Terry Pratchett - Le peuple du tapis

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Le peuple du tapis: краткое содержание, описание и аннотация

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Sur tout le Tapis règne la paix de l’empire dumii. Aux marges de la civilisation, la tribu des Munrungues coule sous les poils une existence paisible.
Mais, un jour, un terrible cataclysme frappe à proximité du village munrungue. Une ville dumiie est broyée par l’ancien monstre des légendes : le grand Découdre est de retour ! Dans son sillage, des créatures féroces montées sur des fauves parachèvent son oeuvre de destruction. Cernés, les Munrungues s’engagent dans un grand périple à travers les poils, sous la conduite des frères Orkson.
Un voyage qui les conduira à la découverte des merveilles de leur monde, et qui changera pour toujours l’existence de tous les Fils de la poussière.
Avant l’hilarante trilogie des Gnomes, Terry Pratchett explorait déjà, à sa savoureuse façon, l’infiniment petit en peuplant un simple tapis d’une profusion de monstres terribles et de personnages cocasses. A lire absolument (à la loupe ) !

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— L’Histoire, hein ? ajouta Glurk en s’emparant de sa lance. Le glorieux dernier carré.

Dame Vortex ramassa une épée par terre. Elle était toute frémissante de fureur.

— Dernier ? C’est ce que nous allons voir, dit-elle sur un ton qui laissa penser à Snibril que le moize qui s’attaquerait à elle allait passer un très vilain quart d’heure.

Elle se retourna vers Fléau.

— Et quand tout ceci sera terminé, jeune homme, il va falloir que nous ayons un entretien sérieux. Si nous devons nous battre, il faudra que nous ayons aussi droit à notre part du futur…

Les moizes lancèrent la charge.

Mais elle semblait manquer de conviction. Ceux de la première ligne continuaient à avancer, mais graduellement ceux qui les suivaient ralentirent. Ils poussaient des exclamations et regardaient en direction des poils. En quelques secondes, leur confusion avait engendré une véritable pagaille.

— Pourquoi s’arrêtent-ils ? s’étonna Glurk.

Snibril plissa les yeux pour mieux inspecter les ombres entre les poils.

— Il y a… quelque chose par là-bas… dit-il.

— Encore des moizes ?

— Je ne distingue pas bien… Ils sont en train de se battre… Minute… (Il cligna des yeux.) Ce sont des Vivants. Des milliers et des milliers de Vivants ! Ils attaquent les moizes !

Fléau se retourna vers les défenseurs.

— Alors, nous avons le choix, déclara-t-il. Chargez !

Pris entre deux armées, les moizes n’avaient même plus une chance sur un million. Et les Vivants se battaient comme des fous furieux… Pire, ils se battaient comme des gens sensés, avec les meilleures armes qu’ils avaient pu fabriquer, taillant, tranchant. Comme des chirurgiens, raconta Forficule, plus tard. Ou comme des gens qui avaient compris que le meilleur futur, c’est encore celui qu’on se forge soi-même.

Après, ils apprirent qu’Athan le Vivant avait péri pendant la bataille. Mais au moins ne l’avait-il pas su d’avance. Les Vivants communiquent de façon étrange à travers le Tapis tout entier, et ses idées nouvelles avaient couru d’un Vivant à l’autre comme une traînée de poudre : vous n’êtes pas forcés d’accepter, vous pouvez changer ce qui va se passer.

Cette idée ne leur était encore jamais venue à l’esprit.

Et là, enfin, tout fut terminé.

Nul ne retrouva l’Empereur. On ne chercha pas beaucoup. Tacitement, tout le monde sembla tenir pour établi que les décisions seraient désormais prises par Fléau.

Tout ne s’achève pas sur cette victoire, se dit Snibril. C’est à la fin de la bataille que les problèmes commencent, que vous ayez gagné ou perdu. Il y a des milliers de gens qui n’ont à manger que pour une journée et qui se retrouvent sans logis. Et il reste encore des moizes en liberté – encore que j’aie l’impression qu’ils garderont leurs distances quelque temps. Et l’Empire est en pièces. Et il faut encore résoudre le problème de la Terre de la Grand-Porte.

Du moins la question de la nourriture fut-elle aisément réglée. Les dépouilles de snargues jonchaient le champ de bataille. Comme le fit remarquer Glurk, il n’y avait aucune raison de les laisser perdre.

Fléau passa toute la journée assis dans les ruines du palais, à écouter le défilé des gens et parfois à donner des ordres. On expédia une escouade à Périlleuse, pour ramener les chariots munrungues restés là-bas.

Quelqu’un suggéra qu’on donne un grand festin. Un de ces jours, répondit Fléau.

Puis on fit entrer Jornariliche. Il avait été gravement blessé d’un coup de lance, mais l’expédition de collecte des snargues supervisée par Glurk l’avait retrouvé en vie. On essaya de le traîner devant Fléau, mais comme il tenait à peine debout, c’était assez inutile.

— Nous devrions ouvrir un procès, déclara Forficule, selon l’ancienne coutume…

— Et ensuite le tuer, compléta Glurk.

— Nous n’avons pas le temps, fit Fléau. Jornariliche ?

Malgré ses blessures, le moize redressa fièrement la tête.

— Je vous montrerai comment meurt un moize, annonça-t-il.

— Nous le savons déjà, répondit Fléau sur un ton égal. Ce que je voudrais savoir c’est… pourquoi ? Pourquoi nous avoir attaqués ?

— Nous servons le grand Découdre ! Le grand Découdre exècre toute vie sur le Tapis !

— Un simple phénomène naturel, bougonna Forficule. Il finira par révéler ses secrets face à l’observation scientifique et à la déduction.

Jornariliche lui adressa un grognement.

— Jetez-le quelque part au fond d’un cachot, ordonna Fléau. Je n’ai pas le temps de l’écouter.

— Je ne crois pas qu’il reste de cachots, fit observer Glurk.

— Eh bien, alors, faites-lui en bâtir un, et vous le jetterez dedans quand il sera terminé.

— Mais on devrait le tuer !

— Non. Tu écoutes trop Brocando, répondit Fléau.

Brocando se dressa sur ses ergots.

— Tu le connais ! Pourquoi ne pas le tuer… commença-t-il.

Mais on l’interrompit.

— Parce que ce qu’il est ne compte pas. Ce qui compte, c’est ce que nous sommes, nous.

Tout le monde tourna la tête. Même Jornariliche.

C’était moi, pensa Snibril. Je ne me suis pas aperçu que je parlais à voix haute. Oh, tant pis…

— Voilà ce qui compte, poursuivit-il. C’est pour cela qu’Uzure a été édifiée. Parce que les gens voulaient trouver d’autres solutions que la guerre. Et ne plus avoir peur du futur.

— Mais nous n’avons jamais fait partie de l’Empire ! protesta Brocando.

— Quand l’heure du choix a sonné, de quel côté vous êtes-vous rangés ? lui demanda Snibril. De toute façon, vous faisiez partie de l’Empire. Vous ne le saviez pas, c’est tout. Vous avez passé tant de temps à clamer que vous n’en faisiez pas partie que vous avez fini… eh bien, par en faire partie. Que feriez-vous si l’Empire n’existait pas ? Vous recommenceriez à balancer les gens du haut du roc.

— Je ne balance pas les gens du haut du roc !

La tête de Jornariliche allait de l’un à l’autre, fascinée.

— Pourquoi avez-vous arrêté de le faire ? demanda Snibril.

— Eh bien… Ce n’était plus le… Ça n’a rien à voir !

— Eux ? s’étonna Jornariliche. Ce sont eux qui m’ont vaincu ? Ces faibles avortons qui passent leur temps à se chamailler ?

— Incroyable, n’est-ce pas ? lui lança Fléau. Emportez-le et enfermez-le à clé.

— J’exige une mort honorable !

— Ecoute-moi, tonna Fléau d’une voix qui semblait de bronze. J’ai tué Gormaliche parce que de tels individus ne devraient pas avoir le droit d’exister. Pour toi, je n’ai pas encore de certitude arrêtée. Mais si tu m’ennuies encore une fois, je t’abattrai sur place. Maintenant… emportez-le.

Jornariliche ouvrit la bouche, avant de la clore à nouveau. Snibril examina les deux personnages. Il en serait capable, songea-t-il. Sur-le-champ. Pas par cruauté ni par colère, mais simplement parce que cela serait nécessaire.

L’idée lui vint qu’il préférerait nettement avoir affaire à un Brocando en proie à l’ivresse des batailles, ou à un Jornariliche en rage, qu’à Fléau.

— Mais Snibril a raison, cela dit, intervint Forficule, tandis qu’on faisait sortir le moize silencieux. Tout le monde a toujours agi selon les anciennes coutumes. Il faut en trouver de nouvelles. Sinon, il n’y en aura plus aucune, ni anciennes ni nouvelles. Nous ne voulons pas avoir vécu tout ce que nous avons vécu pour reprendre nos disputes sur de nouveaux sujets. L’Empire…

— Je ne sais pas s’il y aura encore un Empire, intervint Fléau.

— Quoi ? Mais il en faut un ! s’exclama Forficule.

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