George Martin - Les Brigands

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A Winterfell, des hommes de toutes conditions, révoltés par les horreurs de la guerre civile, ont décidé de récuser les divers prétendants au trône pour ne se consacrer, les armes à la main, qu’à la défense des petites gens. On les appelle les Brigands.
A Vivesaigues, que tente de gagner Arya pour retrouver sa mère, à Peyredragon, où Davos, réchappé par miracle d’un désastre guerrier, a décidé d’assassiner Melisandre, ou bien à Port-Réal, où s’apprêtent les noces de Joffrey, règne le chaos. Les tentatives d’assassinat, les meurtres, les prises d’otage et les plus noires intrigues se succèdent en cascade. Qui l’emportera finalement ?
Dans ce nouvel et fracassant ouvrage, George R.R. Martin poursuit sa foisonnante saga où entre maintenant en scène des monstres terrifiants, esclaves de forces maléfiques qui n’ont qu’un but sur terre : éradiquer toute trace d’humanité.

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« Debout, Goret ! » gronda quelqu’un en le dépassant, mais sans qu’il lui prête la moindre attention. Je vais simplement m’allonger dans la neige et fermer les yeux. Ce ne serait pas si méchant, mourir là. Il n’était guère possible d’avoir plus froid, et, au bout d’un moment, il ne serait plus en mesure de sentir la douleur de ses reins fourbus ni les affreux élancements qui lui torturaient les épaules, et il cesserait aussi de souffrir des pieds. Je n’aurai pas été le premier à mourir, ils ne peuvent dire le contraire. Il en était mort des centaines, là-haut, sur le Poing, il en était mort tout autour de lui, puis il en était mort d’autres encore, après, il les avait vus. Avec un frisson, Sam relâcha la branche et s’étendit à l’aise dans la neige. Elle était froide et humide, il le savait, mais il ne le sentait guère à travers tous ses vêtements. Il leva les yeux vers le ciel blafard d’où les flocons venaient en voltigeant lui tapisser la panse et la poitrine et les paupières. La neige va me recouvrir d’une épaisse courtepointe blanche. Il fera plus chaud, sous la neige, et, s’ils parlent de moi, force leur sera de reconnaître que je suis mort en homme de la Garde de Nuit. Je l’ai fait. Je l’ai fait. J’ai fait mon devoir. Nul ne pourra me reprocher de m’être manqué à moi-même. Je suis une mauviette et je suis lâche et je suis gras, mais j’ai fait mon devoir.

Les corbeaux étaient placés sous sa responsabilité. C’était pour s’occuper d’eux que l’expédition l’avait emmené. A son corps défendant, et il l’avait dit, allant jusqu’à ne rien celer de sa couardise incurable. Mais, eu égard à la cécité, au grand âge de mestre Aemon, on s’était quand même obstiné à les lui assigner pour tâche. Et, comme on dressait le camp sur le Poing, le lord Commandant ne lui avait pas mâché ses ordres : « Tu n’es pas un combattant. Nous le savons tous deux, mon garçon. Si d’aventure on nous attaque, n’essaie pas de prouver le contraire, tu ne ferais que nous encombrer. Tu dois en revanche expédier un message. Et n’accours pas me demander quelle en doit être la substance. Ecris-le toi-même et envoie deux corbeaux, l’un à Châteaunoir, l’autre à Tour Ombreuse. » Il lui avait là-dessus brandi l’index sous le nez. « Conchie-toi de trouille, je m’en fous, je m’en fous, si mille sauvageons submergent l’enceinte en hurlant leur soif de ton sang, toi, tu me lâches ces oiseaux, sinon, je le jure, je te traquerai jusqu’au fin fond des sept enfers, et tu seras foutrement fâché de ne pas l’avoir fait. » A quoi son corbeau avait acquiescé en hochant gravement du chef et croassant : « Fâché, fâché, fâché ! »

Fâché, Sam l’était. Fâché de n’avoir pas été plus brave, plus vigoureux, moins nul à l’épée, fâché de n’avoir pas été meilleur fils pour son père et meilleur frère pour Dickon et les filles. Fâché de mourir, aussi, mais il était mort sur le Poing des hommes mieux trempés que lui, des hommes valeureux, loyaux, pas de la bleusaille obèse et couineuse. En revanche, il n’aurait pas le Vieil Ours à ses trousses en enfer, du moins. J’ai lâché les oiseaux. Toujours ça que j’aurai bien fait. Tout en espérant qu’il n’aurait jamais à les expédier, il avait rédigé les messages à l’avance, des messages simples et brefs mentionnant une attaque contre le Poing des Premiers Hommes, puis les avait soigneusement mis de côté dans sa giberne à parchemins.

L’appel de cor l’avait tiré d’un si profond sommeil qu’il s’était d’abord figuré le rêver, mais, quand il eut ouvert les yeux, la neige tombait sur le camp, les frères noirs saisissaient arcs et piques et se ruaient en masse vers l’enceinte. Seul se trouvait dans son coin Chett, le vieil adjoint de mestre Aemon, avec sa face pustuleuse et son énorme loupe au cou. Jamais Sam n’avait vu la physionomie de quiconque exprimer terreur comparable à la sienne lorsque leur était parvenue, tel un gémissement lugubre au travers des bois, la troisième sonnerie. « Aidez-moi à lâcher les oiseaux», pria-t-il, mais l’autre avait déjà tourné les talons pour se précipiter, dague au poing. Il lui faut s’occuper des chiens , se rappela-t-il. Mormont a dû lui donner des ordres, comme à moi.

Tout gourds qu’étaient ses doigts, et gauches, à cause des gants, et tremblants de trouille, il avait néanmoins fini par dénicher sa giberne aux parchemins, par en extirper les messages tout prêts. Les corbeaux poussaient des clameurs furieuses, et l’un d’eux lui vola carrément au visage lorsqu’il ouvrit la cage de Châteaunoir. Deux autres encore s’échappèrent avant qu’il ne réussisse à en saisir un, non sans écoper de coups de bec qui lui mirent la main en sang au travers du gant. Malgré quoi il se débrouilla tout de même pour le tenir assez longuement pour le lester du petit rouleau. Entre-temps, le cor s’était tu, mais tout le Poing beuglait des ordres parmi le fracas de l’acier. « Vole ! » commanda Sam en lançant le corbeau en l’air.

Dans la cage de Tour Ombreuse, les oiseaux menaient un tel sabbat d’ailes et de cris qu’ouvrir la porte l’effarait, mais il s’y contraignit pourtant. Attrapa le premier, cette fois, qui voulait s’évader. Un moment encore, et la nouvelle de l’attaque fusait sous la neige qui tombait, tombait dans la nuit.

Son devoir accompli, il acheva de s’habiller avec une gaucherie que décuplait la trouille, enfila bonnet, surcot, pèlerine, boucla son ceinturon, le boucla bien bien serré pour qu’il ne risque pas de dévaler. Puis il chercha son paquetage et y fourra tous ses effets, chaussettes sèches et sous-vêtements de rechange, les pointes de flèches et le fer de lance en verredragon que Jon lui avait offerts, et cette antiquité de cor aussi, plus ses parchemins, ses encres et ses plumes, les cartes qu’il avait entrepris de dresser, sans compter un saucisson à l’ail, dur comme un caillou, qu’il tenait en réserve depuis le Mur. Il ficela le tout et, d’un coup d’épaule, se le hissa sur le dos. Le lord Commandant m’a formellement défendu de courir au rempart, se remémora-t-il, mais il m’a non moins formellement défendu d’aller me jeter dans ses jambes. Il prit une profonde inspiration et se rendit brusquement compte qu’il ne savait que faire dorénavant.

Il se revoyait tournant en rond, perdu, la peur lui grouillant au ventre et s’aggravant comme toujours. Il percevait bien des aboiements de chiens, des claironnements de chevaux, mais la neige étouffait les sons comme s’ils venaient de très loin. Il n’y voyait pas à plus de trois pas, ne discernait même pas les torches qui brûlaient tout le long du muret de pierre qui couronnait le faîte du piton. Se pourrait-il qu’elles se soient éteintes ? C’était trop épouvantable à imaginer. Le cor a sonné trois fois, trois longues sonneries signifiant « les Autres ». Les marcheurs blancs des bois, les ombres glaciales, les monstres des contes qui le faisaient couiner, le mettaient en transe, enfant, les monstres chevauchant, altérés de sang, leurs gigantesques araignées des glaces…

D’un geste balourd, il tira l’épée puis, la tenant vaille que vaille, se mit à arpenter pesamment la neige. Après avoir croisé un chien aux abois, il distingua des hommes de Tour Ombreuse, de grands barbus munis de cognées à long manche et de piques hautes de huit pieds. Vaguement rassuré par leur présence, il les suivit en direction du mur. A la vue des torches qui brûlaient toujours sur le parapet de pierre, un frisson de soulagement le parcourut de pied en cap.

Les frères noirs se tenaient là, piques et lames au poing, scrutant la neige qui tombait, attendant. Ser Mallador Locke passa par là sur son cheval, coiffé d’un heaume moucheté de neige. Demeuré fort en arrière de tout le monde, Sam chercha des yeux Grenn ou Edd-la-Douleur. S’il te faut mourir, meurs aux côtés de tes amis, se souvenait-il avoir alors pensé. Mais il n’avait autour de lui que des étrangers, des types de Tour Ombreuse commandés par un patrouilleur du nom de Blane.

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