William Gibson - Mona Lisa s'éclate

Здесь есть возможность читать онлайн «William Gibson - Mona Lisa s'éclate» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1990, ISBN: 1990, Издательство: J'ai Lu, Жанр: Киберпанк, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Mona Lisa s'éclate: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Mona Lisa s'éclate»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Une nouvelle macroforme est apparue dans le Conurb :
. Un gigantesque empilement de biopuces capables de reconstituer tous les savoirs, toutes les données de l’univers. Un fantastique instrument de pouvoir !
Tous les pirates de cyberspace sont à sa recherche. Mais qui le détient réellement ? Bobby, un génie du logiciel ? Dame 3Jane, l’héritière clonée de l’empire Tessier-Ashpool ? Ou Angie, vedette de cinéma, fille du savant Mitchell, le célèbre créateur des biopuces ?
L’enjeu est de taille ! Ils l’ignorent encore mais celui qui, au risque de sa vie, saura se rendre maître de l’aleph possèdera les clés d’un monde nouveau, un monde au-delà de l’humanité…

Mona Lisa s'éclate — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Mona Lisa s'éclate», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Elle bâilla, s’étira, et l’avion rebondit deux fois sur la piste en béton, rugit, se mit à ralentir. Eddy ne s’était même pas interrompu.

— Une voiture nous attend, coupa Prior.

— Alors, où va-t-on ? demanda Mona en ignorant le froncement de sourcils d’Eddy.

Prior lui offrit son sourire.

— À notre hôtel. (Il déboucla sa ceinture.) Nous y resterons quelques jours. J’ai peur qu’il ne vous faille en passer la majeure partie bouclée dans votre chambre.

— C’était compris dans notre accord, dit Eddy, comme si l’idée de la confiner dans sa chambre émanait de lui.

— Vous aimez les stims, Mona ? demanda Prior, souriant toujours.

— Bien sûr, fit-elle. Qui ne les aime pas ?

— Vous avez une préférence, Mona, une vedette favorite ?

— Angie, répondit-elle, un rien irritée. C’est évident, non ?

Le sourire s’agrandit encore.

— Bien. Nous allons vous trouver toutes ses dernières cassettes.

L’univers de Mona consistait pour l’essentiel en objets et en lieux qu’elle connaissait mais n’avait jamais réellement vus ou visités. Le cœur de la Conurb septentrionale ne sentait pas, dans les stims. Ils devaient couper ça au montage, de même qu’Angie n’avait jamais de migraines ou de règles douloureuses. En tout cas, ici ça sentait bel et bien. Comme Cleveland mais en pire. Elle avait cru au début, en quittant l’avion, que c’était juste l’odeur de l’aéroport mais depuis qu’ils étaient descendus de leur voiture pour entrer dans l’hôtel, ça avait augmenté. Et en plus, il faisait un froid de canard dans cette rue, et le vent mordait ses chevilles nues.

L’hôtel était plus grand que le Holiday Inn, mais plus vieux, aussi, estima-t-elle. Le hall était plus encombré que ceux des stims, mais il y avait une moquette bleue impeccable partout. Prior la fit attendre près d’une pub pour une station de détente en orbite tandis qu’Eddy et lui se rendaient à un long comptoir noir où siégeait une femme qui portait un badge en cuivre à son nom. Mona se sentait l’air cruche à poireauter ainsi, avec l’imper de plastique blanc que Prior l’avait obligée à mettre, comme s’il ne trouvait pas sa tenue à la hauteur. À peu près le tiers de la foule, dans le hall, était composé de Japonais, des touristes, se dit-elle. Tous semblaient équipés de matériel enregistreur vidéo ou holo, et quelques-uns avaient des unités de simstim à la ceinture. Ils n’avaient pourtant pas l’air d’avoir tant d’argent que ça. Elle croyait qu’ils étaient tous censés en avoir des masses. Peut-être qu’ils veulent pas le montrer. Malin, approuva-t-elle.

Elle vit Prior glisser sur le comptoir une carte à puce ; la femme au badge la prit et la fit coulisser le long d’une fente métallique.

Prior déposa son sac sur le lit (une large plaque de mousse expansée beige), puis il effleura un panneau, faisant s’ouvrir un mur de tentures.

— Ce n’est pas le Ritz, s’excusa-t-il, mais nous allons tâcher de vous installer confortablement.

Sans se compromettre, Mona répondit d’un vague borborygme. Elle connaissait le Ritz. C’était un fast-food de Cleveland et elle ne voyait vraiment pas le rapport.

— Tenez, dit-il, votre préférée.

Il se trouvait près de ta tête de lit capitonnée. Une platine à stims y était encastrée, avec une petite étagère sur laquelle étaient posés un jeu de trodes dans leur sachet en plastique et quatre ou cinq cassettes.

— Ce sont les dernières stims d’Angie.

Elle se demanda qui avait déposé les cassettes là, et s’ils avaient fait ça après que Prior lui eut demandé lesquelles elle préférait. Elle le gratifia d’un sourire de son cru et s’approcha de la fenêtre. La Conurb ressemblait à son image dans les stims ; la fenêtre était comme une carte postale holographique, avec ces tours dont elle ignorait les noms mais qu’elle savait être fameuses.

Le gris des dômes, géodes mouchetées de blanc par la neige, et derrière, le gris du ciel.

— Heureuse, bébé ? demanda Eddy, arrivant derrière elle et lui posant les mains sur les épaules.

— Ils ont des douches, ici ?

Prior rit. D’un haussement d’épaules, elle se libéra d’Eddy, prit son sac et entra dans la salle de bains. Ferma et verrouilla la porte. Elle entendit Prior rire à nouveau et Eddy repartir dans ses explications. Elle s’assit sur le siège des toilettes, ouvrit le sac, et sortit la trousse de maquillage où elle planquait son wiz. Il lui en restait quatre cristaux. Apparemment, ça suffirait ; avec trois, déjà, c’était bon, mais quand elle descendait à deux, elle cherchait en général à compenser. Elle ne touchait pas trop aux jumpers , pas tous les jours en tout cas, sauf ces derniers temps, mais c’était parce que la Floride commençait à lui prendre la tête.

À présent, elle décida qu’elle pouvait se mettre à réduire la dose, tout en faisant tomber, d’une chiquenaude, un cristal du flacon. On aurait dit un bonbon acidulé jaune ; vous deviez l’écraser puis le moudre entre deux voiles de nylon. Il s’en dégageait alors comme une odeur d’hôpital.

Tous deux étaient partis quand elle sortit de la douche. Elle y était restée jusqu’à ce qu’elle en ait marre, ce qui avait pris un bout de temps. En Floride, elle se servait généralement des douches dans les piscines publiques ou les gares routières, celles qui fonctionnaient avec des jetons. Elle supposa que celle-ci devait être équipée d’une espèce de dispositif qui mesurait les litres dépensés et les reportait sur votre note ; c’est ainsi en tout cas que ça marchait à l’Holiday Inn. Il y avait un gros filtre blanc au-dessus de la pomme en plastique et, sur le carrelage, un autocollant avec un œil et une larme, genre : d’accord pour la douche mais gaffe à ne pas s’en mettre dans les yeux, comme pour l’eau des piscines. Il y avait une rangée de buses chromées encastrées dans le carrelage et quand on pressait le bouton situé en dessous, on avait du shampooing, du gel moussant, du savon liquide, de l’huile de bain. Chaque fois, un petit voyant rouge s’allumait près du bouton, parce que là aussi, ça allait sur la note. Elle était contente qu’ils soient partis parce qu’elle aimait bien se retrouver seule, propre et dans les vapes. Ça ne lui arrivait pas souvent d’être seule, sauf dans la rue, et ce n’était pas la même chose. Elle laissa des empreintes humides sur la moquette beige en se rendant à la fenêtre. Elle s’était drapée dans une grande serviette de bain assortie au lit avec une inscription rasée dans l’épaisseur du tissu-éponge, sans doute le nom de l’hôtel.

Il y avait une tour démodée deux rues plus loin et les angles de son clocheton pointu avaient été creusés pour en faire une espèce de montagne, avec herbe et rochers, et même une chute d’eau qui cascadait sur la rocaille. Ça la fit sourire, d’imaginer que quelqu’un avait pris toute cette peine. Des panaches de vapeur s’élevaient de l’eau quand celle-ci frappait la roche. Elle ne pouvait toutefois dégringoler comme ça jusque dans la rue, ça aurait coûté trop cher. Elle supposa qu’ils devaient la pomper pour la réutiliser, en circuit fermé.

Une forme grise bougea la tête, là-bas, agitant ses grosses cornes enroulées comme si elle la regardait. Mona recula d’un pas sur la moquette et plissa les yeux. Une espèce de bélier, mais ça devait être un automate, un hologramme ou un truc dans le genre. Il remua la tête et se mit à brouter l’herbe. Mona rit.

Elle sentait le wiz derrière ses chevilles et en travers de ses omoplates, un picotement froid, et cette odeur d’hôpital au fond de sa gorge.

Elle avait déjà eu la trouille, mais pas cette fois-ci.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Mona Lisa s'éclate»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Mona Lisa s'éclate» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


William Gibson - Lumière virtuelle
William Gibson
William Gibson - Comte Zéro
William Gibson
William Gibson - Mona Liza Turbo
William Gibson
William Gibson - Neuromancer
William Gibson
William Gibson - Mona Lisa Overdrive
William Gibson
William Gibson - Neurománc
William Gibson
libcat.ru: книга без обложки
William Gibson
William Gibson - Johnny Mnemonic
William Gibson
libcat.ru: книга без обложки
William Gibson
Отзывы о книге «Mona Lisa s'éclate»

Обсуждение, отзывы о книге «Mona Lisa s'éclate» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x