Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique

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Le vingtième siècle: la vie électrique: краткое содержание, описание и аннотация

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— Et vous vous ôtes sauvé?

— Non, je suis entré. Sulfatin, comme réveillé en sursaut, a bien vite arrêté son phonographe et m’a dit gravement : « Encore l’Académie des sciences de Chicago qui me communique quelques objections relatives à nos dernières applications de l'électricité... Ces savants américains sont des ânes ! » Vous pensez si j’ai dû me retenir pour garder mon sérieux ; ils ont une jolie voix, ses savants américains ! Eh bien ! nous allons rire un peu, si vous voulez me suivre jusqu’au cabinet de Sulfatin; je crois que je lui ai préparé une petite surprise...

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— Qu’avez-vous fait?»

Georges s’arrêta sur le seuil du laboratoire.

« Quand j’y songe, j’ai peut-être été un peu loin...

— Comment cela ?

— Ma foi, je dois vous l’avouer, j’ai manqué de délicatesse; pendant

que Sulfatin avait le dos tourné je lui ai volé le cliché phonographique du - фото 141

que Sulfatin avait le dos tourné, je lui ai volé le cliché phonographique du savant américain, et...

— Et?

— Et je l’ai fait reproduire à cent cinquante exemplaires, que j’ai placés dans les phonographes du laboratoire de physique, reliés par un fil; j’ai tout préparé, c’est très simple; tout à l'heure, Sulfatin,en s’asseyant dans son fauteuil, établira le courant et cent cinquante phonographes lui répéteront ee que disait l’autre jour le savant américain...

— Mon Dieu! pauvre M. Sulfatin; qu’avez-vous fait? Vite, enlevez ce fil... »

Georges hésitait.

" Vous croyez que j’ai été un peu trop loin?... Mais il est trop tard, voiei Sulfatin ! »

Dans le grand laboratoire où, devant des installations diverses, parmi des appareils de toutes tailles, aux formes les plus étranges, au milieu d’un formidable encombrement de livres, de papiers, de cornues et d’instruments, travaillent une quinzaine de graves savants, plus ou moins barbus, mais tous chauves, enfoncés dans les méditations ou suivant, attentifs, des expériences en train, Sulfatin venait d'entrer, marcliant lentement, la main gauche derrière le dos et se tapotant le bout du nez de l’index de la main droite, ce qui était chez lui signe de profonde méditation.

Il alla, sans que personne levât la tête, jusqu’à son coin particulier et lentement tira son fauteuil. Il fut quelque temps à prendre sa place, il remuait sur la grande table des papiers et des appareils. Georges, voyant qu’il tardait à s’asseoir, allait s’élancer et couper le fil pour arrêter sa mauvaise plaisanterie, mais tout â coup Sulfatin, toujours d’un air préoceupé, se laissa tomber sur son siège.

Ce fut eomme un coup de théâtre.

Drinn! drinn! drinn !

Cette sonnerie électrique à tous les phonographes fît lever la tète à tout le monde. Sulfatin regarda d’un air stupéfait le petit phonographe placé sur sa table. La sonnerie s’arrêta et immédiatement tous les phonographes parlèrent avec ensemble :

« Sulfatin! mon ami, tu es charmant et délicieux! je t'adore et je jure de n’adorer jamais que toi! ! ! Sulfatin! mon ami, tu es charmant et délicieux! je t’adore et je jure... Sulfatin! mon ami, tu es charmant et délicieux... »

Les phonographes ne s'arrêtaient plus et, dès qu’ils arrivaient à l’exclamation finale, accentuée avec énergie, reprenaient le commencement de la phrase, doucement modulé!

Tous les savants s’étaient dérangés de leurs méditations ou avaient quitté leurs expériences; debout, aussi ahuris que pouvait l’être Sulfatin, ils regardaient alternativement leur collègue et les phonographes iudiserets.

Enfin, quelques-uns, les plus vieux, éclatèrent de rire en jetant un coup d’œil malicieux à Sulfatin, tandis que les autres rougissaient, se renfrognaient tout de suite et fronçaient les sourcils, l’air indigné et presque personnellement offensés.

« Sulfatin ! mon ami, tu es charmant et dé... »

Les phonographes s’arrêtèrent, Sulfatin venait de couper le fil.

Profitant du trouble général, Georges et Estelle refermèrent la porte

sans avoir été aperçus ils se sauvaient pendant que retentissait encore dans - фото 142

sans avoir été aperçus ; ils se sauvaient pendant que retentissait encore dans la salle un brouhaha d’exclamations et de protestations. Des oh ! — des ah ! — des : C'est un peu fort !C'est scandaleux !Quelles turpitudes!...Vnm compromettez la science française !

« Pauvre M. Sulfatin! fit Estelle.

— Bah ! il trouvera une explication !... répondit Georges, et vous voyez, ma chère Estelle, que le phonographe a du bon; il enregistre les serments que l’on peut se faire répéter éternellement ou faire entendre, comme un reproche, s’il y a lieu, à l’infidèle; il ne laisse pas se perdre et s’envoler la musique délicieuse de la voix de la bien-aimée et il la rend à notre oreille charmée dès que nous le désirons... Savez-vous, ma chère Estelle, que j'ai pris quelques clichés de votre voix sans que vous vous en doutiez et que, de temps en temps, le soir, je me donne le plaisir de les mettre au phonographe ?

IV Grande soirée artistique et scientifique à lhôtel Philox Lorris Où lon - фото 143 IV Grande soirée artistique et scientifique à lhôtel Philox Lorris Où lon - фото 144

IV

Grande soirée artistique et scientifique à l'hôtel Philox Lorris. — Où l’on a la joie d’entendre les phonogrammes dos grands artistes de jadis. — Quelques invités. — Première distraction de Sulfatin. — Les phonographes malades.

M. Pliilox Lorris se préparait à donner la grande soirée artistique, musicale et scientifique dont la seule annonce avait surexcité la curiosité de tous les mondes. Devant une assemblée choisie, réunissant le Tout-Paris académique et le Tout-Paris politique, toutes les notabilités de la science et des Parlements, devant les chefs de partis, les ministres, devant le chef de cabinet, l’illustre Arsène des Marettes, à la parole puissante, il compte, après la partie artistique, exposer, dans une rapide revue des nouveautés scientifiques, ses inventions récentes et jeter tout coup l’idée du grand médicament national, intéresser les ministres, enlever les sympathies du monde parlementaire, lancer tous les journaux, représentés à cette soirée par leurs principaux rédacteurs et leurs reporters, sur cette immense, philanthropique et patriotique entreprise de la régénération d’une race fatiguée et surmenée, d’un peuple de pâles énervés, par le prodigieux coup de soleil revivifiant du grand médicament microcidide, dépuratif, tonique, antianémique et national, agissant à la fois sur les organismes par inoculation et par ingestion !

Tel est le but de Philox Lorris. Après le concert, dans une conférence avec exemples et expériences, Philox Lorris exposera lui-même sa grande affaire; le coup de théâtre sera l’apparition du malade de Sulfatin, M. Adrien La Iléronnière, que tout le monde a connu, que l’on a vu, quelques mois auparavant, tombé au dernier degré de l’avaehissement et de la décadence physique. Aucun soupçon de supercherie ne peut naître dans l’esprit de personne, celui qui fournit la preuve vivante et éclatante des assertions de l'inventeur, le sujet enfin, n’est pas un pauvre diable quelconque et anonyme. Tout le monde a déploré la perte de cette haute intelligence sombrée presque dans une sénilité prématurée, et l’on va voir reparaître 31. La Iléronnière restauré de la plus complète façon au physique comme au moral, réparé physiquement et intellectuellement, redevenu déjà presque ce qu’il était autrefois!...

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