple téléphonographe, portée récemment au dernier degré de perfection par Philoxène Lorris lui-même.
Cette invention permet non seulement de converser à de longues distances, avec toute personne reliée électriquement au réseau de fils courant le inonde, mais encore de voir cet interlocuteur dans son cadre particulier, dans son home lointain. Heureuse suppression del’absence, qui fait le bonheur des familles souvent éparpillées par le monde, à notre époque affairée, et cependant toujours réunies le soir au centre commun, si elles veulent, — dînant ensemble à des tables différentes, bien espacées, mais formant cependant presque une table de famille.

Dans la plaque du t é l é, abréviation habituelle du nom de l’instrument, Philoxène Lorris apparaît, arpentant aussi sa chambre, un cigare aux dents et les mains derrière le dos. Il parle.
«Mais enfin, mon cher, dit-il, j’ai eu beau chauffer et surchauffer ton cerveau pour faire de toi ce que moi, Philoxène Lorris, j’étais en droit d’attendre et de réclamer, e’est-à-dire un produit de haute culture, un Lorris supérieur, affiné, perfectionné, voilà tout ee que tu m’offres pour fils à moi : un Georges Lorris, gentil garçon, j’en conviens, intelligent, je ne dis pas le contraire, mais voilà tout... simple lieutenant d’artillerie chimique à... Quel âge as-tu?
— Vingt-sept ans, hélas! répondit Georges avee un sourire en se tournant vers la plaque du téléphonoseope.
— Je ne ris pas, tàehe un peu d’être sérieux, fit avee vivacité Phi-

loxène Lorris en tirant avec énergie quelques bouffées de son cigare.

— Enlîn, reprit le père, à ton âge, j’avais déjà lancé mes premières grandes affaires, j’étais déjà le fameux Philox Lorris, et toi, tu te contentes d'être un fils à papa , tu te laisses tranquillement couler au fil de la vie... Qu’es-tu par toi-même? Lauréat de rien du tout, sorti des grandes écoles dans les numéros modestes et, pour le quart d’heure, simple lieutenant dans l’artillerie chimique...
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