George Martin - Les Brigands

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A Winterfell, des hommes de toutes conditions, révoltés par les horreurs de la guerre civile, ont décidé de récuser les divers prétendants au trône pour ne se consacrer, les armes à la main, qu’à la défense des petites gens. On les appelle les Brigands.
A Vivesaigues, que tente de gagner Arya pour retrouver sa mère, à Peyredragon, où Davos, réchappé par miracle d’un désastre guerrier, a décidé d’assassiner Melisandre, ou bien à Port-Réal, où s’apprêtent les noces de Joffrey, règne le chaos. Les tentatives d’assassinat, les meurtres, les prises d’otage et les plus noires intrigues se succèdent en cascade. Qui l’emportera finalement ?
Dans ce nouvel et fracassant ouvrage, George R.R. Martin poursuit sa foisonnante saga où entre maintenant en scène des monstres terrifiants, esclaves de forces maléfiques qui n’ont qu’un but sur terre : éradiquer toute trace d’humanité.

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P’tit Paul saisit la hache à long manche qu’il portait en bandoulière dans le dos. « Pourquoi t’as fait du mal à ce ch’val ? C’était l’ ch’val à Maunois. »

A tâtons, Sam chercha la poignée de son épée, mais sa main ne rencontra que le fourreau vacant. Il l’avait perdue sur le Poing, se souvint-il trop tard.

« Décampe ! » Grenn avança d’un pas, sa torche brandie devant lui. « Décampe , ou tu brûles. » Il darda les flammes vers l’immonde chose.

L’épée de l’Autre émettait une lueur bleuâtre. Elle se déplaça vers Grenn, taillant avec la promptitude de la foudre. Quand son bleu de glace effleura les flammes, une stridence aussi suraiguë qu’une aiguille perça les tympans de Sam. Le brandon de la torche vola de côté, disparut sous une avalanche de neige qui le moucha instantanément. Grenn ne tenait plus qu’un dérisoire bout de bois. Il le balança sur l’Autre avec un juron, tandis que P’tit Paul chargeait, hache au poing.

La trouille qui pour lors posséda Sam était pire qu’aucune des trouilles qu’il eût jamais éprouvées, bien que la trouille, Samwell Tarly la connût sous toutes ses formes. « Pitié, Mère ! pleurnicha-t-il, trop terrifié pour se souvenir d’invoquer les dieux anciens. Protège-moi, Père, oh, oh… » Ses doigts tombèrent sur sa dague et se refermèrent violemment dessus.

Si les créatures s’étaient jusque-là montrées lentes et gauches, l’Autre, en revanche, était aussi léger que neige sous le vent. Il se faufila de biais sous la hache, armure plissée de risées, et son épée de cristal moulina pour se glisser en vrille entre les anneaux de fer du haubert de Paul, ravageant et cuir et laine et chair et os, ressortit dans le dos avec un siiiiiiiiifflement, Sam entendit Paul exhaler un « Ho ! » tout en lâchant sa hache. Tout empalé qu’il était, son sang fumant tout autour de la lame, le colosse essaya d’empoigner son tueur à deux mains, et il était sur le point d’y parvenir lorsqu’il s’effondra. Son poids arracha l’étrange épée pâle des mains de l’Autre.

A toi, maintenant. Cesse de chialer, espèce de mioche, et bats-toi. Bats-toi, lâche. C’était Père qu’il entendait là, c’était Alliser Thorne, c’était Dickon, son frère, et ce petit salaud de Rast. Lâche, lâche, lâche. A imaginer, tout à coup, sa propre métamorphose en créature, un rire hystérique le secoua. Oh, la blanche créature qu’il ferait, obèse dans son lard, à s’empêtrer toujours dans ses pieds de mort… ! A toi, Sam, fais-le. Etait-ce Jon, maintenant ? Jon était mort. Tu peux le faire, tu peux, fais-le seulement. Et il se retrouva trébuchant de l’avant, moins courant que tombant, en fait, les yeux clos, poussant aveuglément sa dague à deux mains. Il perçut un crrrac tout à fait semblable à celui que fait la glace en se brisant sous vos pieds, et puis un cri tellement pointu, tellement strident qu’il en tituba à reculons, paumes plaquées sur ses oreilles emmitouflées, et s’affala violemment sur le cul.

Lorsqu’il rouvrit les yeux, l’armure de l’Autre lui dégoulinait le long des jambes en ruisselets, tandis qu’un sang bleuâtre sifflait en s’évaporant tout autour du poignard de verredragon planté dans sa gorge. Deux squelettes de mains livides s’y portèrent pour l’en extirper, mais, sitôt qu’ils frôlèrent l’obsidienne, ils se mirent à fumer.

Sam se laissa rouler sur le flanc, les yeux écarquillés, quand l’Autre parut se flétrir et, telle une flaque, se résorber. Le temps de vingt chamades, il n’avait déjà plus de chair, elle s’était évanouie en magnifiques volutes de brume blanche. Aussi translucides là-dessous que de l’opaline, les os pâles et luisants fondaient à leur tour. Et, finalement, seul subsista, gainé de vapeurs comme s’il vivait, transpirait, le poignard de verredragon. Grenn se pencha pour le ramasser, le rejeta sur-le-champ. « D’un froid, Mère !

— Obsidienne. » Sam se ramassa sur ses genoux. « Verredragon, l’appellation commune. Verredragon. Verre dragon. » Il riait, tout en pleurs, mettait les bouchées doubles pour s’encourager à se détacher de la neige.

Grenn lui tendit la main pour le tirer sur pied, contrôla le pouls de P’tit Paul avant de lui fermer les yeux, puis rafla de nouveau le poignard. Il pouvait le tenir, à présent.

« Garde-le, dit Sam. Tu n’es pas un pleutre de mon espèce.

— Tellement pleutre t’es qu’ t’as tué un Autre. » Il pointa la lame dans le noir. « Regarde, là, sous les arbres. Une lueur rose. L’aube, Sam. L’aube. Doit être l’est, par là. Si on se dirige de ce côté, on devrait rattraper Mormont.

— Si tu le dis… » Il balança son pied gauche contre un tronc pour le débarrasser de sa gangue de neige. Puis le droit. « Je vais tâcher. » Avec une grimace, il fit un pas. « Je vais tâcher dur. » Et il en fit un autre.

TYRION

L’or de la chaîne aux mains rutilait sur le velours de la tunique lie-de-vin. Les lords Tyrell, Redwyne et Rowan entourèrent lord Tywin dès qu’il fit son entrée. Il les salua chacun à son tour, souffla un mot à Varys, baisa l’anneau du Grand Septon puis la joue de Cersei, serra la main du Grand Mestre Pycelle, s’assit enfin à la place du roi, au haut bout de la longue table, entre sa fille et son frère.

Tyrion s’était fait de vive force adjuger l’ancienne place de Pycelle, au bas bout, de manière à s’offrir, surélevé par des coussins, une vue plongeante sur l’ensemble de la tablée. Du coup, le Grand Mestre était monté flanquer Cersei, aussi loin qu’il le pouvait du nain sans s’arroger le siège royal. Réduit à un squelette poussif, il s’appuyait pesamment sur une canne torse et tremblait en marchant; trois picots blancs barbelaient son long cou de poulet qu’auparavant parait un fleuve de poils neigeux. Devant pareille déchéance, Tyrion n’éprouvait pas l’ombre d’un remords.

Le choix précipité des sièges restants divisa fatalement quelque peu les autres : lord Mace Tyrell, robuste et lourd, boucles châtaines et barbe en pointe pas mal piquetée de sel ; Paxter Redwyne, de La Treille, maigre et voûté, crâne chauve frangé de touffes orange ; Mathis Rowan, sire de Bocajor, rasé de frais, l’embonpoint suant ; le Grand Septon, fluet, menton frisotté de coton. Trop de figures inconnues , songea Tyrion, trop de joueurs nouveaux. La partie s’est modifiée pendant que je croupissais au pieu, et nul ne m’en révélera les règles.

Oh, ces sieurs l’avaient traité de manière plutôt courtoise, en dépit de la gêne évidente que leur inspirait sa vue. « Astucieux, votre idée de chaîne », avait lancé Mace Tyrell d’un ton jovial, aussitôt approuvé par lord Redwyne qui, branlant du chef, s’extasia, tout aussi flatteur : « Tout à fait, tout à fait, messire de Hautjardin vient d’exprimer là notre pensée à tous. »

Dites-le donc au bon peuple de cette ville, songea-t-il avec amertume, dites-le donc à ces putains de chanteurs qui nous tympanisent avec le spectre de Renly.

L’oncle Kevan s’était montré le plus chaleureux, jusqu’à daigner l’embrasser sur la joue, non sans ajouter : « Lancel n’arrête pas de me vanter ta bravoure, Tyrion. Il ne parle de toi qu’avec le plus profond respect. »

Il a tout intérêt, sans quoi j’aurais deux ou trois choses à dire le concernant. Il se contraignit à sourire avant de répliquer : « C’est trop d’indulgence à mon bon cousin. Il se remet de sa blessure, j’espère ? »

Ser Kevan se rembrunit. « Un jour, il semble en meilleure forme, et le lendemain… C’est préoccupant. Ta sœur se rend souvent à son chevet lui remonter le moral et prier pour lui. »

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