Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
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— Déplorable! s’exclama un des messieurs, situation inquiétante! 11 n’y a plus de sécurité pour les nations avec ces continuels progrès de la science! Le ministère de la Guerre accable le budget, il réclame sans cesse des crédits supplémentaires pour création de nouveaux engins pour croisières aériennes de surveillance... S’il nous fout maintenant nous défendre contre des invasions de miasmes, au risque de paraître blasphémer, je me permettrai de déplorer ces incessants et désolants progrès de la science...
— Ne blasphémez pas! la science poursuit toujours sa marche en avant, s’écria Philox Lorris; au point de vue militaire, nous sommes en train de clore l’ère barbare des explosifs et des produits chimiques aux effets de plus en plus effroyables... Le dernier mot du progrès de ce côté vient d’être dit, et c’est, messieurs, la maison Philox Lorris qui l’a prononcé. On ne pourra trouver mieux que les engins et produits que nous mettons actuellement en circulation... La collision entre la république de Costa-Rica d’Amérique et la Danubie vous le démontrera. Je suis heureux de cette occasion de les expérimenter... Vous allez voir, messieurs, une belle guerre ! Mes explosifs sont réellement supérieurs à tout comme effet et comme facilité d’emploi. Tenez, je me fais fort, avec une simple pilule de mon produit, de faire sauter très proprement une ville à 20 kilomètres d’ici... Facilité, simplicité, propreté ! Pfuit ! c’est fait! L’explosif idéal vraiment !... C’est, je vous le répète, le dernier mot du progrès ! Hâtons-nous de le prononcer et cherchons autre chose...
— Il nous va donc falloir encore une fois réformer notre matériel et notre approvisionnement? Vous m’épouvantez ! Et notre budget déjà si terriblement lourd !
— Monsieur le ministre des Finances, c’est le progrès ! Mais tranquillisez-vous. Je me fais fort de vous trouver mieux, beaucoup mieux que tout cela, avant deux ans !
— Comment ! Mais alors il nous faudra encore recommencer dans deux ans ?

— Sans doute !... Mais attendez et ne maudissez pas la science! Je vous disais que l’ère desexplosifs touchait à sa fin... Nous avons eu l’ère du fer, le temps des chevaliers enfermés dans leurs carapaces, chargeant, la lance en avant, ou tapant comme des sourds, à coups de masses d’armes, de pommes de lourdes épées ; ensuite, l’ère de la poudre, le temps des canons lançant d’abord assez maladroitement boulets et obus ; puis l’ère des explosifs divers, des produits chimiques meurtriers et des engins perfectionnés, portant la destruction à des distances de plus en plus longues ; ce temps-là touche à sa fin, la guerre chimique est usee à son tour!

Faut-il vous révéler le sujet de mes recherches actuelles, l’affaire à laquelle je vais exclusivement me consacrer dès que nous aurons réglé celle qui fait l’objet de notre réunion? Le temps me semble venu de faire la guerre médicale ! Plus d’explosifs, des miasmes ! Nous avons déjà commencé, vous le savez, puisque nous comptons dans nos armées un corps médical offensif, pourvu d’une petite artillerie à miasmes délétères ; mais ce n’est qu’un essai, un timide essai !... Notre corps médical offensif n’a encore servi à rien de bien sérieux... Et pourtant, l’avenir est là, messieurs! De tous côtés, les savants cherchent ; l’affaire de la migranite, cetto indisposition à laquelle personne n’a pu échapper, en est une preuve : la migranite nous a é;é envoyée par une nation étrangère... Avant peu, 011 11e se battra pas autrement qu’à coups de miasmes ! Je vais poursuivre mes recherches dans le plus grand secret, et, avant deux ans, je transforme définitivement l’art de la guerre ! Plus d’armées, ou du moins n’en aura-t-on que justece qu’il faut pour recueillir les fruits de l’action du corps médical offensif! Supposons-nous en état de guerre avec une nation quelconque : je couvre cette nation de miasmes choisis, je répands telle ou telle combinaison de maladie qu'il me plaît, et l’armée auxiliaire du corps médical n’a qu’à se présenter et à imposer à cette nation couchée sur le flanc, tout entière malade, les conditions de la paix... C’est simple, c’est facile et c’est humanitaire ! Messieurs, j'en suis certain d’avance, ce n’est pas comme chimiste, c’est comme philanthrope que l’avenir m’appréciera...
— Mais cette diffusion des miasmes de l’antre côté de la frontière n’est pas sans danger pour nous...
— Pardon, général ! J’ai eu préalablement le soin de couvrir notre frontière d'un rideau de gaz isolateur, impénétrable à ces miasmes, autant pour empêcher le retour de nos miasmes que pour arrêter ceux de l'ennemi... Je ne me dissimule pas les difficultés, mais c'est une affaire de temps : avant deux ans, j’aurai trouvé les procédés et paré à toutes les difficultés, l’affaire sera mûre et nous entrerons dans la période de la réalisation... Vous voyez que la science transforme encore une l’ois la guerre et que, d’effroyablement barbare dans ses effets, elle la rend tout à coup douce et humanitaire. Lorsque les corps médicaux offensifs seuls seront aux prises, vous ne verrez plus ces effroyables hécatombes d’êtres jeunes et valides dont l’ère de la poudre et l’ère des explosifs nous donnaient

l'horrible spectacle à chaque collision de peuples. Quel est l’objectif d’un général au jour d’une bataille ? C’est de mettre le plus possible d’ennemis hors d’état de nuire à ses troupes ou de s’opposer à sa marche en avant, n’est-ce pas? Il fallait, jusqu’à présent, se livrer pour cela à de féroces tueries, par le canon, les explosifs, les produits chimiques, les gaz asphyxiants, etc..... Eh bien ! lorsque je serai maître de tous mes procédés, toutes les armées que l’ennemi lancera sur nous, je me chargerai de les coucher sur le sol, intoxiquées, malades autant que je le voudrai et, pour quelque temps, incapables de lever le doigt ! La science, à force de perfectionner la guerre, la rend humanitaire, je maintiens le mot ! Au lieu d'hommes, dans la fleur de leur vigueur et de leur santé, couchés par centaines de mille dans un sanglant écrabouillement, la guerre, par les corps médicaux offensifs, ne laissera sur le carreau que les valétudinaires, les affaiblis, les organismes grevés de mauvaises hypothèques, qui n’auront pu supporter l’effet des miasmes! Ainsi la guerre, éliminant les êtres faibles et maladifs, tournera finalement au profit de la race... Une nation vaincue sur le champ de bataille sc trouvera, en compensation, purifiée, j’ose le dire ! Ai-je raison de qualifier de bienfaisante et d’humanitaire cette future forme de la guerre? N’ai-je pas, en définitive, le droit de me proclamer un véritable bienfaiteur de l’humanité, puisque avec la guerre purement médicale que j’inaugure je terrasse à jamais l’antique barbarie ? Maintenant, donnez-moi deux ans encore ou dix-huit mois, le temps de porter au point de perfection les engins spéciaux que je rêve, de surmonter les dernières difficultés et de réunir des approvisionnements de gaz toxiques suffisamment étudiés, préparés et dosés... et revenons pour l’instant à notre affaire...
— Du grand MÉDICAMENT NATIONAL! acheva Sulfatin.
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