Terry Pratchett - Le huitième sortilège

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Le huitième sortilège: краткое содержание, описание и аннотация

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Octogénaire, borgne, chauve et édenté, Cohen le Barbare, le plus grand héros de tous les temps réussira-t-il à tirer Deuxfleurs et Rincevent des griffes de leurs poursuivants ?
Question capitale, car le tissu même du temps et de l’espace est sur le point de passer dans l’essoreuse. Une étoile rouge menace de percuter le Disque-Monde et la survie de celui-ci est entre les mains du sorcier calamiteux : dans son esprit (très) brumeux se tapit en effet le… huitième sortilège !
La suite de l’épopée la plus démente de la Fantasy, avec, dans les seconds rôles, une distribution prestigieuse : le Bagage, l’In-Octavo, Herrena la harpie, Kwartz le troll, Trymon l’enchanteur maléfique et, naturellement, La Mort...

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— Je suis sûr qu’on ne ferait que le gêner, s’empressa de répliquer Rincevent. Tu sais ce que c’est que d’avoir des gens qui regardent par-dessus ton épaule quand tu es occupé.

— Au moins, on devrait secourir la jeune dame, reprit Deuxfleurs avec fermeté.

— D’accord, mais grouille-toi ! »

Deuxfleurs prit le couteau et se dépêcha de gagner la pierre d’autel. Après plusieurs essais ridicules, il parvint à trancher les liens de la fille qui s’assit pour éclater en sanglots.

« Tout va bien… commença-t-il.

— Ah, merde non, alors ! le coupa-t-elle en le foudroyant de deux yeux rougis. Pourquoi faut-il toujours des gens pour tout gâcher ? » Elle se moucha avec colère dans le bord de sa robe.

Deuxfleurs, embarrassé, leva la tête vers Rincevent.

« Euh… je crois que vous me comprenez mal, dit-il. Voyez-vous, nous venons de vous sauver d’une mort absolument certaine.

— Ce n’est pas facile par ici, fit-elle. Je veux dire, pour garder sa…» Elle rougit et tordit pitoyablement l’ourlet de sa robe. « Enfin, pour rester… pour ne pas se laisser… ne pas perdre ses qualifications…

— Qualifications ? » répéta Deuxfleurs qui gagna la Coupe Rincevent décernée à l’esprit le plus lent de tout le multivers. Les yeux de la fille s’étrécirent.

« Dire que je serais là-haut à l’heure qu’il est, auprès de la déesse de la Lune, à boire de l’hydromel dans une coupe d’argent, dit-elle avec humeur. Huit ans à rester à la maison le samedi soir fichus en l’air ! »

Elle regarda Rincevent et fit la grimace.

Il perçut alors quelque chose. Peut-être un bruit de pas à peine audible derrière lui, ou un mouvement réfléchi dans les yeux de la fille, en tout cas il se baissa.

Un objet passa en sifflant là où s’était trouvé son cou et ricocha sur le crâne chauve de Deuxfleurs. Rincevent pivota et vit l’archidruide qui armait son bras pour un nouveau coup de faucille ; à défaut de pouvoir s’échapper, il lança le pied.

Il atteignit le prêtre carrément sur la rotule. Tandis que l’homme hurlait et lâchait son arme, il se produisit un léger choc désagréable de chair et l’homme s’abattit en avant. Derrière lui, le petit vieux à longue barbe dégagea son épée du cadavre, l’essuya avec une poignée de neige et déclara : « Mon nerf chiatique me fait un mal de chien. Tu porteras le tréjor.

— Le trésor ? fit Rincevent d’une voix faible.

— Tous leurs chautoirs et le rechte. Tous leurs colliers en or. Ils jen ont des tas. Ch’est comme cha, les prêtres, crachouilla le vieillard. Des torques, des torques et encore des torques. Qui ch’est, la fille ?

— Elle ne veut pas qu’on la sauve », dit Rincevent. La fille regarda le petit vieux d’un air de défi à travers le barbouillage de son fard à paupières.

« Ben merde, alors », fit-il, et dans la foulée il la souleva, chancela un peu, pesta contre son arthrite et s’écroula par terre.

Au bout d’un moment, toujours étalé face contre terre, il lança : « Rechte pas là, echpèche de chalope de dingue… aide-moi à me relever. » À la surprise de Rincevent, et certainement à celle de la fille aussi, elle obéit.

Le mage, pendant ce temps, essayait de ranimer Deuxfleurs. Le touriste portait au tympan une éraflure apparemment peu profonde, mais il restait inconscient, la figure figée dans un sourire vaguement soucieux. Il avait la respiration faible et… bizarre.

Et il semblait léger. Pas simplement en dessous du poids normal, mais dépourvu de poids. Le mage aurait aussi bien pu tenir une ombre.

Rincevent se rappela ce qu’on racontait sur les druides, qu’ils se servaient de poisons étranges et terribles. Évidemment, on racontait aussi – c’étaient souvent les mêmes gens – que les escrocs avaient toujours les yeux rapprochés, que la foudre ne frappait jamais deux fois au même endroit et que si les dieux avaient voulu voir les hommes voler, ils leur auraient donné un billet d’avion. Mais quelque chose dans la légèreté de Deuxfleurs effraya Rincevent. L’effraya horriblement.

Il leva la tête pour regarder la fille. Elle avait jeté le vieux sur son épaule et elle adressa au mage un vague sourire d’excuse. De quelque part dans le creux de ses reins une voix lança : « On oublie rien ? Alors tirons-nous d’ichi avant qu’ils reviennent ! » Rincevent se coinça Deuxfleurs sous le bras et les suivit au petit trot. Ça paraissait la seule chose à faire.

* * *

Le petit vieux avait un gros cheval blanc attaché à un arbre desséché, dans une ravine envahie par la neige à quelque distance des cercles. L’animal arborait un beau poil luisant et son image de magnifique cheval de bataille n’était qu’à peine ternie par le rond de siège pour hémorroïdes accroché à la selle.

« O. K., dépoje-moi. Y a une bouteille d’une chorte de Uniment dans la chacoche de chelle, alors chi cha t’ennuie pas…»

Rincevent cala Deuxfleurs du mieux possible contre l’arbre et, au clair de lune – ainsi qu’à la faible lueur rouge de la nouvelle étoile lourde de menace, s’aperçut-il –, il détailla vraiment pour la première fois son sauveur.

L’homme n’avait qu’un œil ; un cache noir masquait l’autre. Un réseau de cicatrices couvrait son corps maigre pour l’heure contracté et enflammé par une tendinite. Ses dents avaient à l’évidence depuis longtemps décidé de prendre le large.

« Qui êtes-vous ? demanda le mage.

— Bethan », répondit la fille en étalant une pleine main d’onguent vert nauséabond dans le dos du vieillard. Si on lui avait demandé d’imaginer à quoi elle allait se consacrer une fois sauvée d’un sacrifice de vierge par un héros au blanc destrier, elle n’aurait probablement pas songé au Uniment, mais puisque Uniment il y avait, elle s’acquittait de sa tâche avec conscience. C’était l’impression qu’elle donnait.

« Pas toi, lui », dit Rincevent.

Un œil luisant comme une étoile se leva vers le mage.

« Mon nom, ch’est Cohen, mon gars. » Les mains de Bethan arrêtèrent leur va-et-vient.

« Le sieur Cohen ? fit-elle. Cohen le Barbare ?

— Le chieur Cohen lui-même.

— Holà, holà, fit Rincevent. Cohen, c’est un grand costaud… un cou de taureau, des pectoraux comme un sac rempli de ballons. Enfin quoi, c’est le plus grand guerrier du Disque, une légende de son vivant. Je me souviens de mon grand-père qui me racontait l’avoir vu… qui me racontait… qui me…»

Il hésita sous le regard perçant qui le fixait.

« Oh, dit-il. Oh. Bien sûr. Désolé.

— Oui, dit Cohen qui soupira. Ch’est cha, mon gars. Je chuis un vivant dans ma légende.

— Mince alors, fit Rincevent. Quel âge vous avez, exactement ?

— Quatre-vingt-chept.

— Mais vous avez été le plus grand ! dit Bethan. Les bardes chantent encore vos exploits. »

Cohen haussa les épaules et lâcha un petit glapissement de douleur.

« J’ai jamais touché de droits d’auteur », dit-il. Il contempla la neige d’un air chagrin. « Ch’est la chaga de ma vie. Quatre-vingts j’ans de métier, et tout cha pour quoi ? Des douleurs dans le dos, des j’hémorroïdes, une mauvaise digechtion et une chentaine de rechettes de choupe différentes. De la choupe ! Je détechte la choupe ! »

Le front de Bethan se plissa. « De la choupe ?

— De la soupe », expliqua Rincevent.

— Ouais, de la choupe, reprit Cohen, malheureux. Ch’est mes dents, vous comprenez. Perchonne vous prend au chérieux quand vous javez plus de dents ; ils dijent : « Va donc nous chier quelques rondins pour le feu, grand-père, et viens prendre un bol de choupe…» Cohen dirigea soudain son œil pénétrant sur Rincevent. « Ch’est une mauvaije toux que t’as là, mon gars. »

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