Gene Wolfe - L’épée du licteur

Здесь есть возможность читать онлайн «Gene Wolfe - L’épée du licteur» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2010, ISBN: 2010, Издательство: Gallimard, Жанр: Фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

L’épée du licteur: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L’épée du licteur»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Devenu licteur de Thrace, Sévérian semble avoir trouvé l'équilibre qui lui manquait depuis son départ de Nessus. Pourtant, de mystérieuses créatures sont toujours à ses trousses et nombre de ses questions restent posées. Le bourreau en trouvera-t-il les réponses dans le lointain passé de Teur ? Et quel rôle joue réellement la Griffe du Conciliateur ? La quête de Sévérian va prendre un tournant décisif, pour son propre avenir et celui de la planète entière.

L’épée du licteur — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L’épée du licteur», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Ses doigts touchèrent la boucle qui retenait la cape sur mes épaules. « Avez-vous besoin de l’enlever ? demanda-t-elle. Nous pourrions nous en couvrir…

— Mais certainement…»

7

Attractions

Je m’abandonnai presque complètement au plaisir qu’elle me donna, car bien que je ne l’aimasse pas comme j’avais autrefois aimé Thècle, ou comme j’aimais encore Dorcas, et qu’elle ne fût pas aussi belle que l’avait été Jolenta à un certain moment, j’éprouvais pour elle une certaine forme de tendresse, née pour une bonne part du vin parfumé et roboratif que nous avions bu ensemble ; mais elle représentait aussi la femme dont je rêvais déjà quand je n’étais qu’un gamin en haillons de la tour Matachine, et que je n’avais pas encore aperçu le visage en forme de cœur de Théa auprès de la tombe ouverte. De plus, elle était plus versée dans la science de l’amour que Thècle, Dorcas et Jolenta réunies.

Lorsque notre désir fut épuisé, nous nous levâmes pour aller nous laver dans un grand bassin d’argent où courait une eau tiède. Deux femmes s’y trouvaient déjà, deux femmes qui venaient de s’aimer comme nous-mêmes ; elles éclatèrent de rire en nous voyant, mais quand elles comprirent que je n’allais pas les épargner parce qu’elles étaient des femmes, elles s’enfuirent en poussant des cris.

Puis nous nous nettoyâmes mutuellement. Je savais que Cyriaque croyait que j’allais la laisser là, comme je croyais moi-même qu’elle allait me quitter ; mais nous ne nous séparâmes pas (alors qu’il aurait cependant mieux valu, peut-être), et allâmes ensemble dans le petit jardin silencieux, où la nuit était complète, flâner près d’une fontaine solitaire.

Elle avait pris ma main, et je tenais la sienne comme font les enfants. « Avez-vous jamais visité le Manoir Absolu ? » me demanda-t-elle soudain. Elle contemplait nos reflets dans le bassin au clair de lune, et elle parlait d’une voix tellement basse que c’est à peine si je pouvais l’entendre.

Je lui répondis que oui, et à ces mots, sa main se serra plus fortement sur la mienne.

« Avez-vous pu aller dans le puits des Orchidées ? » Je secouai la tête.

« Tout comme moi : j’ai été au Manoir Absolu, mais je n’ai pas vu le puits des Orchidées. On dit que lorsque l’Autarque a une favorite – ce qui n’est pas le cas du nôtre –, elle y tient sa cour, car c’est le plus bel endroit du monde. Même maintenant, seules les plus jolies sont autorisées à s’y promener. Lorsque nous y avons séjourné, mon seigneur et moi, on nous avait donné une petite chambre appropriée à notre rang d’écuyer. Un soir que mon seigneur était parti sans que je sache où, je suis sortie dans le corridor, et tandis que je cherchais des yeux dans quelle direction aller, un haut fonctionnaire de la cour vint à passer. Je ne savais ni son nom ni son titre exact, mais je pris mon courage à deux mains et l’arrêtai pour lui demander comment me rendre au puits des Orchidées. »

Elle fit une pause. Le temps de trois ou quatre respirations, nous n’entendîmes que la musique lointaine venue des pavillons et le babil de la fontaine.

« L’homme me regarda avec une expression de surprise, me sembla-t-il. Vous ne pouvez pas savoir ce que l’on ressent lorsque l’on n’est que la femme d’un petit écuyer venue de son lointain septentrion, habillée d’une robe faite par ses servantes, et parée de ses bijoux provinciaux – et que l’on est dévisagée par quelqu’un qui a passé toute sa vie parmi les exultants du Manoir Absolu. Puis il sourit. »

Elle serrait ma main de plus en plus fort, maintenant.

« Et il m’expliqua. Empruntez tel corridor puis tel autre, tournez après telle statue, montez telle volée de marches et suivez le chemin d’ivoire… O Sévérian, mon amant ! »

Son visage rayonnait comme le clair de lune lui-même. J’avais compris que le moment qu’elle venait de décrire était le plus exaltant de toute sa vie, et qu’elle chérissait maintenant l’amour que je lui avais donné en partie et peut-être même essentiellement, parce qu’il lui rappelait ces instants – quand sa beauté avait été évaluée par quelqu’un qu’elle estimait capable d’en juger, et trouvée suffisante pour ne pas déparer le puits des Orchidées. Quelque chose me disait que j’aurais dû me formaliser de sa réaction, mais en même temps, je n’éprouvais pas le moindre ressentiment à son égard.

« Il s’éloigna, et je commençai à marcher dans la direction qu’il m’avait indiquée. Mais à peine avais-je fait une ou deux dizaines de pas que je tombai sur mon seigneur, qui m’ordonna de retourner dans notre chambre.

— Je vois, dis-je en déplaçant mon épée.

— Je crois que oui. Est-ce que c’est mal de ma part, de le trahir comme je fais ? Qu’en pensez-vous ?

— Je ne suis pas un magistrat.

— Tout le monde me juge… tous mes amis… tous mes amants, aussi, car vous n’êtes ni le premier ni le dernier ; même ces femmes, à l’instant, dans le caldarium.

— Depuis notre enfance, on nous entraîne à ne pas juger ; seulement à exécuter les sentences telles qu’elles sont ordonnées par les tribunaux du pays. Je ne jugerai ni lui ni vous.

— Je me juge, moi. » Elle tourna son visage, et la lumière brillante et dure de la lune l’éclaira en plein. Pour la première fois depuis le moment où je l’avais aperçue de l’autre côté de la salle de bal, au-delà de la foule, je compris comment il se faisait que j’eusse pu la prendre pour une moniale de l’ordre dont elle portait la tenue. « Ou du moins, je me dis que je me juge. Et je me trouve coupable ; mais je suis incapable de m’arrêter. Je crois que j’attire les hommes dans votre genre. Avez-vous été attiré ? Il y avait ce soir des femmes plus jolies que je ne le suis maintenant, je le sais.

— Je n’en suis pas certain, répondis-je. Pendant que nous faisions route vers Thrax…

— Vous avez une histoire, vous aussi, n’est-ce pas ? Racontez-la-moi, Sévérian. Je vous ai déjà dit presque toutes les choses intéressantes qui me sont arrivées.

— Sur notre chemin, donc – je vous expliquerai plus tard avec qui je voyageais –, nous sommes tombés sur une sorcière accompagnée de sa famula et d’un client ; ils étaient venus en un certain endroit pour réinsuffler la vie dans le corps d’un homme mort depuis longtemps.

— Vraiment ? » Les yeux de Cyriaque s’agrandirent. « C’est fantastique ! J’ai entendu parler de ce genre de choses, mais je n’ai jamais assisté à une séance de sorcellerie… Il faut me dire tout – mais rien qui ne soit vrai.

— En réalité, il n’y a pas grand-chose à raconter. Le chemin que nous suivions traversait une ville en ruine, et nous nous sommes dirigés vers leur feu lorsque nous l’avons vu, car nous avions quelqu’un de malade avec nous. Lorsque la sorcière réussit à ramener a la vie l’homme qu’elle voulait, j’ai tout d’abord pensé qu’elle était en train de relever toute la ville. Ce n’est qu’au bout de plusieurs jours que j’ai compris…»

Je découvris que j’étais incapable de dire ce que j’avais compris ; que c’était en fait quelque chose dont la signification se trouvait au-dessus du niveau du langage, un niveau dont nous préférons croire que c’est à peine s’il existe, car sans la discipline constante que nous avons appris à exercer sur nos pensées, celles-ci n’arrêteraient pas de s’y élever, sans que nous en ayons conscience.

« Continuez.

— Bien entendu, je n’ai pas vraiment compris. Et quand j’y pense à nouveau, je ne comprends toujours pas. Mais je savais que d’une manière ou d’une autre, elle le ramenait dans notre temps, et que lui ramenait la ville de pierre pour lui servir de cadre. J’ai parfois imaginé qu’il n’y avait eu aucune réalité dans tout cela, lui mis à part, si bien que lorsque nous chevauchions dans les ruines de sa ville, nous ne faisions qu’avancer au milieu de ses ossements.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L’épée du licteur»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L’épée du licteur» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «L’épée du licteur»

Обсуждение, отзывы о книге «L’épée du licteur» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x