Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
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La loi passa à une énorme majorité.
Il résultait ceci de ses nombreux articles ;
1 oL'inoculation du grand médicament devenait obligatoire une fois par mois pour tous les Français à partir de l’âge de trois ans ;
2° Le monopole de la fabrication du grand médicament national miccrobicide et dépuratif, anti-anémique et reconstituant, était assuré pour cinquante ans à la maison Philox Lorris ;
3° Une récompense nationale à l’illustre Philox Lorris était votée à l’unanimité.
Disons tout de suite que celui-ei n’accepta qu’une grande médaille d’or, remarquable objet d’art, qui représentait d’un côté l’illustre savant en Hercule, vainqueur des hydres modernes, avec une inscription commémo-rative de sa grande découverte sur le revers.
Les questions secondaires, relatives à l’organisation des services, restaient à régler; mais c’était l’affaire de Philox Lorris, nommé administrateur général, avec pleins pouvoirs. De plus, sur l’avis de Philox Lorris, la création d’un ministère de plus fut décidée ; on l’intitula ministère de la
Santé publique. Le portefeuille eu fut donné à une éminente avocate et femme politique, M llela sénatrice Coupard, de la Sarthe, rapporteuse au Sénat du projet de loi sur le grand médicament national.
Celte réglementation de tout ce qui concerne l’hygiène et" la santé publique va simplifier considérablement bien des choses et rendre aux populations d’immenses services.
En bien des cas le grand médicament national suffira parfaitement à rétablir les santés chancelantes, à remettre en bon état les organismes avariés ou fatigués, sans intervention aucune du médecin.
Anémiés, dyspeptiques, gastralgiques, malades du foie, etc., seront très vite soulagés. Ils n’auront plus besoin de prendre leurs repas, ainsi que beaucoup s’y résignaient, dans les restaurants pharmaceutiques fondés avec tant de succès en ces dernières années, cuisines officinales où les repas étaient préparés, sur ordonnances, par des pharmaciens diplômés,

disciples à la fois de M. Purgon et de Brillat-Suvarin, inventeurs de plats hygiéniques renommés, mais, en somme, assez coûteux.

M. Philox Lorris se trouva donc débarrasse des préoccupations de sa grande affaire du médicament. Il était temps, car il commençait à se sentir

le cerveau horriblement fatigué. Lui aussi, dans le travail formidable de ces derniers jours, il avait eu des distractions et par moments s’était vu sur le point de confondre les flacons du grand médicament national avec les cornues de l’aflaire des miasmes. 3Iaintenant il était libre, et suivant son habitude de se reposer d’une fatigue par une autre fatigue et d’un travail par un autre travail, dont la nouveauté surexcitait ses facultés, il pouvait se consacrer entièrement aux dernières études sur la concentration des miasmes et leur emploi généralisé dans les opérations militaires.
Une commission d’ingénieurs généraux, nommée par le ministère de la Guerre, avait été chargée d’élaborer dans le plus grand secret un projet d’organisation du corps médical offensif. Elle tenait séance toutes les après-midi, sous la présidence de l’illustre savant.
On voyait peu Estelle Lacombe au laboratoire ; la jeune fille, en arrivant chaque matin, se hâtait, après avoir fait acte de présence chez M. Sulfatin, de gagner l'appartement de M meLorris, où personne des amis et relations de I’hilox Lorris, tous gens de science, d'affaires ou de politique, ne pénétrait jamais. M mePhilox Lorris était si occupée, pensait-on, toujours perdue dans les plus profondes méditations philosophiques, tournant et retournant pour son grand ouvrage les plus nébuleux problèmes de la métaphysique
La fiancée de Georges Lorris, ayant gagné complètement la confiance et l’amitié de sa future belle-mère, fut pourtant à la fin mise dans la confidence de ces travaux, dont la seule idée la faisait trembler presque autant que les vastes conceptions scientifiques de Philox Lorris. Un jour, M meLorris l’introduisit mystérieusement dans une petite pièce que Philox Lorris appelait le cabinet d'études de Madame.
C’était un petit salon fort gai, rempli de fleurs, suspendu comme une cage vitrée sur l'angle de l'hôtel, avec vues sur le parc et sur l'immense déroulement des toits et des monuments de la grande ville.
« Voyez si j'ai confiance en vous, ma chère Estelle, dit M meLorris ; je vais tout vous dire, il me semble que vous n'êtes pas trop ingénicitre pour me comprendre.
— Hélas ! je le suis si peu, madame, à mon grand regret et malgré mes efforts! M. Philox Lorris me le reproche toujours...
— Tant mieux! tant mieux! .le puis vous révéler mon grand secret... Je m’enferme ici pour...
— Je sais, madame, pour méditer et écrire votre grand ouvrage philosophique, dont M. Lorris donnait l’autre jour devant moi des nouvelles à quelques membres de l’institut...
— Vraiment ! il en parlait ?
— Oui, madame...
Il parait que votre travail avance... du moins c’est ce que disait M. Lorris...
— Mon grand ouvrage philosophique, le voici !» dit M meLorris en riant.
Et elle montrait à Estelle stupéfaite une petite tapisserie en train et diverses broderies jetées parmi des journaux de modes sur une coquette table à ouvrage.
« Oui, je m’enferme ici pour travailler à ces petites inutilités, je me cache soigneusement de mes amies bourrées de sciences, ingénicures, doctoresses, femmes politiques! C’est ma frivolité qui s’obstine à lutter et à protester contre notre siècle scientifique et polytechnique, contre mon tyrannique mari et ses tyranniques théories... Nous serons deux, si vous voulez ?
— Si je le veux ? Ali ! je crois bien... J’abandonne le laboratoire et je reste avec vous, « dit Estelle avec joie.
Ne voyant presque plus Estelle, M. Philox Lorris en était arrivé à l'oublier. Georges Lorris put s'en apercevoir un jour que M. Lorris, entre une matinée de manipulations de miasmes dans son laboratoire et une après-midi réclamée par le Comité d’organisation du nouveau corps médical offensif, crut pouvoir consacrer quelques instants à ses devoirs de père de famille.

« A propos, et l'affaire de ton mariage? dit-il à Georges; qu’est-ce que nous avons conelu done, je ne me rappelle plus? Où en sommes-nous?
— Nous en sommes, répondit Georges, à la conclusion naturelle, vous n’avez plus qu’à fixer le jour...
— Très bien! Voyons, je suis tellement pris... Passe-moi mon carnet... Bien... mercredi prochain, non, il faut les huit jours de publications... samedi, alors ! j’aurai une heure à moi, vers midi; crie-moi cette date dans mon phono-calendrier de chevet: samedi 27, mariage Georges au revoir... A propos, sapristi ! avec laquelle des deux?...
— Comment ! des deux. ?
— Oui, de la doctoresse Bardoz, ou de la sénatrice Coupard, de la Sarthc... Je dois t’avouer, mon cher enfant, que j’ai eu des distractions en ces temps derniers... Je baisse, mon ami, je baisse... Je voyais beaucoup ces dames dans nos comités. Un jour, j’ai demandé la main de la doctoresse Bardoz et, deux jours après, par suite d’un oubli que je ne m’explique pas, j’ai aussi demandé celle de la sénatrice... Je suis fort embarrassé et ennuyé... C'est à toi de décider... Tu sais, j’ai eu acceptation immédiate, ces dames n’aiment pas à gaspiller leur temps ni celui des autres... Voyons, laquelle ?
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