Terry Pratchett - Le huitième sortilège

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Octogénaire, borgne, chauve et édenté, Cohen le Barbare, le plus grand héros de tous les temps réussira-t-il à tirer Deuxfleurs et Rincevent des griffes de leurs poursuivants ?
Question capitale, car le tissu même du temps et de l’espace est sur le point de passer dans l’essoreuse. Une étoile rouge menace de percuter le Disque-Monde et la survie de celui-ci est entre les mains du sorcier calamiteux : dans son esprit (très) brumeux se tapit en effet le… huitième sortilège !
La suite de l’épopée la plus démente de la Fantasy, avec, dans les seconds rôles, une distribution prestigieuse : le Bagage, l’In-Octavo, Herrena la harpie, Kwartz le troll, Trymon l’enchanteur maléfique et, naturellement, La Mort...

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— Ça n’a pas de sens, avait dit Bethan, ou si ç’en a un, ça ne me plaît pas. »

L’étoile était plus grosse que le soleil. Il n’y aurait pas de nuit ce soir. Sur l’horizon d’en face, le petit soleil du Disque faisait de son mieux pour se coucher normalement, mais toute cette lumière rouge avait pour effet de transformer la ville, déjà pas tellement belle, en un tableau peint par un artiste fanatique défoncé au cirage.

Mais Rincevent était chez lui. Il scruta la rue dans les deux sens et se sentit presque heureux.

Au fond de son esprit le Sortilège faisait du raffut, mais il l’ignora. C’était peut-être vrai que la magie s’affaiblissait à mesure que l’étoile s’approchait, ou peut-être avait-il le Sortilège dans la tête depuis si longtemps qu’il s’était forgé une sorte d’immunité psychique, mais il s’aperçut qu’il pouvait lui résister.

« On est du côté des docks, déclara-t-il. Sentez-moi cette odeur de mer !

— Oh, fit Bethan qui s’appuya au mur, je la sens !

— C’est de l’ozone, ça, dit Rincevent. De l’air qui a du caractère, ça. » Il prit une profonde inspiration.

Deuxfleurs se tourna vers le marchand.

« Eh bien, je vous souhaite de retrouver votre enchanteur, dit-il. Navré de ne vous avoir rien acheté, mais tout mon argent est resté dans mon Bagage, voyez-vous. »

Le marchand lui fourra quelque chose dans la main.

« Un petit cadeau, dit-il. Vous en aurez besoin. »

Il réintégra en flèche son magasin, la clochette tintinnabula, la pancarte disant Repassez ce soir pour les sangsues à cent sous claqua tristement contre la porte, et la boutique disparut dans la brique comme si elle n’avait jamais existé. Deuxfleurs tendit prudemment la main et toucha le mur. Il avait du mal à y croire.

« Qu’est-ce qu’il y a dans le sac ? » demanda Rincevent.

C’était un sac de papier brun épais, muni de poignées en ficelle.

« S’il lui pousse des pattes, je ne veux pas en entendre parler », dit Bethan.

Deuxfleurs jeta un coup d’œil à l’intérieur et sortit le contenu.

« C’est tout ? fit Rincevent. Une petite maison avec des coquillages dessus ?

— C’est très utile, se défendit Deuxfleurs. On peut garder des cigarettes dedans.

— Comme si tu avais besoin de cigarettes ! fit Rincevent.

— Moi, j’aurais préféré une bouteille d’huile solaire bien efficace, dit Bethan.

— Allez, venez », lança Rincevent qui partit dans la rue. Les autres lui emboîtèrent le pas.

Deuxfleurs se dit que quelques mots de réconfort à Bethan s’imposaient, une petite discussion pleine de tact qui lui changerait les idées, selon son expression, et qui la dériderait malgré son jeune âge.

« Ne vous inquiétez pas, dit-il. Il y a encore une petite chance que Cohen soit toujours vivant.

— Oh, je suis bien sûre qu’il est en vie, répliqua-t-elle en attaquant les pavés du talon comme si elle nourrissait une rancœur personnelle contre chacun d’eux. On ne vit pas jusqu’à quatre-vingt-sept ans dans sa profession si on passe son temps à mourir. Mais il n’est pas ici.

— Ni mon Bagage, dit Deuxfleurs. Évidemment, ce n’est pas la même chose.

— Vous croyez que l’étoile va entrer en collision avec le Disque ?

— Non, répondit Deuxfleurs avec assurance.

— Pourquoi ça ?

— Parce que Rincevent ne le croit pas. »

Elle le regarda, étonnée.

« Vous voyez, poursuivit le touriste, savez-vous ce qu’on fait avec le goémon de la mer ? »

Bethan, élevée dans les plaines du Vortex, ne connaissait la mer que dans les histoires et avait décidé qu’elle ne l’aimait pas. Elle avait l’air ahurie.

« On le mange ?

— Non, on l’accroche dehors à la porte et il dit s’il va pleuvoir. »

Bethan avait appris autre chose : il n’était pas vraiment utile de chercher à comprendre ce que disait Deuxfleurs, et il n’y avait rien d’autre à faire que de suivre au plus près la conversation et d’espérer sauter en marche au prochain carrefour.

« Je vois, dit-elle.

— Rincevent est pareil, voyez-vous.

— Comme le goémon.

— Oui. S’il y avait quoi que ce soit à craindre, Rincevent aurait peur. Il n’a pas peur. L’étoile, c’est sans doute la seule chose dont je ne l’ai jamais vu avoir peur. S’il ne s’inquiète pas, alors croyez-moi, c’est qu’il n’y a pas à s’inquiéter.

— Il ne va pas pleuvoir ? fit Bethan.

— Eh bien, non. Métaphoriquement parlant.

— Oh. » Bethan décida de ne pas demander ce que « métaphoriquement » signifiait, au cas où ça aurait un rapport avec le goémon.

Rincevent se retourna.

« Allez, venez, dit-il. On n’est plus très loin maintenant.

— On va où ? demanda Deuxfleurs.

— À l’Université de l’Invisible, évidemment.

— Est-ce bien raisonnable ?

— Probablement pas, mais je vais quand même…» Rincevent s’arrêta, un masque de douleur lui couvrit la figure. Il porta la main à ses oreilles et gémit.

« Le Sortilège te fait mal ?

— Aargh.

— Essaye de chantonner. »

Rincevent grimaça. « Je vais m’en débarrasser, de ce machin, dit-il d’une voix empâtée. Il va retourner à sa place dans le livre. Je veux récupérer ma tête !

— Mais alors…» commença Deuxfleurs sans aller plus loin. Ils l’entendaient tous : une mélopée lointaine et les piétinements d’une foule nombreuse.

« Vous croyez que ce sont les adorateurs ? » fit Bethan.

C’étaient eux. Les marcheurs de tête tournèrent le coin de la rue à une centaine de mètres, derrière une bannière blanche en lambeaux ornée d’une étoile à huit branches.

« Il ne sont pas tout seuls, dit Deuxfleurs. Il y en a plein d’autres ! »

La foule les balaya sur son passage. Un instant plus tôt ils se trouvaient dans une rue déserte, et maintenant une marée humaine les emportait de force à travers la ville.

* * *

La lumière des torches tremblotait doucement sur les parois humides des tunnels tout en dessous de l’Université au passage à la queue leu leu des maîtres des huit ordres de la sorcellerie. « Au moins, il fait frais là-dessous, dit l’un.

— On ne devrait pas y être, là-dessous. » Trymon, qui menait le groupe, ne disait rien. Mais il réfléchissait dur. Il pensait au flacon d’huile passé dans sa ceinture et aux huit clés que portaient les mages, huit clés qui s’adapteraient aux huit serrures qui enchaînaient l’In-Octavo à son lutrin. Il pensait que les vieux mages qui sentent la magie s’enfuir se préoccupent surtout de leurs problèmes personnels et sont peut-être moins vigilants qu’ils ne le devraient. Il pensait que dans quelques minutes, l’In-Octavo, la plus grande concentration de magie du Disque, serait entre ses mains.

Malgré la fraîcheur du tunnel, il se mit à transpirer.

Ils arrivèrent devant une porte doublée de plomb, encastrée directement dans la pierre. Trymon prit une lourde clé – une bonne et honnête clé de fer, pas comme celles tarabiscotées et déroutantes qui allaient lui livrer l’In-Octavo –, envoya une giclée d’huile dans la serrure, introduisit la clé, la tourna. La serrure s’ouvrit dans un grincement de protestation.

« Nous sommes tous d’accord ? » demanda Trymon. Une série de grognements vaguement affirmatifs lui répondirent.

Il poussa la porte.

Un violent courant d’air épais et plus ou moins gras les enveloppa. Des pépiements aigus et désagréables emplirent l’atmosphère. De toutes petites étincelles de feu octarine flamboyèrent sur les nez, au bout des ongles, dans les barbes.

Les mages, tête baissée pour affronter la tempête de magie diffuse qui s’échappait de la salle, forcèrent le passage. Des silhouettes à demi formées ricanaient et voltigeaient autour d’eux : les créatures des dimensions de la Basse-Fosse cherchaient assidûment (à l’aide de choses qui passaient pour des doigts uniquement parce qu’au bout de leurs bras) une entrée non gardée pour pénétrer dans le cercle de lumière qu’on tenait pour l’univers de l’ordre et de la raison.

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