Nancy Berberick - La Lionne des Kagonestis

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Le royaume des elfes, jadis si puissant, est désormais sous la coupe des Chevaliers Noirs – et les sénateurs eux-mêmes obéissent sans broncher à la terrible femelle dragon Béryl. Avec, sur le trône, un roi de paille comme Gilthas, cette triste situation menace de ne jamais changer... Jusqu’à ce qu’un nouvel adversaire se dresse face aux hordes de Takhisis. Dans certains cercles proches du pouvoir, on murmure qu’il s’agirait d’une femme... Que Gilthas connaît très bien.

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— Que vas-tu faire du nain ? demanda Jeratt.

— Je ne peux pas l’emmener à Qualinost. Il aurait dû rester en sécurité. Bon sang, il aurait même dû rester à Thorbardin !

Un bandage sale entourant son front, Stanach gravit la pente pour rejoindre Kerian et Jeratt.

— Tu vas bien ? demanda-t-elle.

Il leva vers elle un regard tranchant comme une lame.

— Non ! Je saigne, j’ai faim et je suis coincé dans cette maudite forêt... ! Hélas, nous sommes tous logés à la même enseigne.

Kerian fronça les sourcils.

— Il y a quelque chose, dans la forêt..., ajouta le nain.

Jeratt porta aussitôt la main à la garde de son épée.

Essoufflé, Stanach s’assit à côté de Kerian, qui lui toucha l’épaule.

— Ça va... Par la Barbe de Réorx, je suis épuisé !

« Dans la forêt, je sens une force invisible qui progresse... En vérité, je ne saurais dire ce que c’est.

Sur un signe de Kerian, Jeratt descendit de la colline pour rassembler les guerriers encore valides. Silencieux comme des ombres, ils disparurent dans les bois. Une jeune elfe gravit la pente au pas de course – où en trouvait-elle l’énergie ? – et vint chuchoter quelque chose à l’oreille de la Lionne.

— Oui, et vite ! Ouvre l’œil pour nos amis.

La messagère repartit.

Quelques minutes plus tard, des sentinelles prirent position autour de la colline.

Stanach releva les genoux et posa la tête dessus. Presque aussitôt, Kerian l’entendit ronfler...

Elle resta près de l’émissaire de Thorbardin. Quand il parut sur le point de basculer sur le flanc, elle l’aida à s’allonger sans qu’il rouvre un œil.

Il ne broncha pas davantage quand Jeratt revint.

— J’ignore ce que le nain a entendu, mais nous n’avons rien décelé d’anormal. Un tour de son imagination ?

Kerian regarda Stanach, puis le demi-elfe.

— Un nain, avoir trop d’imagination ? lâcha-t-elle, dubitative.

— Il n’y a rien, Kerian. Rien que la forêt, la nuit et... notre destin.

Jeratt s’assit.

Après un moment, il se releva pour faire le tour du campement. Kerian le vit circuler au milieu des guerriers, échanger quelques paroles de réconfort avec eux, leur flanquer des claques amicales dans le dos...

Puis ils rompraient leur jeûne avec un méchant croûton de pain.

Au matin, Thagol referait parler l’acier.

Kerian resta longtemps assise, rêveuse. Dans les bois, une lueur brilla soudain, puis un autre... Les feux du camp de Thagol s’allumaient les uns après les autres...

Tout autour des elfes.

— Ils nous encerclent...

La Lionne ferma les yeux. Quand elle les rouvrit, elle crut que son cœur s’arrêtait... Quelque chose bougeait entre les deux camps ennemis. La poitrine oppressée, elle eut la chair de poule.

La chose se déplaçait comme de la fumée, ou une ombre... Alors que Kerian tentait d’en discerner la substance, le phénomène s’évanouit.

Stanach grogna, et s’assit. Avisant la gourde, il but longuement au goulot. Puis il la tendit à Kerian, qui se désaltéra.

Face aux feux ennemis, le nain soupira.

— En vérité, je déteste rester loin de Thorbardin ! Ce n’est jamais bon. Tout ça... (D’un geste, il engloba les elfes, les chevaliers, la forêt.) Bon sang, je ne sais même plus ce que je fabrique ici... où je suis et pourquoi je me bats !

— Tu es au nord de la Gorge de Reanlea, pas très loin d’Éclair...

— ... de Tonnerre.

— ... D’Éclair ou de Tonnerre, peu importe... Bref, tu n’es pas si loin de Thorbardin. En fait, tu en es plus près que si tu dormais dans le palais de Gilthas.

Une brise légère charriait des odeurs de terre et de roche.

— Ah, le roi... Et tu es sa bien chère hors-la-loi... Que feras-tu l’aube venue, Lionne ?

— Je me battrai.

— Tu cours à l’échec. Le Chevalier du Crâne compte t’écraser comme un moustique.

— Possible...

Soudain, des loups hurlèrent.

Kerian tressaillit au souvenir des cadavres abandonnés dans les bois, ceux de ses amis, qui n’auraient pas de sépulture décente...

— Comment mourrons-nous, Lionne ? souffla Stanach.

Kerian inspira profondément, au bord des larmes.

Elle repensa à Ander, qui s’était jeté entre l’acier de Thagol et elle...

— Si on entend un jour parler de notre fin, on chantera nos exploits dans toutes les tavernes du Qualinesti et de Thorbardin.

— Nos rois seraient fiers de nous...

— Oui, ils seraient fiers de nous.

Observant les bois, les deux amis partagèrent un long silence. Soudain, les yeux rivés sur quelque chose, Stanach se raidit.

Suivant son regard, Kerian crut discerner une ombre plus noire que la nuit...

Les feux brûlaient, telles des étoiles sanglantes.

Les loups hurlèrent de nouveau.

— Bonne nuit, dit Stanach d’une voix ensommeillée.

Kerian ne dormit pas. Elle resta longtemps assise, à regarder danser les flammes des camps ennemis. Parfois, du coin de l’œil, elle surprenait des ombres suspectes, dans les bois.

Mais aucune qui eût la forme insolite de la première.

Le soleil levant inonda les rochers de lueurs rouge sang. Des centaines de corbeaux étaient perchés sur les branches. Les hors-la-loi avaient passé la nuit sans allumer de feux.

— Qu’attendons-nous ? demanda Jeratt.

— Que tout le monde prenne position sur les hauteurs, ordonna Kerian. Inutile de faciliter la tâche à Thagol !

Jeratt siffla. Toutes les têtes se tournèrent vers lui. Les elfes, à peine une centaine, affronteraient bientôt une cinquantaine de draconiens et deux cents chevaliers.

— Mettez-vous à couvert où vous pourrez, ajouta Kerian. Pas de précipitation. Nous tiendrons cette colline jusqu’à ce que nous ayons abattu assez d’ennemis.

...Ou qu’ils nous aient tués jusqu’au dernier .

Stanach aiguisait sa hache. Plutôt curieux, pensa Kerian... C’était pourtant une arme de jet, donc le genre qu’on perdait aisément dans une bataille. Comment se faisait-il que le nain l’ait toujours ?

— Aimes-tu ta hache ? demanda-t-elle sans cesser d’inspecter les alentours du regard.

— Beaucoup. Je l’ai fabriquée.

— Toi-même ?

Stanach fronça les sourcils, puis tendit sa main estropiée.

— Surprenant, non ? Je me bats plutôt bien pour un manchot, pas vrai ? Imagine ce que je pourrais faire si j’avais mes deux mains...

Kerian rougit. La vue de ces doigts estropiés lui rappela l’enseigne de la taverne : un marteau cassé sur une enclume...

La Malédiction de Stanach .

— Regarde, ajouta le nain en tendant sa hache vers les arbres. L’heure a sonné, maîtresse Lionne.

Les chevaliers arrivaient, à pied et sans armure. Ils avaient opté pour une tenue de combat légère, composée d’une cotte de mailles et d’un plastron en cuir. À la fois leur bouclier et leur arme de prédilection, les draconiens les précédaient. Le vent charriait leur puanteur reptilienne...

— Archers, ordonna Kerian, surprise par la froideur de sa propre voix, visez les draconiens. Rappelez-vous comment on abattait les dragons, avant les Lancedragons : visez l’œil, pour atteindre leur cerveau minuscule... Puis laissez aux chevaliers le soin de traverser les flaques d’acide !

Jeratt ricana.

— Laissons-les donc venir à nous, continua Kerian.

Les draconiens étaient assez près pour qu’elle entende leurs voix gutturales. Leur langue sonnait comme une malédiction. Elle posa une main sur le bras de Jeratt, consciente qu’elle devait tempérer sa fougue.

— Qu’ils nous voient... Laisse-les venir à nous.

Elle sentit le bras de son ami trembler sous ses doigts, mais il ne bougea pas. Les autres calquèrent leur comportement sur le sien. Kerian les entendit encocher leurs flèches.

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