George Martin - Les Brigands

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A Winterfell, des hommes de toutes conditions, révoltés par les horreurs de la guerre civile, ont décidé de récuser les divers prétendants au trône pour ne se consacrer, les armes à la main, qu’à la défense des petites gens. On les appelle les Brigands.
A Vivesaigues, que tente de gagner Arya pour retrouver sa mère, à Peyredragon, où Davos, réchappé par miracle d’un désastre guerrier, a décidé d’assassiner Melisandre, ou bien à Port-Réal, où s’apprêtent les noces de Joffrey, règne le chaos. Les tentatives d’assassinat, les meurtres, les prises d’otage et les plus noires intrigues se succèdent en cascade. Qui l’emportera finalement ?
Dans ce nouvel et fracassant ouvrage, George R.R. Martin poursuit sa foisonnante saga où entre maintenant en scène des monstres terrifiants, esclaves de forces maléfiques qui n’ont qu’un but sur terre : éradiquer toute trace d’humanité.

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Et puis Sam se surprit sur le dos d’un cheval. Qui n’était pas son cheval à lui, et qu’il ne se rappelait pas avoir jamais enfourché non plus. Peut-être celui qui avait défoncé la figure de ser Ottyn. Les cors sonnaient toujours, de sorte qu’il piqua des deux en dirigeant sa bête de leur côté.

Au sein du chaos, du carnage et des rafales de neige, il dénicha Edd-la-Douleur qui, monté sur son propre bourrin, brandissait au bout d’une pique une bannière noire unie. « Sam, dit-il en l’apercevant, aurais-tu la bonté de me réveiller, je te prie ? Je suis en train de faire un effroyable cauchemar. »

Un peu partout, des hommes sautaient en selle. Les cors n’arrêtaient pas de les en sommer. Ahooo ahooo ahooooooooooooooooooo. « Le mur ouest est submergé, messire ! cria au Vieil Ours Thoren Petibois, tout en se démenant pour réprimer l’affolement de son cheval. Je vais faire donner la réserve…

NON ! » Mormont devait gueuler à pleins poumons pour surmonter le tapage des cors. « Tu la rappelles, il faut qu’on force la sortie. » Dressé sur ses étriers, son manteau noir claquant au vent, son armure reflétant les flammes, « En fer de lance ! rugit-il. Formez-vous en coin, et on fonce ! Par la face sud, puis à l’est !

— Mais ça grouille, sur la face sud, messire !

— Les autres sont trop abruptes, dit Mormont. Nous devons… »

Son cheval hennit, se cabra, faillit le désarçonner, l’ours émergeait de la neige en se dandinant. Sam s’en compissa de nouveau. J’aurais juré que j’étais vide. L’ours était mort, écorché, livide, en putréfaction, sans peau ni fourrure, la moitié du bras droit calcinée jusqu’à l’os, mais il avançait tout de même. Seuls vivaient ses yeux. Bleu vif, exactement comme disait Jon. Ils étincelaient comme des étoiles gelées. Thoren Petibois chargea, sa longue épée flamboyant de tous les oranges et les rouges du feu. Le coup qu’il porta sectionna quasiment la tête de l’ours. Et puis l’ours s’empara de la sienne.

« FONCEZ ! » hurla le lord Commandant tout en faisant pivoter son cheval.

Ils étaient au galop lorsqu’ils atteignirent l’enceinte. Sam avait toujours eu trop peur pour jamais faire du saut d’obstacle mais là, quand le mur se dressa juste devant lui, l’évidence fut qu’il n’avait pas le choix. Tout en piquant des deux sans trêve, il ferma ses yeux pleurnicheurs, et sa monture l’enleva par-dessus, va savoir comment, va savoir comment, sa monture, oui, l’enleva par-dessus. Le cavalier qu’il avait sur sa droite s’y écrabouilla, lui, cuir, acier, cris de bête mourante inextricablement mêlés, tandis qu’un essaim de créatures se ruaient sur lui, puis que le coin se resserrait. Le versant de la colline, on le dévala au pas de course, en dépit des mains noires qui cherchaient de toutes parts à vous agripper, des nuées incandescentes de prunelles bleues, des tourbillons de neige. Des chevaux trébuchaient, roulaient, des hommes étaient arrachés de selle, des torches s’envolaient en tournoyant, haches, épées taillaient dans la chair morte, et Samwell Tarly, secoué de sanglots, s’accrochait désespérément à son cheval avec une force qu’il ne s’était jusqu’alors jamais soupçonnée.

Il se trouvait au cœur même du fer de lance en vol, avec des frères qui le flanquaient des deux côtés, d’autres devant, d’autres derrière. Un chien les accompagna quelque temps, bondissant tantôt le long de la pente enneigée, ne se fourrant tantôt parmi les chevaux que pour s’en évader, mais il ne put soutenir le train. Faute de céder le moindre pouce de terrain, les créatures étaient culbutées, piétinées par les sabots, mais leur chute ne les empêchait pas plus de se cramponner aux épées et aux étriers qu’aux jambes des montures qui les foulaient. Sam en vit une éventrer un cheval avec ses griffes droites et planter dans sa selle ses griffes gauches.

Subitement, les arbres les environnèrent, et des gerbes d’éclaboussures avertirent Sam qu’il traversait un ruisseau gelé, cependant qu’à l’arrière s’atténuait le boucan du massacre. Il se retournait, le souffle coupé de soulagement…, quand, bondissant des taillis, un homme en noir l’arracha de selle. Qui il était, Sam n’en sut rien, car une seconde lui avait suffi pour enfourcher la bête, et il galopait déjà vers le peloton de tête. Sam tenta bien de lui courir après, mais il s’empêtra dans une racine et s’aplatit rudement, tête la première. Et il vagissait comme un nouveau-né, quand Edd-la-Douleur le découvrit là, étalé de tout son long.

Tel était son dernier souvenir cohérent du Poing des Premiers Hommes. Après, des heures après, il se tenait, grelottant, parmi les autres rescapés, montés pour moitié, pour moitié à pied. Des milles alors les séparaient du Poing, sans qu’il comprît par quel miracle. Dywen s’était débrouillé pour emmener, lourdement chargés de vivres, d’huile et de torches, cinq chevaux de bât dont trois étaient parvenus intacts jusque-là. Le Vieil Ours fit subdiviser leur chargement, de manière que la perte éventuelle d’un cheval et de ce qu’il portait ne fût pas trop catastrophique. Il retira leurs montures aux valides pour les donner aux blessés, établit un ordre de marche et confia la surveillance des arrières et des flancs à des porteurs de torches. Marcher, voilà tout ce que j’ai à faire, s’était dit Sam en faisant le premier pas qui le ramenait chez lui. Mais une heure ne s’était pas écoulée qu’il peinait déjà, lambinait…

Les autres aussi lambinaient désormais, s’aperçut-il. Il se rappelait avoir entendu Pyp dire un jour qu’il n’y avait, dans la Garde, personne d’aussi balèze que P’tit Paul. Faut-il qu’il le soit, pour me charrier. Il n’en était pas moins vrai que la neige se faisait plus profonde, le sol plus traître, et que les enjambées de P’tit Paul se raccourcissaient depuis un moment. De plus en plus de cavaliers les doublaient, des blessés qui posaient sur Sam un regard morne, indifférent. Des porteurs de torches aussi les dépassaient.

« Vous êtes à la traîne », dit l’un. Le suivant abonda :

« Personne va t’attendre, Paul. Abandonne ce porc aux bons soins des morts.

— ’l a promis qu’y m’ donn’ra un oiseau », répondit P’tit Paul, bien que Sam n’eût rien promis de tel, non, vraiment. Comment le ferais-je ? Ils ne sont pas à moi. « J’ veux m’avoir un oiseau qui cause et qui m’ mange du grain dans ma main.

— Bougre d’andouille ! » jeta l’autre. Il avait déjà disparu.

C’est peu après que Grenn s’arrêta brusquement. « On est seuls, dit-il d’une voix enrouée. Je vois plus de torches. C’était celle de l’arrière-garde, l’autre ? »

P’tit Paul ne répondit pas. Avec un grognement, il s’affaissa sur les genoux. Ses bras tremblaient quand il déposa Sam, doucement, dans la neige. « J’ peux pus t’ porter. J’ voudrais ben, j’ peux pus. » Il grelottait de tous ses membres.

Le vent qui soupirait parmi la futaie leur saupoudrait le visage de neige. Il faisait un froid si mordant que Sam avait l’impression d’être à poil. Il chercha des yeux d’autres torches, mais elles s’étaient esbignées, toutes. Ne restait que celle que portait Grenn, avec ses flammes qui flottaient comme des soieries orangées. Il pouvait voir au travers les noirceurs ambiantes. Cette torche s’éteindra sous peu, songea-t-il, et nous sommes tout seuls, sans nourriture ni feu ni amis.

Mais il se trompait. Seuls, ils ne l’étaient nullement.

Les branches basses du grand vigier vert se soulagèrent de leur faix de neige avec un plof humide et cotonneux. Grenn pivota, torche à bout de bras. « Qui va là ? » Des naseaux de cheval surgirent des ténèbres. Sam en éprouva une seconde de soulagement, puis la bête apparut. Tapissée de givre comme d’une pellicule d’écume gelée, son ventre béant déroulant tout un écheveau de viscères rigides et noirs. La chevauchait un cavalier d’une pâleur de glace. Un vague gémissement s’exhala du fin fond du gosier de Sam. Dans sa terreur, il se serait à nouveau trempé les chausses, mais le froid tenaillait sa chair, un froid si formidable qu’il se sentait la vessie comme un bloc gelé. L’Autre se laissa gracieusement glisser de selle pour se camper dans la neige. Svelte comme une lame, il était, et d’une blancheur laiteuse. Son armure avait beau jouer, se mouvoir au gré de ses moindres gestes, ses pieds n’entamaient pas la couche de neige poudreuse.

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