Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
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- Название:Le vingtième siècle: la vie électrique
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«Hélas ! messieurs, dit Philox Lorris, la science moderne est quelque peu responsable du mauvais état de la sauté générale ; l’existence hâtive, enflammée, horriblement occupée et énervée, la vie électrique, nous devons le reconnaître, a surmené la race et produit une sorte d’affaissement universel..
— Surexcitation cérébrale! dit le ministre.
— Plus de muscles, lit Sulfatin avec mépris. Le cerveau seul travaillant absorbe l'afflux vital aux dépens du reste de l’organisme, qui s'atrophie et se détériore ; l’homme futur, si nous n’y mettons ordre, ne sera plus qu’un énorme cerveau sous un crâne semblable à un dôme monté sur les pattes les plus grêles !
— Donc, reprit Philox, surmenage ; conséquence: affaiblissement! De là, défense de plus en plus difficile contre les maladies qui nous assiègent. Premier point : la place est affaiblie. — Deuxième point : les ennemis qui l’assiègent se montrent de plus en plus nombreux et de plus en plus dangereux !
— Les maladies nouvelles ! fit le ministre.
— Vous l’avez dit ! Lorsqu’on a cherché à susciter à des microbes dangereux des microbes ennemis chargés de les détruire, ces microbes développés sont devenus à leur tour des ennemis pour la pauvre race humaine et ont donné naissance à des maladies inconnues, déroutant pour un instant les hommes de science qui ont le plus étudié la toxicologie microbienne...
— Et, permettez-moi de vous le dire, messieurs, fit le ministre, les méfaits de la chimie sont pour beaucoup dans notre triste état de santé à tous...
— Comment ! les tué faits ?...
— Disons, pour ne pas offenser la science, les inconvénients de la chimie trop sue, trop pratiquée, c’est-à-dire la chimie appliquée à tout, à la fabrication scientifique en grand des denrées alimentaires, liquides ou solides, de tout ce qui se mange et se boit, à l'imitation de tous les produits naturels et sincères, ou à leur sophistication... Hélas! tout est faux, tout est feint, tout est fabriqué, imité, sophistiqué, adultéré, et nous sommes, en un mot, tous empoisonnés par tous les Borgias de notre industrie trop savante !
— Hélas! dit un député, qui était un ex-bon vivant, actuellement ravagé par une incurable maladie d’estomae.
— Sans compter mille autres causes, comme le nervosisme général produit par l’électricité ambiante, par le fluide qui circule partout autour de nous et qui nous pénètre — les maladies industrielles frappant les hommes employés à telle ou telle industrie dangereuse et se répandant aussi autour des usines, puis l’effrayante agglomération des grouillantes

fourmilières humaines de plus en plus serrées sur notre pauvre univers trop étroit...
— Les continents, l'Amérique, l'Europe, l’Afrique bondées, l’Asie débordant de Chinois, dit un des hommes politiques, sont comme d’immenses radeaux flottant sur les eaux et chargés à sombrer de passagers affamés, prêts à s’entre-dévorer entre eux!...

— Malgré l’application en grand à l’agriculture de la chimie modificatrice du vieil humus usé et l’excitation électrique des champs assurant la germination et la pousse rapides.
— Ah ! si nous n’avions pas, pour y déverser notre trop-plein dans un avenir très prochain, ce sixième continent en construction, sous la direction d’un homme au génie créateur, le grand ingénieur Philippe Ponto, là-bas, dans l'immense et jusqu'ici tout à fait inutile océan Pacifique ! Quelle œuvre, messieurs, quelle couvre !
— Pevenons à notre affaire, reprit Philox Lorris, voyant que la conversation menaçait de s’égarer; les trop grandes agglomérations humaines et

l’énorme développement de l'industrie ont amené un assez triste état de choses. Notre atmosphère est souillée et polluée, il faut s'élever dans nos aéronefs à une très grande hauteur pour trouver un air à peu près pur,— vous savez que nous avons encore, à IÏ00 mètres au-dessus du sol, 49,636 microbes et bacilles quelconques par mètre cube d’air. — Nos fleuves charrient de véritables purées des plus dangereux bacilles; dans nos rivières pullulent les ferments pathogènes ; les établissements de pisciculture ont beau repeupler régulièrement tous les cinq ou six ans fleuves et rivières, les poissons n’y vivent plus! Le poisson d’eau douce ne se rencontre plus que dans les ruisselets et les marcs au fond des campagnes lointaines. Ce n'est pas tout, hélas! Il y a encore une autre cause à notre triste dépérissement; elle tient aux mœurs modernes et aux universelles et impérieuses nécessités pécuniaires, tourment de notre civilisation horriblement coûteuse. Cette cause, c’est le mariage par sélection à l'envers. Comme philosophes, nous nous élevons contre ce funeste travers et, comme pères, nous nous laissons aller à pratiquer aussi pour nos fils cette sélection à l’envers. Que recherche-t-on généralement quand l’heure est venue de se marier et de fonder une famille? Quelles fiancées font prime? Les orphelines, c’est-à-dire les jeunes personnes dont les parents n’ont pu dépasser la faible moyenne de la vie humaine, ou, à défaut d’orphelines, celles dont les parents sont au moins souffreteux et caducs, ce qui permet de compter sur la réalisation rapide des fameuses espérances, miroir aux alouettes des fiancés, supplément de dot généralement apprécié ! Fatal calcul ! Le manque de vitalité, la faiblesse d’endurance, se transmettent dans les descendants et cette sélection à l’envers amène un dépérissement de plus en plus rapide de la race... Que peuvent tous les congrès de médecins, de physiologistes et d'hygiénistes contre ces causes multiples ? Vous avez beau, monsieur le ministre de l’IIygiène publique, faire passer à certains jours des iodures et des toniques par les tubes des compagnies d’alimentation, ce qui ne peut se faire seulement que dans les villes assez importantes pour que ces compagnies aient pu s’établir, la santé générale, dans les grands comme dans les petits centres, reste mauvaise...
— Sans compter, ajouta Sulfatin, en ce qui nous concerne, cette

dangereuse épidémie demigranite, qui, malgré les efforts du corps médical, a désolé nos régions... et qui dure encore, attaquant même les animaux !
— L’affaire de la migrauite sera tirée au clair par la commission de médecins chargée de l’étudier dans ses effets et de remonter à ses causes, dit un des hommes politiques; dès à présent, il est permis de soupçonner qu’elle est due à la malveillance d’une nation étrangère qui, par des moyens que nous sommes sur le point de découvrir, par des courants électriques chargés de miasmes soigneusement préparés, nous a envoyé cette maladie inconnue, fabriquée de toutes pièces pour ainsi dire, maladie d’abord bénigne et seulement gênante, mais devenue rapidement, en certains cas, suivant les terrains où elle éclatait, maligne et désastreuse ! Mais ceci doit rester entre nous, messieurs, c’est de la politique, c’est l'affaire du gouvernement de prendre, un jour, telles mesures de représailles qu’il jugera convenables.
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