George Effinger - Privé de désert

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Privé de désert: краткое содержание, описание и аннотация

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Marîd Audran, détective privé « câblé », entame sa traversée du désert. Naguère sans le sou mais libre dans le dédale du Boudayin, ce ghetto arabe d’une Terre future balkanisée, le voilà devenu flic côté jour et, côté nuit, bras droit du « parrain » local, « Papa » Friedlander bey.
Résultat: bonjour l’opulence… mais adieu l’indépendance… et les vieux amis du Boudayin.
Et puis voilà Marîd désormais affublé d’une vieille maman pas très présentable : un souci de plus pour qui a déjà fort à faire entre les meurtres sadiques, les trafics d’enfants et de modules électroniques, et les manœuvres suspectes d’un parrain rival de « Papa »… Faisant suite à Gravité à la manque, mais pouvant se lire indépendamment, une nouvelle incursion dans l’orient déglingué d’Effinger, la paix d’Allah soit sur lui.

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Jawarski flanqua un coup de pied dans l’aile froissée de la voiture d’Hadjar. « Elle est inutilisable à présent, remarqua-t-il. Aussi la seule chose équitable qui te reste à faire est de nous donner la tienne. »

Audran luttait à quatre contre un, et de toute évidence ils n’étaient pas d’humeur à se montrer raisonnables, alors il accepta.

« Et ne nous récompenseras-tu pas de t’avoir montré la voie de l’honneur ? demanda Hadjar.

— Si nous n’avions pas insisté, renchérit Hassan, tes actes auraient compromis le salut de ton âme auprès d’Allah.

— Peut-être, dit Audran. Que voulez-vous recevoir pour ce service ? »

Reda Abou Adil écarta les mains comme si cela n’avait guère d’importance. « Ce n’est qu’un don symbolique, pour la forme, entre frères musulmans. Tu peux donner cent kiams à chacun de nous. » Alors Audran tendit au lieutenant Hadjar les clés de sa berline westphalienne couleur crème et donna cent kiams à chacun des quatre hommes.

Tout l’après-midi, Audran poussa la voiture d’Hadjar sous le soleil torride pour la ramener en ville. Il la gara au milieu du souk puis alla chercher son ami, Saïed le demi-Hadj. « Il faut que tu m’aides à rendre à Hadjar, Abou Adil, Hassan et Jawarski la monnaie de leur pièce », lui dit-il, et Saïed accepta volontiers. Audran découpa le plancher de l’épave et Saïed s’allongea près de l’ouverture, dissimulé sous une couverture pour ne pas être vu, et muni d’un petit sac de pièces d’or. Puis Audran mit le moteur en route et attendit.

Peu après, les quatre coquins vinrent à passer. Ils avisèrent Audran assis à l’ombre de l’épave et se mirent à rire. « Elle avancera pas d’un pouce, railla Jawarski. Tu la fais chauffer pour quoi faire ? »

Audran leva les yeux. « J’ai mes raisons », fit-il, et il sourit comme s’il détenait un merveilleux secret.

« Quelles raisons ? insista Abou Adil. Le soleil estival t’aurait-il cramé la cervelle ? »

Audran se leva et s’étira. Il prit un ton léger : « Je suppose que je peux vous le dire. Après tout, c’est à vous que je dois ma bonne fortune.

— Bonne fortune ? demanda Hadjar, méfiant.

— Venez voir, dit Audran. Regardez. » Alors il conduisit les quatre coquins vers le coffre de la voiture et la batterie dont le couvercle avait été retiré. « Pissez dans la batterie, dit-il.

— Tes sûrement devenu fou, dit Jawarski.

— Alors, je vais le faire moi-même », dit Audran et il s’exécuta, se soulageant dans la batterie de l’épave. À présent, il faut attendre quelques instants. Là ! Est-ce que vous entendez ?

— Je n’entends rien, dit Hassan.

— Écoutez », dit Audran. Et certes arriva de sous la voiture un doux clic ! clic ! « Jetez donc un œil », ordonna-t-il.

Reda Abou Adil se mit à quatre pattes, ignorant la poussière et l’indignité pour regarder sous le châssis. « Que sa foi soit maudite ! s’écria-t-il. De l’or ! » Il s’étendit de tout son long pour passer le bras sous la caisse ; quand il se releva, il tenait dans la main une poignée de pièces d’or. Il les montra à ses compagnons éberlués.

« Écoutez », dit Audran. Et tous entendirent le clic ! clic ! de nouvelles pièces d’or tombant sur le sol.

« Il pisse jaune dans la voiture, murmura Hassan, et de l’or jaune en ressort.

— Qu’Allah te rende prospère si tu me restitues ma voiture ! s’écria le lieutenant Hadjar.

— J’ai bien peur que non, dit Audran.

Reprends ta fichue berline westphalienne couleur crème et l’affaire sera équitablement réglée, dit Jawarski.

— J’ai bien peur que non, dit Audran.

— Nous te donnerons chacun également cent kiams, dit Abou Adil.

— J’ai bien peur que non », dit Audran.

Ils prièrent et supplièrent, et Audran refusait toujours.

Finalement, ils proposèrent de lui restituer sa berline plus cinq cents kiams chacun, et là il accepta. « Mais revenez dans une heure, leur dit-il. C’est encore mon urine qui est dans la batterie. » Et ils furent d’accord. Alors Audran et Saïed s’en allèrent et se partagèrent leur bénéfice.

Je bâillai et éjectai le Sage conseiller . La vision m’avait bien plu, hormis la rencontre avec Hassan le Chiite qui était mort et pouvait le rester si l’on voulait mon avis. Je réfléchis à ce que pouvait bien signifier ce petit conte. Il pouvait signifier que mon inconscient travaillait assidûment à trouver le moyen de ruser pour doubler mes ennemis. J’étais ravi de l’apprendre. Je savais déjà que je n’aboutirais jamais nulle part par la force. Je n’en avais aucune.

Je me sentis subtilement différent après cette séance avec le Sage conseiller : plus décidé, peut-être, mais surtout l’esprit merveilleusement clair et libre. J’arborais à présent un air résolu, reflet du sentiment que personne ne pouvait désormais me mettre des bâtons dans les roues. La mort de Shaknahyi m’avait changé, propulsé vers un niveau d’énergie supérieur. J’avais l’impression de respirer de l’oxygène pur, vif, propre et dangereusement explosif.

« Yaa sidi , dit doucement Kmuzu.

— Qu’y a-t-il ?

— Le maître de maison est aujourd’hui souffrant et désire que vous vous occupiez d’une petite affaire. »

Je bâillai derechef. « Ouais, t’as raison. Quel genre d’affaire ?

— Je l’ignore. »

Ce sentiment de libération m’avait fait oublier ce que Friedlander bey pouvait penser de ma tenue. Enfin, ça n’avait plus guère d’importance. Papa m’avait sous sa coupe, je n’y pouvais peut-être pas grand-chose, mais je n’allais plus rester passif. J’avais bien l’intention de le lui faire savoir ; toutefois quand je le vis, il avait l’air si malade que je différai cette résolution.

Il était étendu sur son lit, calé contre un petit monticule de coussins posés autour de lui et dans son dos. Un plateau à roulettes lui enfourchait les jambes, encombré d’une pile de classeurs, rapports, cartes-mémoire multicolores, et d’un minuscule micro-ordinateur. Papa tenait une tasse de thé parfumé brûlant dans une main, et l’une des dattes fourrées d’Umm Saad dans l’autre. Umm Saad devait avoir cru pouvoir l’acheter avec ces friandises, ou cru qu’il oublierait les dernières paroles qu’il lui avait dites. Pour être honnête, le problème de Friedlander bey avec Umm Saad me semblait presque insignifiant à présent, mais je m’abstins de parler d’elle.

« Je prie pour ton rétablissement », dis-je.

Papa leva les yeux vers moi et fit la grimace. « Ce n’est rien, mon neveu. Je me sens nauséeux et l’estomac dérangé. »

Je me penchai pour l’embrasser sur la joue ; il marmonna alors quelque chose d’indistinct.

J’attendis qu’il m’explique l’affaire qu’il voulait me confier. « Youssef me dit qu’il y a une grosse femme furieuse dans la salle d’attente en bas, dit-il, un pli amer au coin des lèvres. Elle s’appelle Tema Akwete. Elle essaie d’être patiente parce qu’elle a parcouru un long chemin pour implorer une faveur.

— Quel genre de faveur ? » demandai-je.

Papa haussa les épaules. « Elle représente le nouveau gouvernement de la République Songhaï.

— Jamais entendu parler.

— Jusqu’au mois dernier, le pays s’appelait le Radieux Royaume Segu.

Auparavant, c’était la Magristrature de Tombouctou, avant cela, le Mali, et plus avant encore, une partie de l’Afrique-Occidentale française.

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