George Effinger - Privé de désert

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Privé de désert: краткое содержание, описание и аннотация

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Marîd Audran, détective privé « câblé », entame sa traversée du désert. Naguère sans le sou mais libre dans le dédale du Boudayin, ce ghetto arabe d’une Terre future balkanisée, le voilà devenu flic côté jour et, côté nuit, bras droit du « parrain » local, « Papa » Friedlander bey.
Résultat: bonjour l’opulence… mais adieu l’indépendance… et les vieux amis du Boudayin.
Et puis voilà Marîd désormais affublé d’une vieille maman pas très présentable : un souci de plus pour qui a déjà fort à faire entre les meurtres sadiques, les trafics d’enfants et de modules électroniques, et les manœuvres suspectes d’un parrain rival de « Papa »… Faisant suite à Gravité à la manque, mais pouvant se lire indépendamment, une nouvelle incursion dans l’orient déglingué d’Effinger, la paix d’Allah soit sur lui.

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Je soupirai. « Combien veux-tu ?

— Deux cent cinquante kiams, yaa sidi . »

Je lui en donnai cinq cents. J’avais sorti la recette de la soirée chez Chiri. Il en restait encore plein.

« Ce qu’on dit de toi est vrai, ô élu ! » dit-elle. Elle avait les larmes aux yeux.

« Tu m’embarrasses. Règle son loyer à ton propriétaire et achète-toi à manger pour toi et tes enfants.

— Qu’Allah accroisse tes forces, yaa sidi !

— Qu’Il te bénisse, ô ma sœur. »

Elle retraversa la rue en hâte et rentra dans son immeuble. « Ça te réchauffe le cœur, pas vrai ? » dit Shaknahyi. Je n’aurais su dire s’il se fichait de moi.

« Je suis toujours heureux de pouvoir rendre service.

— Le Robin des Bois des bidonvilles.

— Comme surnom, on a connu pire.

— Si Indihar pouvait voir cet aspect de toi, peut-être que tu la ferais pas autant gerber. » Je le fixai, mais il se contenta de rire.

Nous avions regagné la voiture quand le terminal se manifesta : « Matricule 374, répondez immédiatement. L’assassin en fuite Paul Jawarski a été formellement identifié chez Meloul, rue Nûr ad-Din. L’homme est désespéré, bien armé, et prêt à tuer. D’autres unités sont déjà en route.

— On s’en occupe », dit Shaknahyi. Le crépitement du haut-parleur s’éteignit.

« Chez Meloul, c’est là où on a déjeuné, l’autre fois, hein ? »

Shaknahyi acquiesça. « On va tâcher de persuader cet enculé de Jawarski de sortir bien gentiment avant qu’il se mette à lui faire des trous dans le couscoussier.

— Des trous ? »

Shaknahyi se tourna et m’adressa un grand sourire. « Il a un faible pour les armes d’époque. Il se trimbale avec un calibre 45 automatique. Ça te balance des pruneaux assez gros pour traverser un gigot de part en part.

— Tu connais ce type ? »

Shaknahyi vira dans Nûr ad-Din. « Nous autres, flics de terrain, on voit son portrait depuis des semaines. Il prétend avoir refroidi vingt-six bonshommes. C’est le chef de la bande des Bas-du-Bulbe. Sa tête est mise à prix dix mille kiams. »

Pas de doute, j’étais censé être au courant de l’histoire. « T’as pas l’air trop inquiet », remarquai-je.

Shaknahyi leva la main. « Je sais pas si le renseignement est sérieux ou si c’est pas encore un tuyau percé. Dans le coin, on reçoit autant d’appels bidon que de vrais. »

Nous étions les premiers devant chez Meloul. Shaknahyi ouvrit sa portière et sortit. Je l’imitai. « Qu’est-ce que tu veux que je fasse ?

— Contenir les badauds, c’est tout. Juste au cas où y aurait du…»

Une fusillade retentit dans le restaurant. Ces armes à projectiles font un potin du diable. Pas à dire, on les remarque quand elles tirent, pas comme les crachotements et les sifflements des électrostatiques ou des dégommeurs. Je m’aplatis sur le trottoir en essayant d’extraire de ma poche mon pistolet statique. Il y eut de nouvelles détonations, et j’entendis tout près un bruit de verre brisé. Le pare-brise, sans doute.

Shaknahyi s’était planqué le long de l’immeuble, hors de la ligne de tir. Il était en train de dégainer son arme.

« Jirji ! »

Il me fit signe de couvrir l’arrière du restaurant. Je me relevai, avançai de quelques mètres ; c’est alors que j’entendis Jawarski détaler en courant par l’entrée principale. Je me retournai et vis Shaknahyi se lancer à sa poursuite, tirant au lance-aiguilles vers le bout de la rue Nûr ad-Din. Shaknahyi tira quatre fois et puis Jawarski se retourna. Je les avais en plein dans mon champ visuel, et tout ce qui me vint à l’esprit c’était à quel point la gueule de l’arme de Jawarski était large et noire. On aurait dit qu’elle était pointée droit sur mon cœur. Il tira plusieurs fois et mon sang se figea jusqu’à ce que je me rende compte que je n’avais pas été touché.

Jawarski s’enfuit dans une cour d’immeuble, à quelques mètres de chez Meloul, et Shaknahyi se lança à ses trousses. Le fuyard devait avoir compris qu’il ne pouvait pas rejoindre la rue voisine car il fit demi-tour et revint sur Shaknahyi. J’arrivai à l’instant où les deux hommes, s’étant retrouvés face à face, vidaient leur chargeur l’un sur l’autre. À court de munitions, Jawarski se retourna et courut vers l’arrière d’une maison d’un étage.

Nous le poursuivîmes dans la cour. Shaknahyi escalada une volée de marches, enfonça une porte, entra dans la maison. Je n’en avais pas envie mais il fallait que je le suive. Sitôt que j’eus franchi la porte de derrière, j’avisai Shaknahyi. Appuyé contre un mur, il était en train de glisser un chargeur neuf dans son lance-aiguilles. Il n’avait pas l’air conscient de la large tache sombre qui s’étalait sur sa poitrine.

« Jirji, tu es blessé », dis-je, la bouche sèche, le cœur tambourinant.

« Ouais. » Il inspira un grand coup, souffla lentement. « Allons-y. »

À pas lents, il traversa la maison jusqu’à la porte d’entrée. Il sortit, arrêta le conducteur d’une petite voiture électrique. « Trop loin pour rejoindre la voiture de service », me dit-il, le souffle court. Il regarda le chauffeur. « J’ai reçu une balle », lui dit-il en montant.

Je montai à côté de lui. « Conduisez-nous à l’hôpital », commandai-je au petit bonhomme timide derrière son volant.

Shaknahyi jura. « Laisse tomber. Suivez-le ! » Il indiqua Jawarski qui était en train de passer à découvert, entre la maison où il s’était caché et la suivante.

Jawarski nous aperçut et fit feu tout en courant. La balle traversa le pare-brise, mais le petit bonhomme chauve continua de rouler. On voyait Jawarski zigzaguer d’une maison à l’autre. Entre celles-ci, il se retournait pour nous tirer dessus. Cinq nouveaux projectiles touchèrent la voiture.

Finalement, le fuyard parvint à la dernière maison de la rue et en escalada le porche d’entrée. Shaknahyi cala son lance-aiguilles et tira. Jawarski tituba et disparut à l’intérieur. « Viens, dit Shaknahyi d’une voix sifflante. Je crois bien que je l’ai eu. » Il ouvrit la portière et s’affala sur la chaussée. Je bondis et l’aidai à se relever. Il murmura : « Où sont-ils ? »

Je regardai derrière moi. Une poignée de flics en uniforme escaladaient les marches de l’immeuble où s’était planqué Jawarski, et trois autres voitures de patrouille déboulaient de l’autre bout de la rue. « Ils sont là, Jirji. » Sa peau commençait à prendre une vilaine couleur grise.

Il s’appuya contre la carrosserie criblée de balles et chercha son souffle. « Ça fait un mal de chien, dit-il tranquillement.

— Tiens bon, Jirji. On va t’amener à l’hôpital.

— C’était pas un accident, cet appel pour On Cheung, puis le tuyau sur Jawarski.

— De quoi tu parles ? »

Il souffrait le martyre, mais il ne voulait pas remonter en voiture. « Le dossier Phénix », dit-il. Il me regarda droit dans les yeux, comme s’il voulait me graver directement cette information dans le cerveau. « Hadjar a laissé un jour échapper ce nom. Depuis, je prends des notes. Ça leur plaît pas. Surveille qui reprend mes affaires, Audran. Mais joue les cons, sinon tu vas te faire allumer toi aussi.

— Merde, c’est quoi un dossier Phénix, Jirji ? » J’étais fou d’inquiétude.

« Prends ça. » Il sortit de sa poche revolver le calepin à couverture de vinyle et me le donna. Puis ses yeux se fermèrent et il glissa en arrière en travers du capot de la voiture. Je regardai le conducteur. « Et maintenant, vous voulez l’amener à l’hôpital ? »

Le petit bonhomme chauve et timide me fixa. Puis il regarda Jirji et demanda : « Vous pensez que vous pourrez empêcher ce sang de me tacher les coussins ? »

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