Nancy Berberick - La Lionne des Kagonestis

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Le royaume des elfes, jadis si puissant, est désormais sous la coupe des Chevaliers Noirs – et les sénateurs eux-mêmes obéissent sans broncher à la terrible femelle dragon Béryl. Avec, sur le trône, un roi de paille comme Gilthas, cette triste situation menace de ne jamais changer... Jusqu’à ce qu’un nouvel adversaire se dresse face aux hordes de Takhisis. Dans certains cercles proches du pouvoir, on murmure qu’il s’agirait d’une femme... Que Gilthas connaît très bien.

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— Kern, va dire au cuistot d’apporter à manger. Vous avez tous assez bu l’estomac vide, mes gaillards ! Je ne veux plus que les gardes se plaignent du raffut que vous faites quand vous avez un coup dans l’aile !

Kern obéit avec empressement. Les autres nains s’attablèrent, et Kerian se retrouva seule avec celui qui, en lui donnant un jour un couteau, avait bouleversé sa vie...

La dernière fois qu’elle avait vu Stanach, il dînait avec deux agents secrets au service de la reine-mère. Il avait prétendu être un marchand, et elle le retrouvait dans un rôle d’aubergiste... Qui était-il vraiment ?

L’ayant vu boire avec des agents de Laurana, elle en avait déduit que c’était un ami.

À tort?

— Je n’aurais pas cru vous revoir, avoua Stanach.

Il essuya les taches qui maculaient le comptoir, en chêne doré verni. Pour ça, sa main droite faisait l’affaire. Les doigts déformés pouvaient encore manier un chiffon sans problème.

— Moi non plus, répondit Kerian. (Dès qu’elle avala une gorgée d’eau, son estomac se calma.) Je vous croyais marchand... Et vous voilà à la tête d’un établissement maudit ?

Stanach eut un sourire amer.

— J’ai plus d’une corde à mon arc, ma fille.

Il regarda la salle, sa clientèle, les murs lambrissés, le sol jonché de paille... Au mur, des torches s’alignaient dans des appliques en bronze ouvragé.

— On imagine souvent, à tort, que cette taverne est maudite. Elle s’appelle la Malédiction de Stanach . Vous saisissez ?

— Oui. Elle n’est pas maudite. Mais vous, oui.

— Inutile de passer la soirée là-dessus... (Le visage du nain se ferma. Quand il se pencha vers elle, Kerian sentit sa nuque se hérisser.) Alors... que faites-vous ici ?

— Eh bien, je...

Il leva un index désapprobateur, comme avec une enfant.

— Inutile de mentir. À Thorbardin, nous aimons l’ordre, et la garde fait des rondes régulières. Il suffirait que j’appelle... Tous les autres tournaient le dos à la porte. Mais je vous ai vue arriver.

Tremblant, Kerian se demanda si elle avait déjà échoué. Quand elle fit mine de lever le verre d’eau, le nain lui immobilisa le poignet de la main gauche.

— Vous allez le renverser. Inspirez un grand coup et racontez-moi tout. À moins que vous préfériez parler aux gardes ? Vous n’aimeriez pas les donjons de Thorbardin. On a tendance à oublier ceux qu’on y jette...

Kerian évalua la détermination de son interlocuteur... Elle repensa à leur première rencontre... Sans plus hésiter, elle tira de sous sa chemise le pendentif qu’il avait peut-être déjà vu au cou de Nayla ou de Haugh.

C’était le cas. Elle le comprit dans l’éclat soudain de son regard et à la manière dont il leva la tête.

— Que faites-vous là ?

— Mon roi m’envoie...

Stanach haussa un sourcil, puis il la resservit.

— J’espère que son ambassadeur m’aidera à obtenir une audience...

— Je ne suis pas son ambassadeur, ma fille. (Le nain secoua la tête.) Je ne suis personne. J’ai rendu un service à mon chef, qui siège au Conseil. Du temps où la mère de votre roi était le général en chef des armées, j’ai un peu voyagé à la surface.

À ces souvenirs surgis d’un lointain passé, sa voix s’adoucit.

— Je connais les coutumes des étrangers. D’après mon chef, notre haut roi avait besoin de contacter les elfes par mon intermédiaire. Cela fait, je suis ravi d’être rentré au pays. S’en éloigner n’est jamais recommandable.

La taverne résonnait des bruits d’assiettes, de couverts, et des éclats de voix de nains affamés.

D’autres clients entrèrent.

Kerian se pencha par-dessus le comptoir.

— M’emmènerez-vous voir votre roi ?

— Vous croyez qu’il suffit que j’aille frapper à sa porte, fillette ? Vous croyez...

— Je crois que vous êtes capable de tout, Stanach...

Kerian attendait. Devait-elle entrer dans la salle du Conseil ou attendre qu’on l’y escorte ? Stanach l’avait laissée devant de hautes portes entrouvertes. Il en filtrait des voix au timbre grave et profond, tels de lointains coups de tonnerre... Tout à leurs délibérations, les chefs ne semblaient guère sur la voie de l’harmonie...

Kerian apercevait une salle caverneuse. Des torches brûlaient dans des supports en argent, et des braseros rougeoyaient. Des rangées de colonnes en marbre conduisaient au trône.

Derrière l’ambassadrice de Gilthas, la cité naine brillait de mille feux. Thorbardin avait souffert de la guerre civile, mais là, en haut du magnifique Arbre de Vie des Hylars, tout semblait en ordre. La lumière tombait du monde extérieur par des conduits de cristal. Les jardins de la Cour des Chefs, aussi verdoyants que ceux des elfes, arboraient les couleurs de la saison choisie par les horticulteurs. La lumière, la température et l’eau faisaient l’objet de toutes les attentions. Les crocus hivernaux côtoyaient les roses rouges estivales, des jonquilles printanières dodelinaient de la corolle au pied d’une haute glycine...

Kerian trouvait ça déroutant. Comment les nains marquaient-ils le passage du temps, au fond de cette montagne où la lune ne brillait jamais ?

Les habitants vaquaient à leurs occupations. Les yeux ronds, une fillette tira sur les jupes de sa mère.

— Maman, regarde ! Une elfe, là devant !

D’autres passants avaient aperçu Kerian.

Une elfe aux portes de la Cour des Chefs !

— Il n’en sortira rien de bon, marmonna un vieillard acariâtre.

— Les elfes n’apportent que des ennuis ! renchérit un autre. Il leur manque toujours quelque chose...

Amusée, Kerian se glissa dans la Salle du Conseil.

Et voilà , pensa-t-elle, postée à l’ombre des piliers. Je ne devrais plus gâcher leur journée ...

En quelques pas, elle était passée d’un monde à l’autre. Dehors, la vie des nains était celle des habitants de n’importe quelle ville... Elle eut soudain le mal du pays. À une époque, elle avait eu une place à Qualinost. Servante enjouée et insouciante d’un sénateur, elle avait mené une vie heureuse ponctuée de chants et de danses... Après tout ce temps, retrouver le brouhaha familier d’une cité excitait sa mélancolie...

Les nains de Thorbardin aimaient leur ville autant que les elfes leur forêt.

Oreille tendue, Kerian écouta les débats. Certains chefs étaient clairement opposés au traité proposé par le roi des elfes. D’autres exhortaient leurs compatriotes à la prudence.

— Il ne s’agit pas de crier « non ! » sur tous les tons, Dorrin, dit l’un d’eux, avec un fort accent du sud. Commence plutôt par écouter et réfléchir avant de brailler comme un putois !

Ils sont divisés ...

Il y avait trois camps : les opposants catégoriques à la requête de Gil, ceux qui la soutenaient et ceux qui désiraient davantage de temps pour réfléchir...

Ces derniers étaient les plus nombreux.

De sa cachette, Kerian observait la Cour des Chefs.

Tous les peuples s’étaient présentés ici : les elfes et les humains, en temps de guerre ou non, en qualité de demandeurs ou de sauveurs...

Lors de la Guerre de la Lance, le père de Gil, le célèbre Tanis Demi-Elfe, y était venu avec Lunedor, la Femme des Plaines qui apportait à Krynn la bénédiction de Mishakal... Tanis et Lunedor en avaient appelé à la conscience du Conseil des nains. Or, Thorbardin désirait ardemment fermer ses portes et laisser le monde aux dragons, si tel était son destin...

Thorbardin...

Ce royaume souterrain évoquait un temple abandonné depuis des lustres, sa gloire envolée...

Partout où l’elfe posait son regard, elle voyait les cicatrices de la guerre.

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