Terry Pratchett - Le huitième sortilège

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Le huitième sortilège: краткое содержание, описание и аннотация

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Octogénaire, borgne, chauve et édenté, Cohen le Barbare, le plus grand héros de tous les temps réussira-t-il à tirer Deuxfleurs et Rincevent des griffes de leurs poursuivants ?
Question capitale, car le tissu même du temps et de l’espace est sur le point de passer dans l’essoreuse. Une étoile rouge menace de percuter le Disque-Monde et la survie de celui-ci est entre les mains du sorcier calamiteux : dans son esprit (très) brumeux se tapit en effet le… huitième sortilège !
La suite de l’épopée la plus démente de la Fantasy, avec, dans les seconds rôles, une distribution prestigieuse : le Bagage, l’In-Octavo, Herrena la harpie, Kwartz le troll, Trymon l’enchanteur maléfique et, naturellement, La Mort...

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— Pourquoi vous n’arrêtez pas, alors ?

— Ah, ben justement, vous voyez, monsieur… je ne peux pas. Je suis sous le coup d’une malédiction, eh oui. C’est terrible. » Il se moucha encore.

« Condamné à tenir un magasin ?

— Éternellement, monsieur, éternellement. Et à ne jamais fermer ! Pendant des centaines d’années ! C’est à cause d’un mage, vous voyez. J’ai fait une chose affreuse.

— Dans un magasin ? demanda Deuxfleurs.

— Oh, oui. Je ne me rappelle pas ce qu’il voulait, mais quand il me l’a demandé, j’ai… je lui ai répondu par bruit de bouche qu’on fait en aspirant, vous savez, comme en sifflant, mais à l’envers ? » Il fit une démonstration.

Deuxfleurs avait un air sombre, mais au fond c’était un homme indulgent, toujours prêt à pardonner.

« Je vois, fit-il lentement. Mais tout de même…

— Ce n’est pas tout !

— Oh.

— Je lui ai dit qu’il n’y avait pas de demande pour ça !

— Après lui avoir fait votre bruit de bouche ?

— Oui. J’ai aussi probablement souri.

— Oh là là. Vous ne l’avez pas appelé patron, dites-moi ?

— Ben… peut-être que si.

— Hum.

— Il y a pire.

— Tout de même pas ?

— Si, je lui ai dit que je pouvais le commander pour le lendemain.

— Ça, c’est plutôt bien, dit Deuxfleurs, la seule personne du multivers à laisser les magasins lui commander des articles et à accepter de débourser de grosses sommes d’argent pour dédommager le commerçant du dérangement que lui cause la garde d’un peu de stock en boutique souvent pendant plusieurs heures.

— C’était jour de fermeture l’après-midi, dit le boutiquier.

— Oh.

— Oui, et je l’ai entendu secouer la poignée de porte. J’avais un écriteau à l’entrée, vous savez, qui disait quelque chose comme « Fermé même pour la vente des cigarettes Nécromanciennes », enfin bref, je l’ai entendu cogner et j’ai ri.

— Vous avez ri ?

— Oui. Comme ça : humfhumfhumfblof.

— Ça n’était probablement pas malin de votre part, dit Deuxfleurs en secouant la tête.

— Je sais, je sais. Mon père me le disait tout le temps, il disait : « Ne te mêle pas des affaires de mages »… En tout cas, je l’ai entendu crier quelque chose comme quoi je ne fermerais plus jamais, puis tout un tas de mots incompréhensibles, et ensuite le magasin… le magasin… le magasin est devenu vivant .

— Et depuis, vous errez tout le temps ?

— Oui. Je me dis que je retrouverai peut-être un jour l’enchanteur et que j’aurai peut-être ce qu’il voulait en stock. En attendant, je passe d’un lieu à un autre…

— Ce n’était pas une chose à faire », dit Deuxfleurs.

Le marchand s’essuya le nez à son tablier. « Merci, dit-il.

— Mais quand même, il n’aurait pas dû vous punir aussi durement, ajouta Deuxfleurs.

— Oh. Oui, bon. » Le boutiquier remit de l’ordre dans son tablier et fit une aussi brave que brève tentative pour se ressaisir. « Enfin, ce n’est pas ça qui va vous emmener à Ankh-Morpork, hein ?

— Le plus drôle, dit Deuxfleurs, c’est que j’ai acheté mon Bagage dans une boutique toute pareille. Une autre boutique, je veux dire.

— Oh oui, nous sommes plusieurs, fit le boutiquier qui se retourna vers sa table. Ce mage n’avait aucune patience, d’après moi.

— Parcourir éternellement l’univers, rêva Deuxfleurs.

— C’est ça. Remarquez, on économise en impôts locaux.

— Impôts locaux ?

— Oui, c’est…» Le commerçant marqua une pause et plissa le front. « Je ne me rappelle pas bien, ça remonte à si loin. Impôts locaux, impôts locaux…

— Comme impôts de chambre ?

— Ça doit être ça. »

* * *

« Attendez… il réfléchit à quelque chose », dit Cohen.

Têtanus leva les yeux d’un air las. C’était bien agréable de rester assis à l’ombre. Il venait de découvrir qu’en voulant fuir une ville de foldingues, il s’en était remis entièrement à un autre aliéné. Il se demanda s’il vivrait pour le regretter.

Il le souhaita avec ferveur.

« Oh, oui, pas de doute, il réfléchit, dit-il amèrement. Ça se voit.

— Je crois qu’il les a trouvés.

— Oh, bien.

— Accrochez-vous à lui.

— Vous êtes fou ? dit Têtanus.

— Je le connais, ce machin, faites-moi confiance. À moins que vous préfériez que je vous laisse avec les adorateurs de l’étoile ? Ils aimeraient peut-être avoir une conversation avec vous. »

Cohen se glissa jusqu’au Bagage et bondit dessus à califourchon. Le Bagage n’eut aucune réaction.

« Dépêchez-vous, dit-il. Je crois qu’il va partir. »

Têtanus haussa les épaules et grimpa avec précaution derrière Cohen.

« Oh ? fit-il, et il fait comment pour p…»

* * *

Ankh-Morpork ! Perle des cités !

Cette description n’est pas tout à fait exacte, bien entendu – Ankh-Morpork n’était ni ronde ni brillante –, mais même ses pires ennemis reconnaissaient qu’au besoin, on aurait aussi bien pu la comparer à un rebut couvert des sécrétions malades d’un mollusque à l’agonie.

Il y eut de plus grandes cités. Il y en eut de plus riches. Certainement de plus belles. Mais aucune dans le multivers n’égalait Ankh-Morpork pour son odeur.

Les Anciens, qui savent tout des univers et ont respiré les arômes de Calcutta, de !Xrc-! et de Marsport Fœtidum, admettent que même ces exemples parfaits de poésie nasale ne sont que vers de mirliton auprès du bouquet épique d’Ankh-Morpork.

Discourez autant qu’il vous plaira sur l’échalote. Parlez de l’ail. Citez la France. Allez-y. Mais si vous n’avez pas senti Ankh-Morpork par grosse chaleur, vous n’avez rien senti.

Les habitants en sont fiers. Les bons jours, ils sortent leurs chaises pour en profiter. Ils gonflent les joues, se frappent la poitrine et commentent avec entrain ses différentes et subtiles nuances. Ils ont même élevé une statue pour commémorer la fois où les troupes d’un état rival avaient tenté d’investir discrètement la cité par une nuit sombre et qu’elles étaient parvenues au sommet des remparts lorsque, à leur grande horreur, les tampons qui leur bouchaient le nez avaient rendu l’âme. Les riches marchands qui vivent au loin depuis des années se font envoyer des bouteilles spécialement bouchées et cachetées de ce parfum qui leur fait monter les larmes aux yeux.

Ce genre d’effet.

Il n’existe qu’une façon de décrire l’impression que produit l’odeur d’Ankh-Morpork sur le nez de passage, c’est par l’analogie.

Prenez un tissu écossais. Saupoudrez-le de confettis. Éclairez-le au stroboscope.

Maintenant prenez un caméléon.

Posez le caméléon sur le tissu.

Observez-le attentivement.

Compris ?

Ce qui explique qu’au moment où la boutique se matérialisa enfin à Ankh-Morpork Rincevent se redressa droit comme un i pour annoncer : « On y est », que Bethan pâlit et que Deuxfleurs, dépourvu de tout odorat, demanda : « Vraiment ? Qu’est-ce que tu en sais ? »

L’après-midi avait été longue. Ils avaient réintégré l’espace réel dans un grand nombre de murs de villes diverses à cause, selon le marchand, du champ magique du Disque qui faisait des siennes et semait partout la pagaïe.

Toutes les villes étaient vides d’habitants et livrées aux bandes errantes des cinglés de l’oreille gauche.

« D’où est-ce qu’ils viennent tous ? » avait fait Deuxfleurs tandis qu’ils fuyaient une nouvelle fois devant la foule.

« Dans chaque personne saine d’esprit il y a un fou qui cherche à sortir, avait dit le boutiquier. J’ai toujours pensé ça. Personne ne devient fou aussi vite qu’une personne parfaitement saine d’esprit.

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