Gene Wolfe - L’épée du licteur

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L’épée du licteur: краткое содержание, описание и аннотация

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Devenu licteur de Thrace, Sévérian semble avoir trouvé l'équilibre qui lui manquait depuis son départ de Nessus. Pourtant, de mystérieuses créatures sont toujours à ses trousses et nombre de ses questions restent posées. Le bourreau en trouvera-t-il les réponses dans le lointain passé de Teur ? Et quel rôle joue réellement la Griffe du Conciliateur ? La quête de Sévérian va prendre un tournant décisif, pour son propre avenir et celui de la planète entière.

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— Vous n’avez donc pas l’intention de leur faire de mal, dans ce cas ? me demanda-t-elle. Pouvez-vous me dire de quoi il s’agit ? »

Il n’était pas question de lui dire la vérité, et je savais qu’il me faudrait montrer tout objet que je nommerais. C’est pourquoi je répondis : « Un livre, un livre ancien, admirablement illustré. Je n’ai pas la prétention de m’y connaître en livres, mais je suis convaincu qu’il a une grande valeur religieuse et qu’il n’a pas de prix. » En disant ces mots, je retirai le petit livre brun, emprunté autrefois à la bibliothèque de maître Oultan, et que j’avais dérobé en quittant la cellule occupée par Thècle.

« Pour être vieux, il n’y a pas de doute, remarqua Cyriaque. Et abîmé par l’eau, également, à ce que je vois. Puis-je jeter un coup d’œil dedans ? »

Je le lui donnai, et elle se mit à le feuilleter au hasard, puis s’arrêta sur une image représentant la sikinnis, l’orientant jusqu’à ce qu’elle attrape la lumière qui provenait d’une lampe brûlant au-dessus du divan, dans une niche. Le tremblement de la flamme paraissait faire sauter les petits hommes cornus et se tordre les sylphes.

« Je ne m’y connais pas non plus en livres, dit-elle bientôt en me rendant l’ouvrage. Mais j’ai un oncle qui est un véritable érudit, et j’ai l’impression qu’il donnerait beaucoup pour posséder celui-ci. C’est dommage qu’il ne soit pas ici ce soir ; il aurait pu l’examiner – quoique… c’est peut-être mieux ainsi, parce qu’il aurait tout fait pour se le procurer. Il a parcouru toutes les pentades, allant aussi loin que j’aie jamais été avec les pèlerines, simplement pour chercher de vieux livres. Il a même réussi à visiter les archives perdues. En avez-vous entendu parler ? »

Je secouai la tête.

« Tout ce que je sais est ce qu’il m’en a dit un jour qu’il avait abusé du vin de notre propriété ; peut-être même a-t-il gardé certaines choses par-devers lui, car je suis restée sur l’impression qu’il avait peur que je me serve de ses informations pour m’y rendre moi-même. Ce que je n’ai jamais fait, et qu’il m’arrive parfois de regretter – mais peu importe. À Nessus, bien plus au sud de la partie de la ville que visitent les gens la plupart du temps, très loin au bord du fleuve, en un endroit où personne n’imaginerait qu’il y eût encore des maisons, se dresse une ancienne forteresse. Tout le monde, sauf peut-être l’Autarque lui-même – puisse son esprit vivre dans un millier de ses successeurs –, l’a oubliée depuis des temps immémoriaux, et elle passe pour être hantée. Elle se dresse sur une colline qui domine la vallée du Gyoll, m’a dit mon oncle, veillant sur un domaine de sépulcres en ruine, ne gardant plus rien. »

Elle fit une pause, et, de ses mains, esquissa la forme de la colline et de la forteresse. J’eus l’impression qu’elle avait déjà raconté cette histoire un bon nombre de fois, peut-être à ses enfants. Cela me fit prendre conscience qu’elle était bien assez âgée pour en avoir, et d’assez grands pour écouter ce récit et bien d’autres encore. Les années n’avaient pratiquement pas laissé de traces sur son visage lisse et sensuel ; mais la lumière particulière à la jeunesse qui brillait encore si ardemment chez Dorcas et avait répandu ses rayons surnaturels même sur Jolenta, cette lumière qui avait flamboyé avec tant de force et d’éclat en Thècle et avait éclairé les sentiers couverts de brume de la nécropole lorsque sa sœur Théa s’était emparée du pistolet de Vodalus au bord de la tombe, cette lumière s’était éteinte en elle depuis tellement longtemps que même le parfum de sa flamme avait disparu. J’eus pitié d’elle.

« Vous devez connaître l’histoire qui raconte comment la race des anciens temps a atteint les étoiles, et comment, pour ce faire, les hommes de cette époque ont dû vendre la part sauvage qui était en eux ; si bien qu’ils ne se souciaient plus du goût du vent pâle, ni de l’amour, ni du désir, ni de composer de nouvelles chansons ou de chanter les anciennes, non plus que d’aucune des autres choses animales qu’ils croyaient avoir emmenées avec eux hors des forêts pluvieuses du fond des temps – bien qu’en fait, à ce que disait mon oncle, ce fût ces choses qui les avaient amenés. Et vous savez, ou devriez savoir, que ceux auxquels ils ont vendu ces choses, qui étaient les créations de leurs propres mains, les détestaient dans leurs cœurs. Et en vérité elles avaient un cœur, bien que les hommes qui les avaient faites n’en aient jamais tenu compte. De toute façon, elles décidèrent la ruine de ceux qui les avaient fabriquées, ce qu’elles firent en restituant, lorsque la race humaine se fut répandue dans mille soleils, tout ce qui leur avait été laissé depuis si longtemps.

« Voilà ce que vous devez savoir, au moins. Mon oncle me l’a raconté une fois comme je viens de le faire pour vous. Tout cela, et plus encore, il l’a découvert dans l’un des livres de sa collection. Un livre que personne n’avait ouvert, prétendait-il, depuis au moins une kiliade.

« Mais comment ils ont accompli ce qu’ils ont accompli est bien moins connu. Je me souviens que lorsque j’étais enfant, j’imaginais les méchantes machines en train de creuser, de creuser de nuit, jusqu’à ce qu’elles aient mis au jour les racines tordues des plus vieux arbres, et découvert un coffre de fer qu’elles avaient enterré quand le monde était encore très jeune ; puis lorsqu’elles avaient brisé la serrure du coffre, toutes les choses dont nous avons parlé sortaient en s’envolant comme un essaim d’abeilles d’or. Je sais que c’est une sottise, mais même aujourd’hui, j’ai du mal à me représenter l’apparence de ces machines pensantes. »

Je me souvins de Jonas, avec sa peau en métal brillant et léger à la place d’une vraie peau, mais je n’arrivais pas à me figurer Jonas en train de libérer une plaie contre l’humanité, et je secouai la tête.

« Pourtant, d’après mon oncle, son livre disait très clairement ce qu’elles avaient fait, et que les choses qu’elles libérèrent n’étaient pas des essaims d’insectes, mais une marée d’objets de toutes sortes, choisis pour faire revivre toutes ces pensées que le peuple avait laissées derrière lui parce qu’il n’était pas possible de les écrire mathématiquement. De la construction des plus vastes cités à la fabrication du moindre pot, tout reposait entre les mains des machines, et au bout de milliers d’années passées à bâtir des villes qui étaient comme de grands mécanismes, elles en vinrent à en produire qui étaient comme des fronts de nuages avant la tempête, ou d’autres comme le squelette des dragons.

— Quand cela se passait-il ? demandai-je.

— Il y a très, très longtemps… bien avant que ne soit posée la première pierre de Nessus. »

J’avais glissé un bras autour de ses épaules, et l’une de ses mains se promenait sur mon ventre ; je sentais sa chaleur et son lent mouvement.

« Et elles suivirent le même principe en tout ce qu’elles fabriquèrent. Dans leur manière de faire le mobilier, par exemple, ou de couper les vêtements. Et comme les dirigeants qui avaient décidé depuis si longtemps que toutes les pensées symbolisées par les habits, le mobilier et les villes, seraient abandonnées à jamais par l’humanité, étaient morts depuis longtemps, et que le peuple avait oublié leurs maximes autant que leurs visages, il fut ravi par toutes ces nouveautés. C’est ainsi que tout cet empire, qui n’avait été édifié que sur le concept d’ordre, s’effondra.

« Mais si l’empire disparut, les mondes mirent longtemps à mourir. Tout d’abord, afin que les choses qu’elles rendaient aux hommes ne fussent pas une fois de plus rejetées, les machines conçurent des grands spectacles et des fantasmagories, qui inspiraient à ceux qui y assistaient de grandes pensées de fortune, de vengeance ou de monde invisible. Plus tard, elles donnèrent un compagnon à chaque homme et chaque femme, des compagnons invisibles pour tout autre que leur propriétaire, pour les conseiller. Les enfants, depuis longtemps déjà, avaient de tels compagnons.

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