Gene Wolfe - L’épée du licteur

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L’épée du licteur: краткое содержание, описание и аннотация

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Devenu licteur de Thrace, Sévérian semble avoir trouvé l'équilibre qui lui manquait depuis son départ de Nessus. Pourtant, de mystérieuses créatures sont toujours à ses trousses et nombre de ses questions restent posées. Le bourreau en trouvera-t-il les réponses dans le lointain passé de Teur ? Et quel rôle joue réellement la Griffe du Conciliateur ? La quête de Sévérian va prendre un tournant décisif, pour son propre avenir et celui de la planète entière.

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— Est-il venu ? demanda-t-elle. Dis-moi !

— Oui, il est revenu. Là-dessus, le client de la sorcière est mort, puis la femme qui était malade, un peu plus tard. Quant à Apu-Punchau – tel était le nom du personnage –, il avait à nouveau disparu. Les sorcières s’enfuirent, je crois, à moins qu’elles ne se fussent envolées. Mais ce que je voulais dire est que nous continuâmes à pied le lendemain et passâmes la nuit dans la hutte d’une famille très pauvre. Cette nuit-là, tandis que la femme qui m’accompagnait dormait, je parlai avec l’homme qui nous avait reçus chez lui et qui semblait connaître beaucoup de choses sur la ville de pierre, même s’il n’en savait pas l’ancien nom. Je parlai aussi avec sa mère, qui, je crois, était tout aussi renseignée que lui, mais se montrait moins disposée à s’ouvrir sur cette question. »

J’eus une hésitation, trouvant difficile de parler de toutes ces choses à Cyriaque. « J’avais tout d’abord cru que leurs ancêtres avaient habité cette ville, mais elle prétendit qu’elle avait été détruite bien avant que ceux de sa race s’installent ici. Ils connaissaient cependant beaucoup d’histoires sur elle, car l’homme y avait cherché des trésors depuis son enfance ; mais il n’avait rien trouvé, à ce qu’il disait, en dehors de pierres brisées et de fragments de poteries, et des traces laissées bien avant lui par ses prédécesseurs.

« “Aux temps anciens, me dit sa mère, on croyait qu’il était possible de découvrir de l’or enterré en l’attirant à l’aide de quelques pièces d’or que l’on enfouissait, tout en prononçant tel ou tel sortilège. Nombreux sont ceux qui l’ont fait ; certains ont oublié l’endroit, d’autres n’ont pu y revenir pour une raison ou une autre. C’est cela que trouve mon fils. C’est de là que vient le pain que nous mangeons.” »

Je me rappelai très bien comment elle était cette nuit-là : une vieille femme toute courbée sur un maigre feu de tourbe pour se chauffer les mains. Sans doute devait-elle ressembler à l’une des nourrices qu’avait eues autrefois Thècle, car son évocation la fit monter à la surface de mon esprit : elle n’en avait jamais été si proche depuis la fois où elle était ainsi apparue lorsque j’étais emprisonné avec Jonas dans le Manoir Absolu. Si bien que, par deux fois, je fus tout surpris de voir mes grosses mains brunes, dépourvues de bagues.

« Continuez, Sévérian, me demanda de nouveau Cyriaque.

— C’est alors que la vieille femme me dit qu’existait réellement quelque chose, dans la ville de pierre, qui attirait ses semblables à lui. “Vous avez sûrement entendu des histoires de nécromanciens, continua-t-elle, ces sorciers qui vont pêcher les esprits des morts. Mais saviez-vous que l’on trouve aussi parmi les morts des biomanciens, qui appellent ceux qui peuvent les faire revivre ? Il y en a un dans la ville de pierre, et une ou deux fois par saros, l’un de ceux qu’il a appelés à lui partage notre souper.” Puis elle se tourna vers son fils et lui dit : « Tu te rappelles certainement cet homme silencieux, qui dormait avec son bâton. Tu n’étais qu’un enfant, mais je suis sûre que tu ne l’as pas oublié. C’est le dernier qui soit passé ici. » C’est alors que j’ai compris que j’avais été appelé par le biomancien Apu-Punchau ; je n’avais pourtant rien ressenti de particulier. »

Cyriaque me jeta un long regard de côté. « Suis-je morte, dans ce cas ? Est-ce ce que vous voulez dire ? Vous avez commencé par me raconter qu’il y avait une sorcière qui était nécromancienne, et que c’était par hasard que vous aviez aperçu son feu. Je crois que c’est vous, le sorcier dans cette histoire, et que la femme malade, sans aucun doute, était votre cliente ; l’autre femme devait être votre domestique.

— C’est parce que je n’ai pas pris le temps de vous expliquer un certain nombre de choses secondaires qui ont tout de même leur importance », répondis-je. J’eus envie de rire à l’idée d’être pris pour un sorcier ; mais à ce moment-là, la Griffe pressa ma poitrine, me faisant savoir que j’étais bien un sorcier par le pouvoir qu’en la gardant j’avais dérobé, sinon par la science ; et je compris – de la même manière que j’avais « compris » auparavant – que bien que Apu-Punchau l’eût pratiquement tenue dans ses mains, il n’avait pu – ou n’avait pas voulu – me l’enlever. « Mais qui plus est, continuai-je sans lui répondre, lorsque le revenant se fut évanoui, je découvris, maculée par la boue, une petite étole écarlate de pèlerine, identique à celle que vous portez en ce moment. Je l’ai dans ma sabretache. Les pèlerines se mêlent-elles de nécromancie ? »

Je n’entendis jamais la réponse à ma question, car au moment où je la posai, je vis apparaître la haute silhouette de l’archonte au début du petit sentier qui conduisait jusqu’à la fontaine. Il était masqué et déguisé en bargheste, si bien que je ne l’aurais pas reconnu si je l’avais vu en pleine lumière. Mais les ténèbres qui emplissaient le jardin l’avaient dépouillé de son déguisement aussi efficacement que l’auraient pu faire des mains humaines, et il me suffit de considérer sa stature et sa démarche pour savoir immédiatement qu’il s’agissait de lui.

« Ah ! dit-il. Vous l’avez trouvée. J’aurais dû le prévoir.

— C’est bien ce que je pensais, répondis-je. Mais je n’en étais pas tout à fait sûr. »

8

Sur la falaise

Je quittai l’enceinte du palais par l’un des portails donnant sur la ville. Les six hommes de troupe qui y montaient la garde étaient bien loin d’avoir l’air détendu qui m’avait frappé chez les deux sentinelles, quelques veilles auparavant, auprès du débarcadère. Me barrant poliment mais fermement la route, l’un des soldats me demanda si je devais absolument partir aussi tôt. Je me fis connaître, et ajoutai que je craignais bien que ce ne fut le cas, car j’avais encore de l’ouvrage à faire au cours de la nuit (comme c’était en vérité le cas), et que la journée qui m’attendait serait également fort longue et dure (ce qui était tout à fait vrai aussi).

« Vous êtes donc un héros…» La voix du soldat avait une intonation plus amicale qu’ironique en disant cela. « Disposez-vous d’une escorte, licteur ?

— J’avais deux de mes clavigères, mais je les ai renvoyés. Je suis parfaitement capable de trouver mon chemin tout seul jusqu’à la Vincula. »

Un autre soldat, resté silencieux jusqu’alors, prit la parole : « Vous pouvez rester ici en attendant le jour. On vous trouvera un coin tranquille pour que vous puissiez vous reposer.

— Mais pendant ce temps-là, mon travail ne se fera pas. Je crains bien de devoir partir tout de suite. »

Le soldat qui m’avait barré le chemin fit un pas de côté. « J’aimerais vous donner deux hommes d’escorte ; patientez un peu, il n’y en a que pour un instant. Je dois demander l’autorisation au chef de poste.

— Ce ne sera pas nécessaire. » Je m’éloignai rapidement avant qu’il ait eu le temps de me répondre. Il était évident que quelque chose – vraisemblablement la-série de meurtres dont m’avait parlé le sergent – agitait profondément la ville, et je supposai qu’un nouvel assassinat avait dû se produire pendant que je me trouvais dans le palais de l’archonte. Cette idée m’emplit d’une agréable excitation – non pas parce que j’avais la folie de croire que je pouvais parer à n’importe quelle attaque, mais parce que l’idée d’être attaqué, de risquer la mort cette nuit dans les rues de Thrax, me soulageait d’une certaine manière du sentiment dépressif auquel, sans cela, je me serais laissé aller. Cette terreur vague, cette menace de la nuit sans visage avait été la première de mes frayeurs d’enfant. Et comme telle, maintenant que mon enfance était loin derrière moi, elle avait cette qualité familière et unique qu’ont toutes les choses vécues dans notre jeunesse, une fois que nous sommes à l’âge adulte.

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