Terry Pratchett - Le huitième sortilège

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Octogénaire, borgne, chauve et édenté, Cohen le Barbare, le plus grand héros de tous les temps réussira-t-il à tirer Deuxfleurs et Rincevent des griffes de leurs poursuivants ?
Question capitale, car le tissu même du temps et de l’espace est sur le point de passer dans l’essoreuse. Une étoile rouge menace de percuter le Disque-Monde et la survie de celui-ci est entre les mains du sorcier calamiteux : dans son esprit (très) brumeux se tapit en effet le… huitième sortilège !
La suite de l’épopée la plus démente de la Fantasy, avec, dans les seconds rôles, une distribution prestigieuse : le Bagage, l’In-Octavo, Herrena la harpie, Kwartz le troll, Trymon l’enchanteur maléfique et, naturellement, La Mort...

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Les druides se mirent à chanter. C’était, de l’avis de Rincevent, une mélopée particulièrement déplaisante et plutôt ennuyeuse qui donnait l’impression de préparer un brutal crescendo. La vue de la jeune femme allongée sur la grande pierre ne détourna pas le cours des pensées du mage.

« Je veux rester, dit Deuxfleurs. Je crois qu’on revient, dans ce genre de cérémonie, à une simplicité primitive qui…

— Oui, oui, fit Rincevent, mais ils vont la sacrifier, si tu veux savoir. »

Deuxfleurs le regarda avec étonnement.

« Quoi ? La tuer ?

— Oui.

— Pourquoi ?

— Ne me le demande pas. Pour faire pousser les cultures, ou lever la lune, n’importe quoi. Ou peut-être que ça leur plaît de tuer les gens. C’est ça, la religion. »

Il prit conscience d’un faible bourdonnement qu’il sentait plus qu’il n’entendait. Il semblait provenir de la pierre voisine. De petits points de lumière tremblotaient sous sa surface, comme des grains de mica.

Deuxfleurs ouvrait et fermait la bouche.

« Ils ne pourraient pas se contenter de fleurs, de fruits, des trucs comme ça ? fit-il. Quelque chose de symbolique ?

— Nan.

— Quelqu’un a déjà essayé ? »

Rincevent soupira. « Écoute, dit-il. Aucun grand prêtre qui se respecte ne va participer à tout ce cirque avec trompettes, procession, bannières et le reste pour ensuite planter son couteau dans une jonquille et deux ou trois prunes. Il faut te rendre à l’évidence, toutes ces histoires de rameaux d’or, de cycles de la nature et de je ne sais quoi ne se résument qu’au sexe et à la violence, généralement en même temps. »

À sa surprise, la lèvre de Deuxfleurs tremblait. Le touriste ne regardait pas seulement le monde à travers des lunettes roses, Rincevent le savait… il le regardait aussi à travers un cerveau rose et l’écoutait par des oreilles roses.

La mélopée annonçait un crescendo inéluctable. Le premier druide éprouvait le fil de sa faucille, et tous les yeux étaient tournés vers le doigt de pierre sur les collines enneigées au-delà du cercle, où la lune devait jouer la vedette surprise. « Pas la peine que tu…» Mais Rincevent parlait dans le vide.

* * *

Le paysage glacial en dehors du cercle n’était cependant pas totalement dénué de vie. D’une part, un groupe de mages, avertis par Trymon, s’approchait au même instant.

D’autre part, une silhouette courtaude et solitaire épiait elle aussi depuis l’abri d’une pierre providentiellement tombée. L’une des plus grandes légendes du Disque suivait avec beaucoup d’intérêt les événements qui se déroulaient dans le cercle de pierres.

Elle vit les druides se mettre en rond et chanter, vit le druide en chef lever sa faucille…

Entendit la voix.

« Dites ! Excusez-moi ! Je peux placer un mot ? »

* * *

Rincevent chercha désespérément autour de lui un moyen de s’échapper. Rien.

Deuxfleurs se tenait près de l’autel de pierre, un doigt en l’air, dans une attitude polie mais décidée.

Le mage se rappelait le jour où son compagnon avait estimé qu’un conducteur de bestiaux qui passait par là battait trop fort son bétail ; sa plaidoirie contre le mauvais traitement des animaux avait valu à Rincevent de se faire généreusement piétiner et légèrement encorner.

Les druides regardaient Deuxfleurs ; on les aurait dits en présence d’une brebis malade ou d’une pluie soudaine de grenouilles. Rincevent n’entendait pas bien ce que racontait le touriste, mais des bouts de phrases comme « coutumes ethniques », « des noisettes et des fleurs », lui parvenaient par-dessus le cercle silencieux.

Puis des doigts comme des allumettes au fromage se refermèrent sur la bouche du mage, une lame extrêmement effilée lui éplucha la pomme d’Adam et une voix étouffée lui souffla dans l’oreille :

« Paj un chon, chinon t’es un homme mort. »

Les yeux de Rincevent roulèrent dans leurs orbites comme s’ils cherchaient à sortir.

« Si vous ne voulez pas que je parle, comment saurez-vous que j’ai compris ce que vous venez de dire ? siffla-t-il.

— La ferme et dis-moi che que l’autre imbéchile est en train de faire !

— Non, mais écoutez, si je dois la fermer, comment puis-je…» Le couteau sur sa gorge se mua en trait de douleur, et Rincevent décida d’oublier la logique.

« Son nom, c’est Deuxfleurs. Il n’est pas du pays.

— Cha m’en a tout l’air. Un de tes jamis ?

— Nous entretenons ce type de relation haine-haine, oui. »

Rincevent ne voyait pas son ravisseur, mais d’après ce qu’il en sentait, l’autre devait avoir un corps tout en cintres. Il répandait aussi une forte odeur de menthe poivrée.

« L’en a dans les tripes, cha, j’reconnais. Fais jegjactement che que j’te dis, et peut-être que les tripes en quechtion serviront pas à l’attacher autour d’une de ches pierres.

— Brrr !

— Ils chont pas très joecuméniques dans l’checteur, tu vois. »

La lune, conformément aux lois de la conviction, choisit ce moment pour se lever, mais par égard pour celles de l’informatique le fit ailleurs qu’à l’endroit prévu par les pierres.

Ce qui apparut à sa place à travers les lambeaux de nuages, ce fut une étoile rouge éblouissante. Exactement à l’aplomb de la pierre la plus sacrée du cercle, elle étincelait comme la lueur qui hante les orbites vides de la Mort. Elle était menaçante, effrayante et, Rincevent ne manqua pas de le remarquer, un tout petit peu plus grosse que la nuit précédente.

Un cri d’horreur monta de l’assemblée des prêtres. La foule des talus alentour se pressa en avant ; ça promettait.

Rincevent sentit qu’on lui glissait le manche d’un couteau dans la main, et la voix chuintante derrière lui souffla : « T’as déjà fait che genre de choje ?

— Quel genre de chose ?

— Foncher dans jun temple, jigouiller les prêtres, rafler l’or et récupérer la fille chaine et chauve ?

— Non, pas précisément.

— Tu fais comme cha. »

À quelques centimètres de la tête de Rincevent, une voix lança le cri du babouin qui vient de se faire prendre la patte dans un canon à écho, puis une petite silhouette sèche et nerveuse le dépassa à toute allure.

À la lueur des torches il s’aperçut qu’il s’agissait d’un très vieil homme, de la variété maigrelette qu’on qualifie généralement d’« ingambe », complètement chauve, barbu presque jusqu’aux genoux, monté sur deux jambes-allumettes dont les varices dessinaient le plan des rues d’une grande ville. Malgré la neige, il ne portait rien de plus qu’un fourre-tout de cuir clouté et une paire de bottes qui auraient facilement hébergé une seconde paire de pieds.

Les deux druides les plus proches échangèrent un regard et soupesèrent leurs faucilles. Il y eut un bref mouvement indistinct, et ils s’écroulèrent en tas, râlant à l’agonie.

Dans l’agitation qui s’ensuivit, Rincevent se glissa en crabe vers la pierre d’autel en tenant son couteau du bout des doigts afin de ne pas s’attirer de réflexions désobligeantes. En fait, personne ne lui accorda grande attention ; les druides qui n’avaient pas fui le cercle, essentiellement les plus jeunes et les plus musclés, s’étaient rassemblés autour du petit vieux pour débattre de la question du sacrilège propre aux cercles de pierres, mais à en juger par les ricanements et grincements de cartilage, c’était lui qui menait la discussion.

Deuxfleurs suivait le combat avec intérêt. Rincevent l’attrapa par l’épaule.

« Allons-nous-en, dit-il.

— On ne pourrait pas lui donner un coup de main ?

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