Nancy Berberick - La Lionne des Kagonestis

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Le royaume des elfes, jadis si puissant, est désormais sous la coupe des Chevaliers Noirs – et les sénateurs eux-mêmes obéissent sans broncher à la terrible femelle dragon Béryl. Avec, sur le trône, un roi de paille comme Gilthas, cette triste situation menace de ne jamais changer... Jusqu’à ce qu’un nouvel adversaire se dresse face aux hordes de Takhisis. Dans certains cercles proches du pouvoir, on murmure qu’il s’agirait d’une femme... Que Gilthas connaît très bien.

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Sur les routes de la nuit, en rêve, Thagol traquait le chef des Ombres. Pour Kerian, les étranges migraines avaient commencé après un raid contre un avant-poste frontalier – une hideuse structure de roche et de bois construite entre la forêt et les gorges qui séparaient le Qualinesti des Terres de Pierre. Cinq chevaliers avaient péri au cours de l’attaque, puis quatre autres, chargés de relever la garde... Comme toujours, les rebelles avaient détroussé les cadavres et abandonné les dépouilles aux corbeaux.

Pour une fois, cette tactique visant à collecter des armes et à en priver l’ennemi, avait desservi Kerian.

Peu après, par une nuit sans lune, elle s’était réveillée en sueur, transie jusqu’aux os. Resserrant ses couvertures autour d’elle, Kerian avait levé les yeux au ciel, où les étoiles brillaient si fort qu’elle n’avait pu soutenir leur lueur... De l’autre côté du campement, à la lueur des braises qui couvaient, elle avait aperçu la chamane...

Elle s’était levée pour aller s’agenouiller près de l’Ancienne...

— Kerian du Qualinesti, il te pourchasse sur les routes de tes rêves... S’il t’attrape, nous serons tous perdus. Ton roi aussi.

— Comment est-ce possible ? Peux-tu m’aider ?

Par bonheur, l’Ancienne connaissait la magie idoine.

Ainsi protégée, Kerian souffrait néanmoins de ne plus rêver... Depuis leurs retrouvailles hivernales, elle avait revu Gilthas deux fois, au printemps, quand il l’avait avertie du retour de Thagol, et l’été, dans sa maison de chasse. Mais elle ne rêvait plus de lui, car elle portait l’héliotrope de l’Ancienne, qui la privait de ses songes...

Thagol ne baissait pas les bras. Faute de pouvoir traquer sa proie la nuit, il le faisait de jour, guidé par l’empreinte psychique qu’elle laissait sur les chevaliers morts de sa main... Et elle avait ces seules migraines comme avertissement.

Le soleil brillait dans un ciel limpide. Kerian se tourna vers un jeune Kagonesti nommé Touffe. Il devait ce sobriquet à une mèche de cheveux blancs, dans sa crinière noire, apparue la nuit où il avait appris le massacre du Vol de l’Aigle.

Il était un des rares survivants.

— Touffe, emmène Rale. Trouvez et tuez le chevalier.

Les yeux étincelant, le Kagonesti s’empressa d’obéir.

Kerian flanqua un coup de pied au chariot. Touffe avait de la haine à revendre, mais justement... N’était-il pas mal d’utiliser ainsi des guerriers pétris de haine ?

En colère, Kerian fit des yeux le tour de la clairière.

— Rhyl, imbécile !

Occupé à panser le bras d’un blessé, Jeratt leva à peine les yeux de sa tâche.

Rhyl se leva en chancelant. Il souffrait d’une blessure à la tête. Mais ç’aurait été bien pire si son adversaire ne s’était pas écroulé l’instant suivant, une flèche dans la gorge... Prenant appui sur le chariot, Rhyl regarda ses amis, vivants et morts. Le chargement s’était renversé. Des peaux tannées, destinées à devenir des bottes, des manteaux et des fourreaux...

— Qui traites-tu d’imbécile ? grogna-t-il en essuyant le sang qui lui coulait dans les yeux. Un chevalier est mort et l’autre le sera bientôt.

Kerian l’attrapa par le col de sa chemise et le tira vers elle.

— Je t’ai dit que nous n’attaquerions rien sur cette route avant le passage du convoi ! (Elle montra le chariot.) Tu trouves que ça ressemble à quatre chariots d’armements ?

Le vent se leva, murmurant à travers les branches. Gisant près du véhicule, le chevalier rendit son dernier soupir. Un blessé en aida un autre à se relever.

— Ça devenait trop dur pour toi, Rhyl ? Trop pénible de ne pas dévaler la colline pour détrousser les voyageurs, comme au bon vieux temps ?

Il grogna quelque chose du genre « Oui, non ou fiche-moi la paix »...

— Tu étais d’accord. Dès le premier soir où nous en avons parlé, dès que tu as levé ton arc pour tuer un chevalier, tu m’as juré obéissance. Aujourd’hui, voilà que tu attaques ce petit chariot... Deux de nos amis viennent de leur payer de leur vie ! Et si Touffe n’abat pas le chevalier en fuite, Qualinost apprendra ce qui s’est passé. Thagol aussi, peut-être !

Rhyl haussa les épaules, histoire de montrer qu’il n’était pas intimidé...

Kerian plissa le front.

— Rhyl, insista-t-elle d’une voix dure et coupante comme la glace, je dois pouvoir compter sur toi.

— Tout ça pour ton roi... Nous brûlons des ponts, nous harcelons les chevaliers, nous espionnons la clientèle des tavernes pour récolter des miettes d’informations !

Jeratt ricana.

— Oh, non... Tu as un coffre bien rempli, au fond de ta cachette, mon garçon. Alors qu’avant, il était plein de vide !

Kerian prit Rhyl par l’épaule.

— Puis-je compter sur toi ?

Elle consulta du regard Jeratt qui secoua la tête.

Des nuées de corbeaux assombrirent bientôt le ciel. Kerian en vit certains partir vers l’ouest, la route de Qualinost... Un cri de triomphe retentit dans la forêt.

Touffe avait trouvé sa proie, lui tranchant sans pitié la tête.

— Jeratt, ordonna Kerian, nettoie un peu. Pas trop. Laisse les cadavres où ils sont, mais tire le chariot à l’écart, sur le bas-côté, pour que les fermiers puissent passer. Thagol entendra parler de cette attaque, alors autant qu’elle porte notre griffe.

Il inclina la tête.

— Et toi ?

— Il faut que j’aille voir Bueren Rose. J’ai un message urgent à transmettre.

Aussi frustré qu’elle, Jeratt s’attela à la tâche sans un regard pour Rhyl. Il fit un signe à Kerian, qui réagit discrètement.

Ils se comprenaient parfaitement.

La douleur revint... Kerian eut l’impression qu’une force invisible exerçait une atroce pression sur ses tempes. Yeux fermés, elle serra l’héliotrope.

La douleur reflua sans disparaître.

Quand elle rouvrit les yeux, Jeratt tendait déjà la main pour l’empêcher de tomber.

— Je vais bien.

L’elfe eut l’air d’en douter.

— Occupe-toi de Rhyl.

Il se gratta la barbe.

— Il est hors jeu. Retrouve-moi après.

Gilthas était campé sur le seuil de sa chambre, face à sa bibliothèque. À l’heure de la poésie, il laissait sa plume s’abreuver à l’encrier, son cœur ruminant ses douleurs... À cet instant précis, il avait capté un bruit suspect, dans le mur.

Retenant son souffle, il posa ses rouleaux de parchemin sur un fauteuil à l’armature en merisier. La lune inondait son lit d’une lumière argentée. Une couche tellement vide et glaciale, depuis que l’astre céleste n’y avait plus surpris Kerian... Il y avait de cela des mois.

Entre ces draps glacés, Gilthas faisait de fréquents cauchemars. Des rêves sombres que Kerian savait bannir d’une caresse, et des appréhensions infiniment noires qu’elle chassait d’un mot... Il rêvait de feu et de mort, de la disparition de son royaume, de tout ce qu’il aimait sombrant dans une terreur indicible, née des Abysses d’une déesse depuis longtemps disparue...

Aujourd’hui, le cauchemar était toujours le même, froid et mordant. Gilthas voyait en songe une tête plantée au bout d’une pique, sur le parapet du pont est, des cheveux de miel englués par le sang, une bouche béante, des yeux fixes grands ouverts.

Sur toutes les routes de Qualinost, les cris d’agonie de Kerian le poursuivaient.

Là ! De nouveau, ce bruit dans le passage secret dont seuls Laurana, Kerian et lui-même connaissaient l’existence...

Son cœur se gonfla d’espoir. Il tendit l’oreille. Rien... Dans le couloir, des serviteurs murmuraient. L’un d’eux lâcha ce qu’il tenait, et le fracas caractéristique du cristal qui se brise ne couvrit pas son cri de désarroi.

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