Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
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— Quel accident? quelle fuite? firent quelques voix effrayées.
— Le réservoir aux miasmes! gémit M. des Marettes, qui revenait s’écrouler sur un divan.
— Du calme! s’écria Philox Lorris en se serrant le front, ce ne sera rien, nous aurons une légère épidémie !... une toute petite épidémie ! Aïe ? la tête !
— Une épidémie ! ! !»
Déjà le désarroi avait gagné le grand hall, le concert était abandonné, on se pressait, on se bouseulait pour savoir ce qui venait d’arriver. Sur ce mot épidémie! tout le monde pâlit et quelques personnes furent sur le point de s’évanouir.
Une toute petite épidémie ! Je réponds de tout, la fuite était insignifiante...
— Je ne me sens pas bien non plus, dit M llela doctoresse BarJoz en se tâtant le pouls.
— Du calme ! du calme ! »
En moins de cinq minutes, le petit salon où s'était produit l’accident fut plein de gens qui accouraient, s’informaient, entouraient les malades et, peu après, tombaient eux- mêmes indisposés... Ce fut bientôt un concert de plaintes indignées contre M. Lorris. Des invités, pâles et affadis, gisaient sans force sur tous les meubles ; d’autres, au contraire, agités et surexcités, semblaient en proie à de véritables attaques de nerfs. M. Philox Lorris, très atteint, n’avait pas la force de faire évacuer le petit salon, particulièrement dangereux, ni même de faire ouvrir les fenêtres pour laisser échapper les miasmes ; ce fut M. La Héronnière qui, voyant les gens continuer à s’accumuler dans la pièce infectée, eut la pensée de les ouvrir toutes grandes.
La Héronnière s’interrogeait inquiet et se tâtait le pouls; mais, seul de

tous ceux qui se trouvaient là, il était indemne et ne ressentait pas le plus petit malaise. Cependant l'ex-malade, rassuré pour lui-même, prit peur tout de même en songeant que son médecin était atteint, et il s’en vint offrir son aide et ses soins à Sulfatin.
«Vous m'affirmiez que mon traitement n’était pas terminé, lui dit-il, n’allez pas me faire la mauvaise farce de me laisser en plan ! C’est moi qui vous soigne, maintenant; je devrais vous réclamer des honoraires ou une déduction sur mon compte !... Comment se fait-il que je n’aie rien quand tous ceux qui sont là sont atteints ?
— Vous pouvez braver les miasmes grâce aux inoculations que vous avez subies, répondit Sulfatin d’une voix entrecoupée... Faites évacuer
l'hôtel, les personnes qui ne sont pas entrées dans cette pièce auront... une petite migraine tout au plus... »
Ainsi La Héronnière continuait à être une réclame vivante et venait ajouter le poids d'une nouvelle expérience à la belle théorie des inoculations obligatoires que Philox Lorris avait développée à M. des Marettes. Jusqu’à présent, on était sûr que le remède de Sulfatin guérissait ; on pouvait être certain maintenant que son inoculation rendait réfractaire aux millions de microbes que l’accident survenu au laboratoire Philox Lorris allait répandre dans l’atmosphère.



VII
La catastrophe de l’hôtel Philox Lorris. —Trente-trois martyrs de la science. — Naissance d’une maladie nouvelle absolument inédite. — Le grand ouvrage de M meLorris. — Où l'illustre savant se trouve cruellement embarrassé.
L'hôtel Philox Lorris est converti en ambulance. Trente-quatre personnes sont entrées dans le salon aux miasmes, trente-trois sont malades. Seul, Adrien La Héronnière n’a rien ressenti. Les autres invités de M. Philox Lorris ont pu rentrer chez eux avec une très légère indisposition qui s’est dissipée rapidement dans la journée du lendemain.
Les malades sont restés à l’hôtel, les dames dans les chambres particulières, les hommes dans les salons de réception, subdivisés par des cloisons mobiles en petites salles d'hôpital. La maladie n’a rien de grave heureusement, mais elle présente une singulière variété de symptômes qui tiennent tous en partie d'autres maladies connues.

Par suite d’une heureuse chance, Georges Lorris, Estelle et M meLorris se trouvaient à une autre extrémité de l’hôtel quand l’épidémie a éclaté, ils n’ont donc ressenti qu'un simple malaise, un mal de tête, accompagné de vertiges. Ils ont pu prendre la direction de l'ambulance et donner tous leurs soins aux malades. Dans la même salle, M. Philox Lorris, Sulfatin et M. des Marettes sont couchés en proie à une lièvre assez violente. Comme ils ont absorbé les vapeurs délétères plus longtemps que les autres, ils sont les plus atteints.
M. Philox Lorris et Sulfatin passent leur temps à se quereller. L’illustre savant, excité par la fièvre, accable son collaborateur de ses sarcasmes et de sa colère.
« Vous êtes un âne! Est-ce qu’un véritable homme de science a de ces distractions? Mon fils Georges, ce jeune homme l’utile et léger, n’en eût pas fait autant ! Je vous croyais d’une autre étoile ! Quelle désillusion ! quelle chute! Notre grande affaire va manquer par votre faute... Vous m’avez couvert de ridicule devant le monde savant!... Mais vous nie le paierez! Je vous fais un procès et vous demande de formidables dommages et intérêts pour notre affaire ratée... »
Quant à M. des Marettes, il déclamait dans un vague délire des morceaux de ses anciens discours à la Chambre, 011 des chapitres entiers de son Histoire des désagréments causés à l'homme par la femme, ou bien il se croyait chez lui et se disputait avec Sulfatin qu’il prenait pour M medes Marettes.
« Ali! ah! femme ridicule et surannée! Vous voilà donc revenue... Vous voulez ressaisir votre proie et me faire connaître de nouveaux tourments !... »
M llela doctoresse Bardoz au bout d’une huitaine se trouva rétablie, elle avait été furieuse en premier lieu et s’était promis de traîner Philox Lorris devant les tribunaux; mais, quand elle fut en état d'étudier la maladie sur elle-même d’abord, puis sur les autres, sa colère tomba. C’est (pie cette maladie était extrêmement intéressante ; il n’y avait pas moyen de la rattacher à une fièvre connue et classée ; dans la première phase, elle participait de toutes les fièvres possibles à la fois, elle réunissait les symptômes les plus divers, compliqués et entre-croisés, avec les anomalies

les plus bizarres, puis soudain son évolution devenait complètement originale, absolument inédite.
Il n’y avait pas à en douter, c'était une maladie nouvelle, créée de toutes pièces dans le laboratoire Philox Lorris et qui de là, peu à peu, commençait à se répandre épidémiquement dans Paris. Quelques cas étaient signalés çà et là, dans les quartiers les plus divers ; il fallait attribuer celte contamination soit à des miasmes emportés par le vent lorsqu’on avait ouvert les fenêtres du salon infecté, soit à des invités qui pourtant n’avaient
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