Terry Pratchett - La huitième fille

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La huitième fille: краткое содержание, описание и аннотация

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Sentant venir sa mort prochaine, le mage Tambour Billette organise le legs de ses pouvoirs, de son bourdon, de son fonds de commerce. Nous sommes sur le Disque-monde. (Vous y êtes ? Nous y sommes.) La succession s’y opère de huitième fils en huitième fils. Logique. Ainsi procède le mage. Puis il meurt.
Or il apparaît que le huitième fils en cause est… une fille. Stupeur, désarroi, confusion : jamais on n’a vu pareille incongruité.
Trop tard ; la transmission s’est accomplie au profit de la petite Eskarina. Elle entame son apprentissage sous la houlette rétive de la sorcière Mémé Ciredutemps…

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* * *

Le chat blanc s’éveilla sur sa corniche personnelle dans la forge en entendant les bruits qui provenaient de l’angle le plus sombre. Lefèvre avait soigneusement fermé les grandes portes derrière lui lorsqu’il était parti avec les garçons au bord de l’hystérie, et l’animal observa avec intérêt l’ombre mince qui tâta doucement la serrure puis éprouva les gonds.

Les portes étaient en chêne, durcies par la chaleur et le temps, ce qui ne les empêcha pas d’exploser jusque de l’autre côté de la rue.

Le forgeron entendit un bruit dans le ciel tandis qu’il se dépêchait sur le sentier. Mémé aussi. C’était un vrombissement décidé, comme un vol d’oies, et les nuages de neige bouillonnèrent et se tirebouchonnèrent à son passage.

Les loups aussi l’entendirent quand il vira à basse altitude au-dessus de la cime des arbres et s’écrasa comme un bolide dans la clairière. Ils l’entendirent hélas bien trop tard.

Mémé Ciredutemps n’avait plus besoin de suivre les traces désormais. Elle se dirigea vers les éclairs de lumière bizarre au loin, les curieux sifflements, les mystérieux chocs sourds et les hurlements de douleur et de terreur.

Deux loups la croisèrent en trombe, les oreilles basses, farouchement résolus à ne pas se laisser arrêter par le moindre obstacle en travers de leur chemin.

Il y eut un craquement de branches cassées. Quelque chose de gros et lourd atterrit dans un sapin près de la sorcière avant de s’écraser en gémissant dans la neige. Un autre loup fila dans une trajectoire rectiligne à hauteur de tête et rebondit sur un tronc d’arbre.

Le silence se fit.

Mémé se fraya un passage entre les branches enneigées.

Elle vit que la neige était tassée en un cercle blanc. Quelques loups gisaient à la périphérie, morts ou sagement décidés à ne pas faire le moindre mouvement.

Le bourdon se tenait tout droit dans la neige et Mémé eut l’impression qu’il se tournait pour la regarder tandis qu’elle le dépassait à pas comptés.

Il y avait aussi un petit tas au centre du cercle, étroitement recroquevillé sur lui-même. Mémé s’agenouilla avec quelque peine et avança doucement la main.

Le bourdon bougea. Ce n’était guère plus qu’un tremblement, mais la vieille femme arrêta son geste juste avant de toucher l’épaule d’Esk. Elle leva un regard mauvais sur les sculptures de bois et le défia de bouger encore.

L’air s’épaissit. Puis le bâton parut faire machine arrière, quoique sans bouger, et en même temps quelque chose d’indéfinissable souffla on ne peut plus clairement à la vieille sorcière qu’en ce qui concernait le bourdon, il ne s’agissait pas d’une défaite mais d’une simple décision tactique ; surtout qu’elle ne se figure pas avoir gagné, parce que ce n’était pas le cas.

Esk frissonna. Mémé la tapota distraitement.

« C’est moi, petite. Rien que la vieille Mémé. »

Le tas ne se redressa pas.

Mémé se mordit les lèvres. Les enfants la laissaient toujours perplexe, elle les cataloguait – quand il lui arrivait de penser à eux – quelque part entre les animaux et les gens. Les bébés, elle les comprenait. On versait du lait à un bout et on tenait l’autre aussi propre que possible. Avec les adultes c’était encore plus facile parce qu’ils se chargeaient eux-mêmes de l’alimentation et du nettoyage. Mais entre les deux existait un monde qu’elle n’avait jamais vraiment cherché à explorer. Pour ce qu’elle savait des enfants, on essayait de les empêcher d’attraper quoi que ce soit de fatal et on priait pour que tout se passe bien.

Mémé, en réalité, était embarrassée, mais elle savait qu’elle devait faire quelque chose.

« Z’ont fait peur à la fifille, les vilains louloups, hein ? » risqua-t-elle.

Pour des raisons autres que celles prévues, ça parut marcher. Des profondeurs du tas une voix assourdie lança : « J’ai huit ans, tu sais.

— Quand on a huit ans, on s’met pas en boule dans la neige », dit Mémé qui avançait à tâtons dans les méandres d’une conversation adulte-enfant.

La boule ne répondit pas.

« J’dois bien avoir chez moi du lait et des petits gâteaux », hasarda Mémé.

Aucun effet perceptible.

« Eskarina Lefèvre, si tu t’relèves pas tout de suite, je vais te flanquer une de ces fessées !…»

Esk sortit prudemment la tête.

« Pas la peine de te fâcher », dit-elle.

Quand Lefèvre atteignit la chaumière, Mémé venait juste d’arriver, tenant Esk par la main. Les garçons, inquiets, regardèrent autour d’eux de derrière leur père.

« Hum, fit le forgeron qui ne savait trop comment entamer une conversation avec une supposée défunte. On… euh… m’a dit que t’étais… malade. » Il se retourna et lança un regard furibond à ses fils.

« Je m’reposais et j’ai dû m’assoupir. J’ai l’sommeil très lourd.

— Oui, fit Lefèvre d’une voix hésitante. Bon. Tout va bien, alors. Qu’est-ce qui lui arrive, à Esk ?

— Elle a eu une petite frayeur, répondit Mémé qui pressa la main de la fillette. Des ombres et ainsi de suite. Elle a besoin de se réchauffer. J’allais la coucher dans mon lit, si ça te convient, elle sait plus trop où elle en est. »

Lefèvre n’était pas tout à fait sûr que ça lui convenait. Mais il était sûr que son épouse, comme toutes les autres femmes du village, tenait Mémé Ciredutemps en très haute estime, voire éprouvait envers elle une crainte mêlée de respect, et que s’il commençait à soulever des objections il perdrait rapidement pied.

« Parfait, parfait, dit-il, si ça te dérange pas. Je l’enverrai chercher demain matin, d’accord ?

— C’est ça, fit Mémé. Je t’inviterais bien, mais je suis sans feu…

— Non, non, ça va comme ça, se hâta de dire Lefèvre. Mon dîner m’attend. Pas le temps de causer », ajouta-t-il en baissant les yeux sur Gulta qui ouvrait la bouche pour dire quelque chose et jugea plus sage de la refermer.

Quand ils furent partis, alors que les protestations des deux garçons résonnaient parmi les arbres, Mémé ouvrit la porte, poussa Esk à l’intérieur, entra et verrouilla derrière. Elle prit deux bougies dans sa réserve au-dessus du buffet et les alluma. Puis elle sortit d’un vieux coffre des couvertures plus toutes jeunes mais encore bonnes qui sentaient les herbes antimites, et enveloppa Esk dedans avant de l’installer dans le rocking-chair.

Elle se mit à genoux, sur fond de craquements et de grognements, et entreprit d’allumer un feu. Tâche délicate réclamant de l’amadou, des copeaux de bois, des bouts de brindilles, beaucoup de souffle et force jurons.

Esk lança : « T’es pas obligée de t’y prendre comme ça, Mémé. »

Mémé se raidit et regarda la plaque de cheminée. Un beau contre-feu que Lefèvre lui avait fondu des années plus tôt, orné de chouettes et de chauves-souris. Mais pour l’heure elle ne s’intéressait pas au motif.

« Ah oui ? fit-elle d’une voix parfaitement calme. Tu connais un meilleur moyen, c’est ça ?

— Tu pourrais l’allumer par magie. »

Mémé, avec une grande attention, disposait des bouts de brindilles sur les flammes récalcitrantes.

« Et comment je m’y prendrais, je te prie ? demanda-t-elle, l’air de poser sa question à la plaque de cheminée.

— Ben, fit Esk, je… je m’souviens pas. Mais toi, tu dois bien l’savoir, non ? Tout le monde est au courant que tu fais de la magie.

— Il y a magie et magie, dit Mémé. L’important, ma fille, c’est de savoir à quoi elle sert et à quoi elle sert pas. Et crois-moi, elle a jamais été faite pour allumer des feux, ça, tu peux en être sûre. Si le Créateur avait voulu qu’on se serve de la magie pour allumer des feux, eh ben, il nous aurait pas donné… euh… des allumettes.

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