Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
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M. Philox Lorris s’est déchargé du soin des divertissements frivoles, de la partie artistique sur M meLorris, assistée de Georges et d’Estelle Lacombe.
« A vous le grand ministère de la futilité, leur a-t-il dit gracieusement, à vous toutes ces babioles; seulement, j'entends que ce soit bien et je vous ouvre pour cela un crédit illimité. »
Georges, ayant carte blanche, ne lésina pas.
Il ne se contenta pas des simples petits phonogrammes suffisant aux soirées de la petite bourgeoisie, des clichés musicaux ordinaires, des collections de « Chanteurs assortis », de « Voix d'or », que l’on vend par boites de douze chez les marchands, comme on vend, pour soirées plus sérieuses, des boites de « douze tragédiens célèbres », « douze avocats célèbres », etc.
Il consulta quelques-uns des maestros illustres du jour, et il réunit à grands frais les phonogrammes des plus admirables chanteurs et des cantatrices les plus triomphantes d’Europe ou d’Amérique, dans leurs morceaux les plus fameux, et, ne se contentant pas des artistes contemporains, il se procura des plhonogrammes des artistes d’autrefois, étoiles éteintes, astres perdus. Il obtint même du musée du Conservatoire des clichés de voix d’or du siècle dernier, lyriques et dramatiques, recueillis lors de l’invention du phonographe. C’est ainsi que les invités de Philox Lorris devaient entendre Adelina Patti dans ses plus exquises créations, et Sarah Bernhardt détaillant perle à perle les vers d’Hugo, ou rugissant les cris de passion farouche des drames de Sardou. Et combien d’autres parmi les grandes artistes d’autrefois, M meMiolan-Carvalho, Krauss, Christine Nilsson, Thérésa, Richard, etc...
Quelques marchands peu scrupuleux essayèrent bien de placer des morceaux de Talma et de Rachel, de Duprez et de la Malibran ; mais Georges avait sa liste avec chronologie bien établie et il ne se laissa pas prendre à ces clichés frauduleux de voix éteintes bien avant le phonographe, petites tromperies constituant de véritables faux phonographiques, auxquelles tant de bourgeois et de dilettanti de salon se laissent prendre.

Le grand soir arrivé, tout le quartier de l’hôtel Philox Lorris s’illumina, dès la tombée de la nuit, de la plus prestigieuse explosion de feux électriques dessinant comme une couronne de comètes flamboyantes autour et au-dessus du vaste ensemble de bâtiments de l’hôtel et des laboratoires. Cela formait ainsi au-dessus du quartier comme une réduction des anneaux de la planète Saturne. Bientôt ces flots de lumière furent traversés par des arrivées d’aérocabs de haute allure, aux élégantes proportions, amenant des invités de tous les points de l’horizon, de véhicules aériens des formes les plus nouvelles... Dans la foule, le service d’ordre était admirablement fait par des gardes civiques à hélicoptères, circulant constamment autour des débarcadères, maintenant à distance les aéronefs non munies de cartes.
Le flot des notabilités de tous les mondes, en uniformes divers ou revêtues de l’habit, des dames en superbes toilettes endiamantées, se répandit du débarcadère aérien dans les salons par les élégants praticables, remplaçant les ascenseurs pour ee jour-là.
Il nous suffit de jeter indiscrètement les yeux sur le carnet d'une reporteuse du grand journal téléphonique l'Epoque, que nous rencontrons dès l’entrée, pour avoir les noms des principaux personnages que nous aurons l’honneur de croiser dans les salons de M. Philox Lorris.

Déjà sont arrivés, entre autres illustrations :
M mePonto, la cheffesse du grand parti féminin, actuellement députée du XXXIII earrondissement de Paris.
M. Ponto, le banquier milliardaire, organisateur de tant de colossales entreprises, comme le grand Tube transatlantique franco-américain et le Pare européen d'Italie.

M. Philippe Ponto, l’illustre constructeur du sixième continent, en ce moment à Paris pour des achats considérables de fers et fontes devant renforcer l’ossature des immenses territoires créés en soudant l’un à l’autre, à travers les bras de mer desséchés, les archipels polynésiens.
M. Arsène des Marettes, député du XXXIX earrondissement, l'homme d Etat, le grand orateur qui tient entre ses mains les ficelles de toutes les combinaisons ministérielles.

Le vieux feld-maréchal Zagovicz, ex-généralissime des forces européennes qui repoussèrent, en 1911, la grande invasion chinoise et anéantirent, après dix-huit mois de combats dans les grandes plaines de Bessarabie

et de Roumanie, les deux armées de sept cent mille Célestes chacune, pourvues d'un matériel de guerre bien supérieur à ce que nous possédions alors et conduites à la conquête de la pauvre Europe par des mandarins asiatiques et américains.
Ce vieux débris des guerres d’autrefois est encore admirablement conservé malgré ses quatre-vingt-cinq ans et domine de sa haute taille, toujours droite, les grêles figures de nos ingénieurs généraux, toujours penchés sur les livres.
Le célébrissime Albertus l’alla, photo-picto-mécanicien, membre de l’institut, l'immense artiste qui obtint au dernier Salon un si grand suceès avec son tableau animé la Mort de César, où l’on voit les personnages se mouvoir et les poignards se lever et s’abaisser, pendant que les yeux des

meurtriers roulent avec une expression de férocité qui semble le dernier mot de la vérité dans l’art.
Son Excellence M. Arthur Lévy, due de Béthanie, ambassadeur de Sa Majesté Alphonse Y, roi de Jérusalem, qui a quitté tout simplement sou splendide chalet de Beyrouth, malgré les attractions de cette ravissante ville de bains en cette semaine des régates aériennes.
M. Ludovic Bonnard-Pacha, ancien syndic de la faillite de la Porte ottomane, directeur général de la Société des casinos du Bosphore.
Quelques-uns des huit cents fauteuils de l’Académie française, c’est-à-dire les plus illustres parmi les illustres de nos académeiens et académiciennes.
Le journaliste le plus considérable, celui dont les rois et les présidents sollicitent la protection ou la bienveillance en montant sur le trône, le rédacteur en clief de l' Epoque, M. Hector Piquefol, qui vient de se battre en duel avec l'archiduc héritier de Danubie, à cause de certains articles où il le morigénait vertement sur sa conduite, — et qui traite en ce moment avec le conseil des ministres récalcitrant du royaume de Bulgarie, pour le mariage du jeune prince royal.
L’honorable M 1meCoupard, de la Sarthe, sénatrice.
L'éminente M mela doctoresse Bardoz.
Un groupe nombreux d’anciens présidents de républiques sud-américaines et des îles, retirés après fortune faite, parmi lesquels Son Excellence le général Ménélas, qui abdiqua le fauteuil d’une république des Antilles après avoir réalisé tous les fonds d’un emprunt d’État émis en Europe. Le bon général, dans la haute estime qu'il professe pour notre pays, n'a pas voulu manger ses revenus ailleurs qu’à Paris.
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