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Robert Silverberg: Valentin de Majipoor

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Robert Silverberg Valentin de Majipoor

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Sur Majipoor, la planète géante, règne Lord Valentin le Coronal, qui, naguère jongleur, a retrouvé son trône, mais conservé un corps d’emprunt. Ces faits de haute chronique ont été relatés dans Le château de Lord Valentin. Mais il n’est pas dit que le règne de Valentin restera serein. Tandis que le Coronal entreprend son Périple à travers les immensités de Majipoor, afin de se faire voir de ses peuples, accompagné de Carabella, son épouse bien aimée, de ses amis des jours d’infortune devenus grands seigneurs et d’une armée de courtisans, les nuages s’amoncellent, les maladies frappent les récoltes, s’étendent comme feu de forêt. Des monstres surgissent des forêts d’habitude paisibles de Majipoor. La famine survient, et la rébellion. Faudra-t-il faire la guerre aux Changeformes ? Car ce sont eux, premiers occupants de la planète, jadis massacrés et refoulés par les humains venus de l’espace, qui tentent une nouvelle révolte. Valentin, qui est épris de paix et d’amour, ne parvient pas à s’y résoudre. Majipoor va-t-elle sombrer ?

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Tandis qu’elle se tenait enfoncée dans la boue au bord de ses champs, appuyant avec les bourrelets de ses doigts sur les cosses les plus proches afin de déterminer quand pourrait commencer la récolte, l’un des garçons de son fils aîné arriva en courant, porteur d’un message.

— Papa m’a demandé de te dire qu’il venait d’apprendre en ville que l’agent agronome arrive de Mazadone ! Il est déjà à Helkaplod et demain il part à Sijaneel !

— Alors il sera dans le Val dès Secondi. Bien. Parfait ! La langue fourchue d’Aximaan se mit à s’agiter.

— Va vite retrouver ton père, mon petit. Dis-lui que nous organiserons la fête pour l’agent Merdi et que nous commencerons la récolte Quatredi. Et je veux que toute la famille soit rassemblée à la maison dans une demi-heure. Allez, dépêche-toi !

La plantation appartenait à la famille d’Aximaan depuis l’époque de lord Confalume. Elle couvrait une zone triangulaire qui s’étendait sur environ huit kilomètres le long des rives d’Havilbove Fluence, s’enfonçait loin au sud-est jusqu’à la lisière de la Réserve de Mazadone et remontait au nord en décrivant de grandes courbes jusqu’au fleuve. À l’intérieur de cette zone Aximaan régnait en maîtresse absolue sur ses cinq fils et ses neuf filles, ses innombrables petits-enfants et la vingtaine de Lii et de Vroons qui travaillaient comme ouvriers agricoles. Quand Aximaan Threysz décrétait que le moment des semailles était venu, ils ensemençaient. Quand elle décrétait que c’était le moment de la cueillette, ils partaient faire la récolte. Dans la grande maison qui s’élevait à côté du bosquet d’androdragma le dîner était servi au moment où Aximaan se mettait à table, et ce, quelle que fut l’heure. Même le calendrier des périodes de sommeil de la famille était soumis à l’agrément d’Aximaan ; car les Ghayrogs hibernent, mais elle ne voulait pas que toute la famille dorme en même temps. Son fils aîné savait qu’il devait demeurer éveillé durant les six premières semaines du repos hivernal annuel de sa mère ; sa fille aînée prenait les rênes de l’exploitation pendant les six autres semaines. Aximaan Threysz répartissait les périodes de sommeil des autres membres de la famille en fonction de ce qu’elle estimait nécessaire à la bonne marche de la plantation. Nul ne contestait ses décisions. Déjà dans sa jeunesse – il y avait si longtemps, à l’époque où Ossier était Pontife et où lord Tyeveras résidait au Château – c’était vers elle que se tournaient tous les autres, y compris son père et son époux, en période de crise. Elle leur avait survécu à tous deux, ainsi qu’à une partie de sa descendance. Les Coronals s’étaient succédé sur le Mont du Château et Aximaan était toujours là. Son épaisse peau squameuse avait perdu son éclat et prit des nuances pourprées. Ses cheveux flexueux et ondulants, autrefois noirs comme jais étaient devenus d’un gris pâle et terne. Ses yeux verts au regard fixe et froid étaient maintenant voilés et vitreux. Mais elle continuait sans relâche à abattre sa lourde besogne quotidienne à la ferme.

Elle ne pouvait rien cultiver d’autre sur ses terres que de la lusavande et du riz et la tâche n’était pas aisée. Les pluies torrentielles du nord atteignaient facilement la province de Dulorn en s’engouffrant dans l’immense vallée et bien que la cité de Dulorn elle-même se trouvât au cœur d’une zone sèche, le territoire qui s’étendait à l’ouest, abondamment arrosé et bien drainé, était riche et fertile. Mais il en allait tout autrement du Val de Prestimion, situé à l’est de la vallée, où le sol humide et marécageux était constitué d’une sorte de boue lourde et bleuâtre. Mais en choisissant soigneusement son moment, il était possible de planter du riz à la fin de l’hiver, juste avant les crues printanières et de semer de la lusavande une première fois à la fin du printemps et une autre à la fin de l’automne. Nul dans la région ne connaissait mieux le rythme des saisons qu’Aximaan Threysz et seuls les fermiers les plus irréfléchis commençaient à ensemencer leurs champs avant que la nouvelle se soit répandue qu’elle avait décidé que le moment des semailles était venu.

Cet être impérieux jouissant d’un prestige et d’une autorité incontestés avait pourtant une particularité que les habitants du Val trouvaient incompréhensible ; Aximaan Threysz s’inclinait devant l’agent agricole de la province comme s’il était la source de tout savoir et elle-même une simple apprentie. Deux ou trois fois par an, l’agent venait de Mazadone, la capitale de la province, et faisait un circuit dans les marécages. Sa première étape était toujours la plantation d’Aximaan. Elle le logeait dans la grande maison, débouchait des bouteilles de vin de feu et envoyait ses petits-enfants pêcher dans le fleuve les délicieux petits hiktigans qui filaient entre les rochers des rapides. Puis elle donnait l’ordre de décongeler et de faire rôtir sur un feu de thwale aromatique des tranches de bidlak. Quand le festin était terminé, elle prenait le fonctionnaire à part et parlait avec lui bien avant dans la nuit d’engrais, de greffages et de machines à moissonner, tandis que ses filles Heynok et Jarnok, assises à proximité, prenaient note de tout ce qui se disait.

Nul ne comprenait pourquoi Aximaan Threysz qui en savait certainement plus long que quiconque sur la culture de la lusavande tenait tant à écouter l’opinion d’un banal employé gouvernemental. Mais sa famille connaissait la réponse.

— Nous avons nos méthodes et nous ne les remettons pas en question, disait souvent Aximaan. Nous faisons ce que nous avons déjà fait parce que cela a réussi. Nous plantons nos graines, nous prenons soin de nos semis, nous surveillons leur croissance, nous faisons notre récolte et la fois suivante, nous recommençons exactement de la même manière. Et si chaque récolte n’est pas inférieure à la précédente, nous sommes satisfaits. Mais en réalité c’est un échec si nous nous contentons de maintenir une production égale. L’immobilité est impossible en ce monde ; demeurer immobile c’est s’enliser.

C’est pourquoi Aximaan Threysz s’abonnait aux revues agricoles, envoyait certains de ses petits-enfants à l’université et écoutait très attentivement tout ce que l’agent agronome pouvait avoir à dire. D’une année sur l’autre, il se produisait de petits changements dans ses méthodes de culture et d’une année sur l’autre, les sacs de grains de lusavande qu’Aximaan Threysz expédiait à Mazadone étaient un peu plus nombreux et les tas de grains de riz luisants un peu plus haut dans ses greniers. Car il y avait toujours de nouveaux moyens d’améliorer ce que l’on faisait et Aximaan ne laissait pas passer une occasion.

— Nous sommes Majipoor, se plaisait-elle à dire. Les grains sont les fondations des plus grandes cités. Sans nous, Ni-moya et Pidruid, Khyntor et Piliplok ne seraient que des terres à l’abandon. Et comme les grandes villes ne cessent de croître, il nous faut travailler chaque année un peu plus dur pour les nourrir, n’est-ce pas ? Nous n’avons pas le choix, c’est la volonté du Divin. N’est-ce pas ?

Elle avait déjà vu défiler une bonne quinzaine d’agents agronomes. Quand ils arrivaient, ils étaient jeunes et remplis d’idées nouvelles dont ils hésitaient souvent à lui faire part.

— Je ne vois pas bien ce que je pourrais vous apprendre, Aximaan Threysz, disaient-ils. Ce serait plutôt à moi d’être votre élève !

Aximaan devait tout reprendre avec chacun d’eux, les mettre à l’aise et les persuader qu’elle était sincèrement intéressée par toutes les innovations techniques.

C’était toujours ennuyeux lorsqu’un agent atteignait l’âge de la retraite et qu’un jeunot lui succédait. À mesure qu’elle vieillissait, il lui était de plus en plus difficile d’établir des relations profitables avec les nouveaux avant plusieurs saisons. Mais il n’y avait eu aucun problème quand Caliman Hayn était arrivé deux ans auparavant. C’était un jeune humain – avait-il trente, quarante ou cinquante ans, peu importait à Aximaan Threysz pour qui maintenant tout individu en deçà de soixante-dix ans était jeune – dont les manières directes et désinvoltes plaisaient beaucoup à la vieille Ghayrog. Il ne semblait pas intimidé par elle et n’essayait pas de la flatter.

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