William Gibson - Mona Lisa s'éclate

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Mona Lisa s'éclate: краткое содержание, описание и аннотация

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Une nouvelle macroforme est apparue dans le Conurb :
. Un gigantesque empilement de biopuces capables de reconstituer tous les savoirs, toutes les données de l’univers. Un fantastique instrument de pouvoir !
Tous les pirates de cyberspace sont à sa recherche. Mais qui le détient réellement ? Bobby, un génie du logiciel ? Dame 3Jane, l’héritière clonée de l’empire Tessier-Ashpool ? Ou Angie, vedette de cinéma, fille du savant Mitchell, le célèbre créateur des biopuces ?
L’enjeu est de taille ! Ils l’ignorent encore mais celui qui, au risque de sa vie, saura se rendre maître de l’aleph possèdera les clés d’un monde nouveau, un monde au-delà de l’humanité…

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Prior mit son sac bleu dans une navette blanche au toit rayé et elle grimpa aussitôt derrière, remarquant les voix ténues en espagnol qui provenaient du casque du chauffeur cubain. Puis Eddy empila les valises en croco et monta ensuite, avec Prior. Ils gagnèrent la piste sous des trombes de pluie.

L’avion n’était pas comme ceux qu’elle connaissait par la stim : ces longs bus à l’intérieur luxueux, avec des tas de sièges. C’était un petit truc noir aux ailes pointues, décharnées, avec des hublots qui lui donnaient l’air de cligner des yeux.

Elle gravit quelques marches en métal et découvrit un habitacle avec quatre sièges et la même moquette grise partout, parois et plafond – ambiance propre, fraîche et grise. Eddy monta derrière elle et s’installa dans un fauteuil comme s’il faisait ça tous les jours, desserrant sa cravate et étendant les jambes. Prior pressa des boutons près de la porte qui se referma avec un soupir.

Mona regarda, derrière les petits hublots ruisselants, les lumières de la piste se refléter sur le béton mouillé.

Elle songea : T’es descendue ici par le train. New-York, Atlanta, puis la correspondance.

L’avion frémit. Elle sentit craquer la carlingue quand les moteurs vrombirent.

Elle s’éveilla brièvement, deux heures plus tard, dans la cabine obscure, bercée par le long grondement des réacteurs. Eddy s’était endormi, la bouche entrouverte. Peut-être que Prior dormait lui aussi, à moins qu’il n’ait simplement fermé les yeux, elle n’aurait su le dire.

À moitié revenue dans un rêve qu’elle aurait oublié au matin, elle entendit le son de cette radio texane, fading des cordes d’acier étirées comme une migraine.

9. DANS LE MÉTRO

Jubilee et Bakerloo, Circle et District. Kumiko déchiffra le petit plan plastifié que lui avait donné Pétale et elle frissonna. Le quai de béton semblait irradier le froid à travers les semelles de ses bottes.

— Putain, c’que c’est vieux, remarqua négligemment Sally Shears.

Ses lunettes reflétaient un mur convexe recouvert d’une chape de carreaux de faïence blanche.

— Je te demande pardon ?

— Le métro.

Une écharpe écossaise neuve était nouée sous le menton de Sally et quand elle parlait, son haleine était blanche.

— Tu sais ce qui me tracasse ? C’est quand tu les vois, des fois, recoller de nouveaux carreaux dans ces stations, sans enlever d’abord les anciens. Ou bien quand ils forent un trou dans le mur pour passer des câbles et que tu vois toutes ces couches de carrelage superposées…

— Oui ?

— Parce que ça devient de plus en plus étroit, tu comprends ? Comme des dépôts dans les artères…

— Oui, fit Kumiko, d’un ton dubitatif. Je vois… Ces garçons, Sally, que signifie leur costume, s’il te plaît ?

— Ce sont des Jacks. Ils s’appellent les Jack Draculas.

Les quatre Jack Draculas étaient blottis comme des corbeaux sur le quai opposé. Ils portaient des impers noirs quelconques et des bottes de combat passées au cirage noir, lacées jusqu’aux genoux. L’un d’eux se tourna pour parler à son voisin et Kumiko vit que ses cheveux formaient une natte tenue par une petite pince noire.

— On l’a pendu, poursuivait Sally. Après la guerre.

— Qui ça ?

— Jack Dracula. Il y a eu des pendaisons publiques pendant un temps, après la guerre. Les Jacks, t’as intérêt à les éviter. Y détestent tout ce qui est étranger…

Kumiko aurait bien aimé accéder à Colin, mais le Maas-Neotek était planqué derrière un buste en marbre dans la pièce ou Pétale servait leurs repas et puis le train arriva, la surprenant par le grondement archaïque des roues en métal sur le rail d’acier.

Sally Shears sur fond de l’architecture en patchwork de la cité, ses lunettes reflétant la confusion londonienne, chaque période résultant d’une sélection par l’argent, le feu, la guerre.

Kumiko, déjà perdue après trois changements de trains rapides et apparemment aléatoires, se laissa traîner au gré d’une séquence de courses en taxi. Elles bondissaient d’une voiture, entraient dans le premier grand magasin, le quittaient par la première issue disponible pour s’engouffrer dans un autre taxi.

— Harrod’s, dit à un moment Sally, alors qu’elles traversaient à grands pas un hall carrelé, ornementé, aux colonnes marmoréennes.

Kumiko loucha devant les énormes rôtis et les jarrets bien rouges présentés en piles sur des comptoirs en marbre, se demandant s’ils n’étaient pas en plastique. Mais elles étaient déjà ressorties et Sally hélait le taxi suivant.

— Covent Garden, dit-elle au chauffeur.

— Excuse-moi, Sally, mais qu’est-ce qu’on fait ?

— On essaye de se perdre.

Sally buvait du cognac brûlant dans un minuscule café sous la verrière rayée de neige de la place. Kumiko avait pris du chocolat.

— On est perdues, Sally ?

— Ouais. Enfin, j’espère.

Elle avait l’air plus vieille, aujourd’hui, estima Kumiko ; avec des rides de tension ou de fatigue aux commissures des lèvres.

— Sally, c’est quoi ce que tu fais ? Ton ami a demandé si tu étais déjà à la retraite…

— Je suis une femme d’affaires.

— Et mon père, c’est un homme d’affaires ?

— Ton père est un vrai homme d’affaires, ma chérie. Dans un autre genre. Moi, je suis une indépendante. Je fais surtout des investissements.

— Dans quoi ?

— D’autres indépendantes. (Elle haussa les épaules.) Tu es d’humeur curieuse, aujourd’hui ?

Elle sirota son cognac.

— Tu m’as conseillé d’être ma propre espionne.

— Un excellent conseil. Vas-y mollo, tout de même.

— Est-ce que t’habites ici, à Londres ?

— Je voyage.

— Est-ce que Swain est aussi un « indépendant » ?

— Il croit l’être. Il joue de son influence, tourne avec le vent ; c’est nécessaire, ici, quand on veut travailler, mais ça me porte sur les nerfs.

Elle éclusa le reste du cognac et se pourlécha les lèvres.

Kumiko frissonna.

— Faut pas que Swain te flanque la trouille. Yanaka n’en ferait qu’une bouchée pour son petit déjeuner…

— Non, je repensais à ces garçons dans le métro. Si maigres…

— Les Draculas.

— Une bande ?

Bosozuku , dit Sally avec la prononciation correcte. (Une « tribu errante » ? En tout cas, comme une tribu. Ce n’était pas le mot exact mais Kumiko croyait voir la distinction.) Ils sont maigres parce qu’ils sont pauvres.

Elle fit signe au garçon de lui servir un second cognac.

— Sally, dit Kumiko, pour venir ici, le chemin qu’on a pris, les trains et les taxis, c’était pour être sûres de ne pas être suivies ?

— On n’est jamais sûr de rien.

— Mais quand on est allées voir Tic-Tac, tu n’as pris aucune précaution. On aurait pu être filées sans peine. Tu engages Tic-Tac pour espionner Swain, et pourtant tu ne prends aucune garantie. Par contre, pour m’amener ici tu déploies un luxe incroyable de précautions. Pourquoi ?

Le serveur déposa devant elle un verre fumant.

— Tu es une sacrée petite futée, toi, pas vrai ? (Elle se pencha pour inhaler les vapeurs de cognac.) C’est comme ça, vu ? Avec Tic-Tac, peut-être que j’essaie de créer un peu d’action.

— Mais Tic-Tac s’inquiète d’être découvert par Swain.

— Swain ne le touchera pas, pas s’il sait qu’il travaille pour moi.

— Pourquoi ?

— Parce qu’il sait que je pourrais le tuer.

Elle leva son verre, l’air soudain plus heureuse.

— Tuer Swain ?

— C’est exact.

Elle but.

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