Nancy Berberick - La Lionne des Kagonestis

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Le royaume des elfes, jadis si puissant, est désormais sous la coupe des Chevaliers Noirs – et les sénateurs eux-mêmes obéissent sans broncher à la terrible femelle dragon Béryl. Avec, sur le trône, un roi de paille comme Gilthas, cette triste situation menace de ne jamais changer... Jusqu’à ce qu’un nouvel adversaire se dresse face aux hordes de Takhisis. Dans certains cercles proches du pouvoir, on murmure qu’il s’agirait d’une femme... Que Gilthas connaît très bien.

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— Mère... Viens. Faisons-lui confiance. Kerian agit au mieux. Quant à Thorbardin, gardons aussi espoir.

Elle n’oubliera pas. Elle me reviendra ...

Les deux semaines suivantes, le roi retourna chaque soir en haut de la tour. Et presque chaque nuit, il vit des feux brûler au loin... L’hiver s’annonçait rude. Inaccessible à la clémence, Thagol semblait autant haïr les récoltes que les fermiers...

Dans la salle du Conseil, Rashas écoutait ses pairs se plaindre. Tôt ou tard, ils lui reprocheraient d’avoir soutenu les Chevaliers Noirs dans leur sanglante campagne de représailles.

Un royaume où règne l’ordre , avait-il déclaré, produira les tributs réclamés par la femelle dragon. Béryl s’enrichira, et nous survivrons. C’est le seul moyen !

— Il vaudrait mieux que tout ça s’arrête vite, dit dame Frappesoleil, qui gouvernait une contrée sise à la frontière des Terres de Pierre.

Elle devait son poste élevé au jeune roi, qui siégeait toujours avec un air de profond ennui... À croire qu’il somnolait !

— Si ça continue, dès les premières neiges, ce sera la famine...

Frappesoleil et Gilthas n’échangèrent pas un mot. Mais au matin, un messager quitta la capitale avec une missive de sa maîtresse pour l’intendance...

Deux jours plus tard, Kerian apprit de Jeratt une nouvelle surprenante : ils n’avaient pas combattu seuls les Chevaliers Noirs. Le demi-elfe s’était soudain retrouvé à la tête d’une dizaine de combattants frais et bien armés... Des fermiers, des villageois et des serviteurs vêtus afin de passer inaperçus parmi les hors-la-loi.

L’un d’eux assura à Jeratt que les Ombres de la Nuit bénéficieraient désormais de renforts.

— Je suis un des palefreniers de dame Frappesoleil, se présenta le volontaire. Il paraît que votre chef, celle qui se bat comme une lionne, est ici. Si vous avez besoin d’aide, nous viendrons.

Kerian avait perdu le soutien des fermiers. Son réseau n’existait plus... Et voilà que des combattants et des espions lui tombaient du ciel !

Trempé, Stanach émergea de la cascade Éclair – Tonnerre, comme il s’entêtait à l’appeler... Prisonnier – son propre terme – patient, il n’avait jamais proposé de participer à une attaque. Un ambassadeur n’avait pas à s’impliquer ainsi...

Stanach chassait et relayait les sentinelles. En dehors de ça, il ne faisait rien pour se rendre sympathique aux elfes. Taciturne et solitaire, il ne cherchait pas davantage à nouer des amitiés.

En revanche, il passait son temps à observer Kerian. Il la regardait tirer des plans et jouer avec l’ennemi au chat et à la souris...

Pour autant qu’elle le sache, il la regardait même dormir.

De nouveau, elle sentit ses yeux peser sur elle.

— Quoi ?

D’habitude, il secouait la tête et marmonnait :

« Rien. »

— On a de la compagnie. Un fermier...

— Amène-le-moi...

Le nain revint bientôt avec un jeune elfe trempé jusqu’aux os...

Il s’appelait Aran Brillefeuille.

— Dame Lionne, annonça-t-il en s’inclinant, j’ai des nouvelles pour vous.

Dame Lionne... Du coin de l’œil, Kerian surprit le sourire de Stanach. Ses guerriers appréciaient ce surnom. Les villageois et les fermiers aussi.

Naturellement, Thagol haïssait ce surnom, « Lionne », devenue si fédérateur...

Aveuglé par la colère, il avait commis des erreurs d’appréciation en châtiant des innocents avec la violence d’un dragon ivre...

Il était allé trop loin.

— Assieds-toi, dit Kerian. Nous t’écoutons.

Le jeune émissaire secoua la tête.

— Je dois repartir par les gorges au plus vite. De l’autre côté de la crête de Kellian, des chevaliers sont arrivés...

Kerian soupira, satisfaite.

— Combien ?

— Cinq. Mais armés jusqu’aux dents. Et ils ont trois draconiens avec eux.

Huit, donc. Kerian remercia le messager, puis envoya six hors-la-loi chercher leurs chefs respectifs.

— Il est temps, Stanach... Je prendrai part à l’attaque.

— Tu es folle ! Tu l’as dit toi-même, à l’instant où tu tueras un chevalier, Thagol saura où tu es !

— C’est bien mon intention. Il me poursuivra... et je l’abattrai !

— Fillette, c’est pure folie...

Kerian sourit en aiguisant le tranchant de son épée. Une fois la lame assez effilée, elle passa au couteau qu’il lui avait donné, deux ans plus tôt.

— Bien sûr, tu seras en sécurité ici, Stanach. Quand Thagol sera mort...

— Tu es très sûre de toi, dame Lionne, non ?

— Lui éliminé, je t’emmènerai à Qualinost, devant mon roi.

— Folie !

Quand elle n’eut plus besoin de la pierre à aiguiser, le nain la prit pour affûter sa hache.

— Que fais-tu ?

— Je viens avec toi.

— Pas question !

— Si. (Aussi matois que Kerian, lorsqu’il le voulait, il fuyait son regard.) Je suis en mission, maîtresse Lionne...

Stanach leva alors ses yeux noirs pailletés de bleu. Ils brillaient d’un éclat dur.

— Prétendrais-tu m’en empêcher ?

Kerian sourit.

— Si tu es tué, deux souverains me demanderont des comptes !

— Dans ce cas, personne ne t’enviera...

La Lionne s’avoua vaincue. À l’évidence, Stanach ne changerait pas d’avis. Avec l’air d’entendre une mélodie presque oubliée, il écouta la chanson de l’acier et de la pierre.

Les chevaliers et les draconiens se déplaçaient dans la forêt comme en terrain conquis, piétinant tout sur leur passage.

La route de la Crête de Kellian ? Un sentier qui serpentait entre les arbres, en terrain accidenté...

L’un des chevaliers avait accroché au pommeau de sa selle un sac macabre de têtes tranchées...

Comme ses neuf guerriers, Kerian l’identifia aussitôt : Chance le Bourreau... Stanach eut un sourire carnassier. Kerian désigna les deux draconiens, puis fit signe à ses compagnons.

Les draconiens y passeraient les premiers !

Ensuite, les chevaliers.

Dans un premier temps, Stanach resterait en retrait. S’il tuait un draconien avec sa hache, le tranchant en acier serait dissout par l’acide que produirait le monstre en mourant...

Le nain n’apprécia pas qu’on le relègue ainsi à l’arrière-garde.

Kerian lui jetant un regard noir, il se calma.

Un chevalier passa, puis un deuxième, et un troisième... Rien ne bougeait dans les buissons qui bordaient le sentier. Un corbeau croassa.

Le quatrième chevalier survint, suivi par Chance. Les doigts de Kerian se refermèrent sur son épée... Stanach lui flanquant un coup de coude, elle laissa retomber sa main avec un sourire ironique.

Un draconien arrivait, son congénère sur les talons... Kerian entendit siffler trois flèches. La première énucléa le traînard. Les deux suivantes plongèrent dans une flaque d’acide au moment où Chance se retournait...

— À l’attaque ! cria Kerian.

La forêt résonna de cris de guerre, de crissements d’acier et de sifflements de flèches. Les destriers moururent en hennissant de terreur, désarçonnant leurs maîtres. Un draconien mourut lapidé, le dernier déployant ses ailes pour prendre son envol...

Deux flèches sifflèrent. L’une se ficha en travers de la gorge, l’autre dans l’œil.

Il tomba en chute libre...

... Sur un des elfes.

Instantanément rongé par l’acide, le malheureux poussa des hurlements à glacer les sangs.

— Tuez-les tous ! brailla Kerian. Pas de quartier !

Ses guerriers avaient éliminé quatre bêtes, envoyant deux cavaliers rouler dans la poussière. Un troisième gisait coincé sous sa monture.

Un autre elfe mourut... Ses frères abattirent trois ennemis.

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