George Effinger - Privé de désert

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Privé de désert: краткое содержание, описание и аннотация

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Marîd Audran, détective privé « câblé », entame sa traversée du désert. Naguère sans le sou mais libre dans le dédale du Boudayin, ce ghetto arabe d’une Terre future balkanisée, le voilà devenu flic côté jour et, côté nuit, bras droit du « parrain » local, « Papa » Friedlander bey.
Résultat: bonjour l’opulence… mais adieu l’indépendance… et les vieux amis du Boudayin.
Et puis voilà Marîd désormais affublé d’une vieille maman pas très présentable : un souci de plus pour qui a déjà fort à faire entre les meurtres sadiques, les trafics d’enfants et de modules électroniques, et les manœuvres suspectes d’un parrain rival de « Papa »… Faisant suite à Gravité à la manque, mais pouvant se lire indépendamment, une nouvelle incursion dans l’orient déglingué d’Effinger, la paix d’Allah soit sur lui.

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Tard cette nuit-là, je fus réveillé par quelqu’un qui ouvrait la porte de ma chambre. Je levai la tête et vis une femme entrer, vêtue d’un déshabillé moulant.

La femme souleva les couvertures et se glissa dans le lit à mes côtés. Elle me posa une main sur la joue et m’embrassa. Un baiser profond. Je m’éveillai pour de bon. « J’ai persuadé Kmuzu de me laisser entrer », chuchota-t-elle. Surpris, je reconnus Indihar.

« Ah ouais ? Kmuzu ? Et comment t’as fait ?

— Je lui ai dit que je soulagerais ton esprit de sa souffrance.

— Il sait que j’ai des pilules et des logiciels pour ça. » Je roulai sur le flanc pour la dévisager. « Indihar, qu’est-ce que tu fiches ici ? Tu as dit que tu ne coucherais pas avec moi.

— Eh bien, j’ai changé d’avis. » Elle n’avait pas l’air trop enthousiaste. « Me voici. J’ai réfléchi à mon comportement quand… après la mort de Jirji.

— Qu’Allah ait pitié de lui », murmurai-je. Je passai mon bras autour d’elle. Malgré ses efforts pour être brave, je sentais la chaleur des larmes sur son visage.

« Tu as fait beaucoup pour moi, et pour les gosses. »

Gloups. « Et c’est pour ça que t’es ici ? Par reconnaissance ?

— Eh bien… oui. J’ai une dette envers toi.

— Tu ne m’aimes pas, n’est-ce pas, Indihar ?

— Marîd, fit-elle. Ne te méprends pas. Je t’aime bien, mais…

— Mais ça ne va pas plus loin. Écoute, je n’ai pas vraiment l’impression qu’être là ensemble soit une si bonne idée. Tu m’as dit que tu ne coucherais pas avec moi, et j’ai respecté ce désir.

— Papa veut qu’on se marie. » Elle avait dit ça avec une pointe de colère dans la voix.

« Il croit que cela porte le discrédit sur sa maison si nous vivons ensemble autrement. Même si, enfin tu sais, nous ne… dormons pas ensemble.

— Même si mes enfants ont besoin d’un père et qu’ils t’aiment bien, je ne t’épouserai pas, Marîd. Je me fiche de ce que Papa peut penser. »

Pour tout dire, j’avais toujours pensé que le mariage était une chose qui n’arrivait qu’aux autres, comme la mort dans les accidents de la route. Je me sentais toujours l’obligation de m’occuper de la veuve et des enfants de Shaknahyi, et s’il fallait que j’épouse quelqu’un, j’aurais pu tomber plus mal que sur Indihar. Mais malgré tout…

« Je crois qu’il y a des chances que Papa ait oublié tout ça d’ici qu’il soit sorti de l’hôpital.

— Espérons que tu dis vrai. » Elle me donna un autre baiser – chaste, celui-ci, sur la joue – puis se glissa vivement hors de mon lit et regagna sa chambre.

Sous mes airs nobles, je me faisais l’effet d’un beau salaud. Je l’avais rassérénée, mais au tréfonds de moi je doutais fort que Friedlander bey oublierait sa décision. Une seule idée m’obnubilait : Yasmin. Est-ce qu’elle accepterait toujours de sortir avec moi après que j’aurais épousé Indihar ?

Impossible de retrouver le sommeil. Je me tournais et me retournais, emberlificoté dans les draps. Finalement, en désespoir de cause, je me levai et gagnai le bureau. Je m’installai dans le confortable fauteuil en cuir et pris le mamie du Sage Conseiller. Je le contemplai quelques secondes, en me demandant s’il pourrait débrouiller les événements récents. « Bismillah », murmurai-je avant de me l’embrocher.

Audran semblait se trouver dans une ville déserte. Il errait dans les ruelles étroites et encombrées – assoiffé, affamé, épuisé. Au bout d’un moment, il tourna un angle et se retrouva sur une grande place de marché. Les stands et les étals étaient déserts, vides de marchandises. Pourtant, Audran reconnut où il se trouvait. Il était revenu en Algérie. Il cria : « Ohé ? » Il n’y eut pas de réponse. Il se souvint d’un vieux dicton : « Je suis venu sur les lieux de ma naissance et j’ai crié : “Les amis de ma jeunesse, où sont-ils ?” L’écho a répondu : “Où sont-ils ?” »

Il se mit à pleurer de tristesse. Puis un homme parla, et Audran se retourna. Il reconnut en l’homme l’Envoyé de Dieu. « Cheikh Marîd », dit le Prophète, faveurs et bénédictions divines sur lui, « ne me considères-tu pas comme l’ami de ta jeunesse ? »

Et Audran sourit. « Yaa Hazrat, tout homme ne désire-t-il pas ton amitié ? Seulement, mon amour pour Allah emplit si complètement mon cœur qu’il na pas de place pour l’amour ou la haine de quiconque.

— Si cela est vrai, dit le prophète Mahomet, alors tu es béni. Rappelle-toi, cependant, que ce verset a été révélé : “Et vous n’atteindrez pas la piété à moins de donner de ce que vous aimez [9] Sourate III, « La Famille d’Amram », verset 92. (N.d.T.) “Qu est-ce que tu aimes le plus, ô cheikh ? »

Je m’éveillai, mais cette fois je n’avais pas de Jirji Shaknahyi pour m’expliquer la vision. Je me demandai quelle pourrait être la réponse à la question du Prophète : le confort, le plaisir, la liberté ? L’idée de renoncer à l’un ou l’autre me répugnait, mais j’avais peut-être intérêt à m’y faire. Ma vie avec Friedlander bey était rarement compatible avec les notions d’aisance et de liberté.

Mais ma vie n’avait pas besoin de recommencer avant le matin. D’ici là, j’avais le problème de passer la nuit. Je me mis en quête de ma boîte à pilules.

Notes

1

Paru en Présence du Futur sous le n° 485. Ce second volet peut bien sûr se lire indépendamment, mais ce serait perdre la moitié du plaisir. (N.d.T.)

2

Dans la « shorba » constantinoise, on met également des haricots blancs et des courgettes. Quant à la « chorba frik » tunisienne, plus épicée, le blé vert et le céleri y remplacent haricots et courgettes. (N.d.T.)

3

Sourate XVII, « Le voyage nocturne », versets 23,24. (N.d.T.)

4

La ilaha ilia Allah wa Muhammad rasil Allah : Dieu est unique et Mahomet Son Envoyé : profession de foi mais aussi formule de conversion. (N.d.T.)

5

« Purée de pois chiches salée et plus ou moins épicée que l’on sert en canapés à l’apéritif ou avec laquelle on prépare des sauces (N.d.T.) »

6

Sourate V, « La Table servie », verset 38. (N.d.T.)

7

Sourate II, « La Vache », verset 215. (N.d.T.)

8

Ce sont précisément les versets 178–179 de la IIe sourate : « Vous qui croyez, on vous prescrit le talion pour les tués : homme libre pour homme libre, esclave pour esclave, femme pour femme. Mais celui à qui son frère pardonne un peu, qu’on le poursuive selon la coutume et qu’il paie de bon gré (…) » (N.d.T.)

9

Sourate III, « La Famille d’Amram », verset 92. (N.d.T.)

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