Terry Pratchett - Le huitième sortilège

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Le huitième sortilège: краткое содержание, описание и аннотация

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Octogénaire, borgne, chauve et édenté, Cohen le Barbare, le plus grand héros de tous les temps réussira-t-il à tirer Deuxfleurs et Rincevent des griffes de leurs poursuivants ?
Question capitale, car le tissu même du temps et de l’espace est sur le point de passer dans l’essoreuse. Une étoile rouge menace de percuter le Disque-Monde et la survie de celui-ci est entre les mains du sorcier calamiteux : dans son esprit (très) brumeux se tapit en effet le… huitième sortilège !
La suite de l’épopée la plus démente de la Fantasy, avec, dans les seconds rôles, une distribution prestigieuse : le Bagage, l’In-Octavo, Herrena la harpie, Kwartz le troll, Trymon l’enchanteur maléfique et, naturellement, La Mort...

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Une nouvelle pause, puis une conférence de chuchotements embarrassés.

« Nous… euh… avons été enfermés, dit la voix avec réticence.

— Comment ça ? Avec l’In-Octavo ? »

Chuchotis, chuchotas.

« L’In-Octavo, à vrai dire, n’est plus ici, à vrai dire, reprit lentement la voix.

— Oh. Mais vous, vous y êtes ? fit Rincevent aussi poliment que possible tout en souriant comme un nécrophile dans une morgue.

— Il semble que ce soit le cas.

— On peut faire quelque chose pour vous ? demanda Deuxfleurs d’une voix anxieuse.

— Vous pourriez essayer de nous faire sortir.

— Est-ce qu’on peut crocheter la serrure ? demanda Bethan.

— Pas la peine, dit Rincevent. Parfaitement inviolable.

— Je pense que Cohen y serait arrivé, dit Bethan, sincère. Où qu’il soit.

— Le Bagage aurait tôt fait de la défoncer, renchérit Deuxfleurs.

— Enfin, c’est comme ça, dit Bethan. Sortons respirer l’air frais. Plus frais en tout cas. » Elle fit volte-face pour s’en aller.

« Attendez, attendez, fit Rincevent. C’est toujours pareil, hein ? Ce vieux Rincevent est incapable de la moindre idée, pas vrai ? Oh, non, ce n’est qu’un bouche-trou, voilà. Flanquez-lui donc un coup de pied au passage. Ne comptez pas sur lui, c’est…

— D’accord, fit Bethan. On vous écoute, alors.

— … une nullité, un raté, rien qu’un… quoi ?

— Comment allez-vous ouvrir la porte ? » demanda Bethan.

Rincevent la regarda, bouche bée. Puis il regarda la porte. Elle était vraiment très solide et la serrure se donnait un air supérieur.

Mais il était déjà entré, une fois, il y avait longtemps. L’étudiant Rincevent avait poussé la porte qui s’était ouverte, et un instant plus tard le Sortilège lui avait sauté dans la tête et gâché l’existence.

« Écoute, fit une voix de l’autre côté de la porte, aussi aimablement que possible. Tu vas nous chercher un mage, tu es un brave garçon. »

Rincevent prit une profonde inspiration.

« Reculez, grinça-t-il.

— Quoi ?

— Trouvez quelque chose pour vous cacher derrière, aboya-t-il d’une voix à peine tremblante. Vous aussi, dit-il à Bethan et Deuxfleurs.

— Mais vous ne pouvez pas…

— Je ne rigole pas !

— Il ne rigole pas, confirma Deuxfleurs. Cette petite veine sur le côté de son front, vous savez, quand elle bat comme ça, eh bien…

— La ferme ! »

Rincevent leva un bras mal assuré et le tendit vers la porte.

Le silence était total.

Oh dieux, songea-t-il, qu’est-ce qui se passe, maintenant ?

Dans les ténèbres au fond de son esprit, le Sortilège remua, inquiet.

Rincevent essaya de se mettre au diapason, un truc comme ça, avec le métal de la serrure. S’il pouvait semer la zizanie dans ses atomes et qu’ils se désolidarisent…

Rien ne se produisit.

Il déglutit péniblement et dirigea son attention vers le bois : vieux et presque fossilisé ; il ne brûlerait probablement pas, même imbibé d’huile et jeté dans un fourneau. Il essaya malgré tout et tenta d’expliquer aux vieilles molécules qu’elles devaient s’efforcer de sautiller pour se réchauffer…

Dans le silence tendu de son esprit, il regarda méchamment le Sortilège qui prit un air penaud.

Il considéra l’espace qui entourait le battant, se demanda s’il ne pourrait pas le modifier, lui donner des formes bizarres pour expédier la porte carrément dans un autre ensemble de dimensions.

La porte ne bougea pas, solide et provocante.

Il était en nage et recommençait en esprit le parcours interminable vers le tableau devant la classe rigolarde. Il se tourna à nouveau désespérément vers la serrure. Elle devait être faite de petits bouts de métal, pas très lourds…

Par le judas lui parvinrent de très légers bruits : ceux de mages qui se décrispaient et secouaient la tête.

Quelqu’un chuchota : « Je vous avais dit …»

Un faible grincement se fit entendre, suivi d’un cliquetis.

Le visage de Rincevent était un masque. La sueur lui dégoulinait du menton.

Un autre cliquetis, puis le grincement de broches récalcitrantes. Trymon avait huilé la serrure, mais la rouille et la poussière séculaire avaient bu l’huile, et le seul moyen pour un mage de déplacer quelque chose par magie, à moins de s’aider d’une force annexe, c’est d’utiliser le levier de son propre esprit.

Rincevent faisait de gros efforts pour empêcher son cerveau de lui ressortir par les oreilles.

La serrure ferrailla. Des tiges de métal fléchirent dans des cannelures rongées, cédèrent, poussèrent des leviers.

Les leviers cliquetèrent, des crans s’enclenchèrent. Un long grincement s’échappa qui laissa Rincevent sur les genoux.

La porte s’ouvrit sur des gonds à la peine. Les mages se glissèrent prudemment hors de la cave. Deuxfleurs et Bethan aidèrent Rincevent à se remettre debout. Il chancelait, le teint blême.

« Pas mal, fit l’un des maîtres en examinant la serrure. Un peu lent, peut-être.

— Laissez tomber ! jeta Jiglad Wert. Vous trois, là, vous avez croisé quelqu’un en descendant ?

— Non, répondit Deuxfleurs.

— On a volé l’In-Octavo. »

Rincevent redressa brusquement la tête. Ses yeux accommodèrent. « Qui ça ?

— Trymon…»

Rincevent déglutit. « Grand ? fit-il. Blond, un peu l’air d’un furet ?

— Maintenant que vous m’y faites penser…

— Il était dans ma classe, le coupa Rincevent. Tout le monde disait qu’il irait loin.

— Il ira beaucoup plus loin s’il ouvre le livre, dit un des mages qui se roulait vite fait une cigarette entre des doigts tremblants.

— Pourquoi donc ? demanda Deuxfleurs. Qu’est-ce qui va se passer ? »

Les mages se regardèrent les uns les autres.

« C’est un ancien secret, transmis de mage à mage, on ne peut pas le divulguer aux non-initiés, dit Wert.

— Oh, allez, fit Deuxfleurs.

— Ah, bah, ça n’a probablement plus d’importance. Un seul esprit ne peut contenir tous les sortilèges. Il va se détraquer et laisser un trou.

— Quoi ? Dans sa tête ?

— Hem. Non. Dans la structure de l’univers, dit Wert. Trymon se croit peut-être capable de maîtriser tout seul…»

Ils sentirent le bruit avant de l’entendre. Il prit naissance dans la pierre par une lente vibration, puis monta soudain en une plainte acérée qui franchissait les tympans pour s’enfoncer directement dans le cerveau. Il ressemblait à une voix humaine qui chantait, ou qui psalmodiait, ou qui criait, mais qui recelait des harmoniques plus profondes et plus horribles.

Les mages pâlirent. Puis, comme un seul homme, ils se retournèrent et se précipitèrent à l’assaut des marches.

Il y avait foule à l’extérieur du bâtiment. Des gens tenaient des torches, d’autres avaient cessé d’entasser du petit bois autour des murs. Mais tout le monde avait les yeux levés vers la Tour de l’Art.

Les mages se frayèrent un chemin au travers des corps indifférents et firent volte-face pour regarder en l’air.

Le ciel était plein de lunes. Chacune trois fois plus grande que celle du Disque, et chacune dans l’ombre à l’exception d’un croissant rose qui captait la lumière de l’étoile.

Mais au premier plan le sommet de la Tour de l’Art était le théâtre d’une furieuse agitation. On apercevait fugitivement des formes à l’intérieur, des formes qui n’avaient rien de rassurant. Le son s’était à présent changé en un bourdonnement de guêpe, amplifié un million de fois.

Certains mages se laissèrent tomber à genoux.

« Il a réussi, dit Wert en secouant la tête. Il a ouvert une brèche.

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