Terry Pratchett - Le huitième sortilège

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Le huitième sortilège: краткое содержание, описание и аннотация

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Octogénaire, borgne, chauve et édenté, Cohen le Barbare, le plus grand héros de tous les temps réussira-t-il à tirer Deuxfleurs et Rincevent des griffes de leurs poursuivants ?
Question capitale, car le tissu même du temps et de l’espace est sur le point de passer dans l’essoreuse. Une étoile rouge menace de percuter le Disque-Monde et la survie de celui-ci est entre les mains du sorcier calamiteux : dans son esprit (très) brumeux se tapit en effet le… huitième sortilège !
La suite de l’épopée la plus démente de la Fantasy, avec, dans les seconds rôles, une distribution prestigieuse : le Bagage, l’In-Octavo, Herrena la harpie, Kwartz le troll, Trymon l’enchanteur maléfique et, naturellement, La Mort...

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« D’accord. Allez, viens. »

Deuxfleurs sortit en plein soleil, dont la lumière était un peu trop forte à son goût, et déambula dans les rues. Tout paraissait neuf et frais, même les odeurs, mais apparemment il n’y avait pas encore beaucoup de monde levé. La nuit avait été longue.

Il trouva Rincevent au pied de la Tour de l’Art ; il dirigeait une équipe d’ouvriers qui avaient fixé une espèce de portique sur le toit et descendaient les mages pétrifiés au sol. Un singe avait l’air de le seconder, mais Deuxfleurs n’avait pas la tête à se laisser surprendre par quoi que ce soit.

« On pourra les dépétrifier ? » demanda-t-il.

Rincevent regarda autour de lui. « Quoi ? Oh, c’est toi. Non, ça m’étonnerait. De toute façon, ils ont laissé tomber ce pauvre vieux Wert, j’en ai peur. Une chute de cent cinquante mètres sur les pavés.

— Tu pourras faire quelque chose ?

— De la bonne rocaille. » Rincevent se retourna et fit des signes aux ouvriers.

« Tu es d’excellente humeur, fit Deuxfleurs avec une nuance de reproche dans la voix. Tu n’es pas allé te coucher ?

— C’est drôle, je n’arrivais pas à dormir, dit Rincevent. Je suis sorti respirer l’air frais, et personne n’avait l’air de savoir quoi faire, alors j’ai comme qui dirait rassemblé des gens (il montra le bibliothécaire qui tenta de lui saisir les doigts) et j’ai pris les choses en main. Belle journée, hein ? L’air, on dirait du vin.

— Rincevent, j’ai décidé de…

— Tu sais, je crois que je pourrais me réinscrire, reprit-il joyeusement. Je crois que j’y arriverais, cette fois. Je me vois bien me lancer dans la magie et réussir mes examens. On dit qu’avec une mention très bien on n’a plus de souci à se faire pour l’avenir…

— Parfait, parce que…

— Surtout que ce ne sont pas les places qui manquent au sommet, maintenant que tous les gros bonnets vont servir de butoirs de portes, et…

— Je rentre chez moi.

— … un gars malin qui a déjà vécu pourrait… Quoi ?

— Oook ?

— J’ai dit que je rentre chez moi, répéta Deuxfleurs tout en cherchant poliment à se débarrasser du bibliothécaire qui insistait pour l’épouiller.

— Où ça, chez toi ? demanda Rincevent, étonné.

— Le chez moi qui est chez moi. Mon chez moi à moi. Là où j’habite, expliqua Deuxfleurs, penaud. De l’autre côté de la mer. Tu sais bien. Là d’où je viens. Voulez-vous bien cesser, je vous prie ?

— Oh.

— Oook ? »

Il y eut une pause. Puis Deuxfleurs reprit :

« Tu vois, la nuit dernière, l’idée m’est venue, j’ai réfléchi, disons… voyager et voir des choses, c’est bien, mais il y a encore moyen de beaucoup s’amuser une fois que c’est fait. Tu sais, ranger toutes les images dans un livre et retrouver des souvenirs.

— Non ?

— Oook ?

— Oh, si. L’important, quand on a beaucoup de choses à retenir, c’est qu’il faut ensuite s’installer quelque part où se les rappeler, tu vois ? Il faut s’arrêter. On n’a jamais vraiment voyagé tant qu’on n’est pas rentré chez soi. Je crois que c’est ça que je veux dire. »

Rincevent se repassa la phrase dans la tête. Ça n’avait pas l’air plus clair la seconde fois que la première.

« Oh, refit-il. Bon, très bien. Si tu le sens comme ça. Tu pars quand, alors ?

— Aujourd’hui, je pense. Il doit bien y avoir un bateau qui va dans ma direction.

— Sûrement », dit gauchement Rincevent. Il se regarda les pieds. Il regarda en l’air. Il se racla la gorge.

« On en a vu de rudes ensemble, hein ? fit Deuxfleurs qui lui donna un coup de coude dans les côtes.

— Ouais, dit Rincevent en grimaçant ce qui ressemblait à un sourire.

— Tu n’es pas fâché, n’est-ce pas ?

— Qui ça ? moi ? Bon sang, non. J’ai mille choses à faire.

— Tout est bien, alors. Écoute, on va prendre un petit déjeuner et après on descendra sur les quais. »

Rincevent approuva d’une tête sinistre, se tourna vers son assistant et tira une banane de sa poche.

« Tu as compris maintenant, tu prends le relais, marmonna-t-il.

— Oook. »

* * *

En vérité, pas un seul bâtiment n’appareillait pour une quelconque destination proche de l’Empire agatéen, mais c’était un détail secondaire car Deuxfleurs compta tout bonnement des pièces d’or dans la main du premier capitaine de bateau à peu près potable jusqu’à ce que l’homme vît soudain tous les avantages d’un changement de programme.

Rincevent attendit sur le quai que Deuxfleurs ait fini de verser au capitaine une bonne quarantaine de fois la valeur de son navire.

« Ça y est, c’est arrangé, dit le touriste. Il va me débarquer aux îles Brunes, et de là je trouverai facilement un bateau.

— Merveilleux », fit Rincevent.

Deuxfleurs parut réfléchir un moment. Puis il ouvrit le Bagage et sortit un sac d’or.

« Tu as vu Cohen et Bethan ? demanda-t-il.

— Je crois qu’ils sont partis se marier, répondit le mage. J’ai entendu Bethan dire que c’était maintenant ou jamais.

— Bon, quand tu les verras, donne-leur ça, dit Deuxfleurs en lui tendant le sac. Je sais que ça coûte cher de s’installer, au début. »

Deuxfleurs n’avait jamais compris grand-chose aux écarts incommensurables entre les cours du change. Le sac aurait facilement permis à Cohen de s’installer à la tête d’un petit royaume.

« Je le remettrai à la première occasion, dit-il, et à sa surprise il s’aperçut qu’il le pensait.

— Bon. J’ai eu l’idée de t’offrir quelque chose, à toi aussi.

— Oh, ce n’est pas…»

Deuxfleurs farfouilla dans le Bagage et tira un grand sac. Il se mit à y entasser ses vêtements, son argent et sa boîte à images, jusqu’à ce que le coffre fût vide. La dernière chose qu’il mit dans son sac, ce fut sa boîte-souvenir à cigarettes musicale, au couvercle incrusté de coquillages, soigneusement enveloppée dans du papier de soie.

« Il est à toi, dit-il en refermant le Bagage. Je n’en aurai plus vraiment besoin, et de toute façon il ne logera pas sur mon armoire.

— Quoi ?

— Tu n’en veux pas ?

— Ben, je… évidemment, mais… il est à toi. C’est toi qu’il suit, pas moi.

— Bagage, dit Deuxfleurs, ça, c’est Rincevent. Tu es à lui, compris ? »

Le Bagage étendit lentement les jambes, se retourna très posément et regarda Rincevent.

« Je crois qu’il n’appartient à personne d’autre qu’à lui-même, en réalité, dit Deuxfleurs.

— Oui, fit Rincevent d’une voix hésitante.

— Bon, alors voilà », dit Deuxfleurs. Il tendit la main. « Au revoir, Rincevent. Je t’enverrai une carte postale une fois rentré. Enfin, quelque chose.

— Oui. Si jamais tu repasses par ici, on saura toujours où me trouver.

— Oui. Bon. Alors voilà.

— Voilà, c’est ça.

— C’est ça.

— Ouaip. »

Deuxfleurs gravit la planche d’embarquement, que l’équipage impatient hissa à bord derrière lui.

Le tambour de nage donna la cadence et le bateau gagna lentement les eaux turbides de l’Ankh, qui avaient retrouvé leur ancien niveau, puis il prit la marée et vira vers le large.

Rincevent garda les yeux sur lui jusqu’à ce qu’il ne fût plus qu’un point. Puis il les baissa sur le Bagage. Le Bagage le fixa à son tour.

« Écoute, dit-il. Va-t-en. Je te rends la liberté, tu comprends ? »

Il lui tourna le dos et s’éloigna à grandes enjambées. Au bout de quelques secondes il eut conscience de pas menus derrière lui. Il pivota d’un bloc.

« J’ai dit que je ne voulais pas de toi ! » le rembarra-t-il sèchement, et il lui flanqua un coup de pied.

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