Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
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«C’est que ce n’est plus distingué, se dit-elle, c’est devenu bourgeois et commun, je ferai supprimer cela aussi chez nous.»
La bonne dame appuya sur le timbre du maître de la maison, et aussitôt la porte s’ouvrit ; elle n’eut qu’à entrer dans un ascenseur qui se présenta devant la porte et à descendre lorsque l’ascenseur s’arrêta. Une autre porte s’ouvrit d’elle-même, et elle se trouva dans une grande pièce aux lambris garnis du haut en bas de grandes épures coloriées ou de photographies d’appareils extrêmement compliqués. Au milieu se trouvait une grande table entourée de quelques fauteuils. M meLacombe n’avait encore vu personne, aucun serviteur ne s’était présenté. Étonnée, elle prit un fauteuil et attendit.
« Que désirez-vous? » dit une voix comme elle commençait à s’impatienter.
C’était un phonographe occupant le milieu de la table qui parlait.
« Veuillez me dire votre nom et l’objet de votre visite? » ajouta le phonographe.
C’était la voix de Philox Lorris, M meLacombe la connaissait par les phonogrammes de conférences envoyés à Estelle. Elle fut interloquée par cette façon de recevoir les visiteurs.
« En voilà un sans-gêne, par exemple! s’écria-t-elle; ne pas daigner se

déranger soi-même, faire recevoir par un phonographe les gens qui ont pris la peine de se déranger en personne... je trouve cela un peu faible comme politesse. Enfin !
— Je suis en Ecosse, très occupé par une importante affaire, poursuivit le phonographe, mais ayez l’obligcance de parler... »

M meLacombe ignorait que Philox Lorris était toujours en Écosse ou ailleurs d’abord, pour toutes les visites, mais qu’un fil lui transmettait dans son cabinet le nom du visiteur. Alors, s’il lui plaisait de le recevoir, il pressait un bouton, le phonographe de la salle de réception invitait l’arrivant à prendre telle porte, tel ascenseur et ensuite tel couloir eî encore telle porte qui s’ouvrirait d’elle-même.
« Je suis M meLacombe. Mon mari, inspecteur des phares alpins, m’a chargée de vous présenter tous ses remerciements... de vifs remerciements..."
M meLaeombe balbutiait ; la chère dame, pourtant bien rarement prise à court, ne trouvait plus rien à dire à ce phonographe. Elle se proposait de gagner Philox Lorris par ses manières élégantes, par le charme de sa conversation, mais elle n’était pas préparée à cette entrevue avec un phono.

« Oui, vous êtes en Ecosse comme moi, je m’en doute ! dit-elle en se levant fortement dépitée; vous êtes un ours, monsieur, je l’avais déjà entendu dire et je m’en aperçois, un triple ours et 1111 impoli, avec votre phonographe; si vous croyez que je vais prendre la peine de causer avec-vôtre machine...
— Continuez, j’écoute ! dit le phonographe.
— Il écoute ! fit M meLacombe, 0n n'a pas idée de ça ; croyez-vous que j’aie fait deux cents lieues pour avoir le plaisir de faire la conversation avee vous, monsieur le phonographe? Tu peux écouter, mon bonhomme! Je m’en vais? Oui, Philox Lorris est un ours; mais son fils, M. Georges Lorris, est un charmant garçonqui ne lui ressemble guère heureusement!... Il doit tenir ça de sa maman ; la pauvre dame n’a sans doute pas beaucoup d’agrément avec son savant de mari ; j’ai entendu vaguement parler de bisbilles de ménage... Évidemment, avec ses phonographes, c’est cet ours de mari qui avait tous les torts.
— C'est tout? dit le phonographe; c’est très bien, j’ai enregistré...
— Ah ! mon Dieu ! s’écria M meLacombe soudain effrayée, il a enregistré; Qu’ai-je fait?... Je n’y pensais pas, il parlait, mais en même temps il enregistrait ! Ce phonographe va répéter ce quej’ai dit ! C’est une trahison !... Mon Dieu, que taire ?
Comment effacer ? Oh ! l’abominable machine !

Comment la tromper?...
Ajoh ! je volais vous dire...
Je suis une dame anglaise, mi stress Arabella Hogson, de Birmingham, venue pour apporter un témoignage d’admiration à l’illustre Philox Lorris... »
M meLacombe fouilla fébrilement dans le petit sac qu’elle tenait à la main, elle en tira une tapisserie de pantoufles qu’elle venait d’acheter pour M. Laeombe et la déposa sur le phonographe.
« Tenez, c’est une paire de pantoufles quej’ai brodées moi-même pour le grand homme.. Vous n’oublierez pas mon nom, mistress... Ah! mon Dieu, fit-elle, en voilà bien d’une autre, il y a un petit objectif au phono, le visiteur est photographié! Il a mon portrait maintenant... Tant pis, je me sauve ! »
Elle se dirigea vers la porte, mais elle revint vite.
« J’allais mettre le comble à mon impolitesse, partir sans prendre congé; que penserait-on de moi?... Heureuse et fi ère d’avoir eu un instant de conversation avec l’illustre Philox. Lorris, malgré les interruptions d’une dame anglaise très ennuyeuse, son humble servante met toutes ses civilités aux pieds du grand homme ! prononça-t-elle en se penchant vers le phonographe.
— J’ai bien l'honneur de vous saluer, » répondit l'appareil.
M meLacombe, bien qu’elle ne se démontât pas facilement, rentra tout émue à Lauterbrunnen et ne se vanta pas de sa visite.
Quelque temps après, Estelle passa son dernier examen pour l’obtention du grade d’ingénienre. Elle avait confiance maintenant, elle se trouvait bien préparée, bien ferrée sur toutes les parties du programme, grâce aux conseils de Georges Lorris et à toutes les notes qu'il lui avait communiquées. Elle partit donc avec tranquillité pour Zurich, se présenta comme tous les candidats et candidates à l’Université et, forte des bonnes notes obtenues à l’examen écrit, affronta l’examen oral sans trop de battements de cœur cette fois.
Aux premières questions tombant du haut des imposantes cravates blanches de ses juges, l’aplomb inhabituel et tout factice de M meEstelle l’abandonna tout à coup; elle rougit, pâlit, regarda en l’air, puis à terre en hésitant... Enfin, par un violent effort de volonté, elle parvint à retrouver assez de sang-froid pour répondre. Mais toutes ces matières qu’elle avait étudiées avec tant de conscience se brouillaient maintenant dans sa tète ; elle confondit tout ce qu’elle savait pourtant si bien et répondit complètement de travers. Quelle catastrophe ! le fruit de tant de travail était perdu ! Des zéros et des boules noires sur toute la ligne, voilà ce qu’elle obtint à cet examen décisif.
Sa désolation fut grande ; dans son trouble, elle oublia que sa mère, certaine de son triomphe, devait la venir chercher à Zurich ; elle prit bien vite son aérocab et, à peine rentrée, courut se renfermer dans sa chambre pour pleurera l’aise, après avoir chargé le phonographe du salon d’apprendre à ses parents son échee.
Elle était ainsi plongée dans son chagrin depuis une demi-heure, lorsque la sonnerie d’appel du téléphonoscope retentit à son oreille. Elle mit la main en hésitant sur le bouton d’arrèt.
« Qui est-ce? se dit-elle en s’essuyant les yeux ; tant pis si ce sont des amis qui viennent s’informer du résultat de mou examen, je ne reçois pas, je les renvoie à maman.
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