George Effinger - Privé de désert

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Privé de désert: краткое содержание, описание и аннотация

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Marîd Audran, détective privé « câblé », entame sa traversée du désert. Naguère sans le sou mais libre dans le dédale du Boudayin, ce ghetto arabe d’une Terre future balkanisée, le voilà devenu flic côté jour et, côté nuit, bras droit du « parrain » local, « Papa » Friedlander bey.
Résultat: bonjour l’opulence… mais adieu l’indépendance… et les vieux amis du Boudayin.
Et puis voilà Marîd désormais affublé d’une vieille maman pas très présentable : un souci de plus pour qui a déjà fort à faire entre les meurtres sadiques, les trafics d’enfants et de modules électroniques, et les manœuvres suspectes d’un parrain rival de « Papa »… Faisant suite à Gravité à la manque, mais pouvant se lire indépendamment, une nouvelle incursion dans l’orient déglingué d’Effinger, la paix d’Allah soit sur lui.

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« Alors, n’y pensez plus, lieutenant, dis-je. Allez, viens Jirji, laissons-le tranquille.

— La ferme, Audran, dit Hadjar. On a une plainte officielle de Reda Abou Adil. J’croyais vous avoir dit de lui lâcher la grappe. » Nous n’étions pas retournés voir Abou Adil, mais nous avions tâché de cuisiner un maximum de ses sous-fifres.

« Très bien, dit Shaknahyi, on lui lâche la grappe.

— L’enquête est terminée. Nous avons rassemblé toute l’information nécessaire.

— Très bien, répéta Shaknahyi.

— Vous avez compris, tous les deux ? Vous lui fichez la paix à partir de maintenant. On n’a rien pu relever contre lui. Pas le plus petit soupçon.

— D’accord », dit Shaknahyi.

Hadjar me regarda. « Très bien », dis-je à mon tour.

Hadjar hocha la tête. « Parfait. À présent, j’ai là un autre truc sur lequel je voudrais vous mettre. » Il tendit à Shaknahyi une feuille de papier bleu pâle.

Shaknahyi y jeta un œil. « C’est la porte à côté, remarqua-t-il.

— Hm-mouais, fit Hadjar. On a eu plusieurs plaintes de gens du quartier. Encore une histoire de trafic d’enfants, apparemment, mais ce coup-ci le mec a l’air d’un méchant client. Si ce On Cheung est là-bas, vous lui mettez le grappin dessus et vous me l’amenez. Vous tracassez pas pour les preuves ; on en fabriquera plus tard si jamais on trouve rien. S’il est pas là, fouillez ce que vous pourrez et ramenez ce que vous aurez trouvé de valable.

— Et de quoi l’inculpe-t-on ? » demandai-je.

Hadjar haussa les épaules. « Inutile de l’inculper de quoi que ce soit. Il l’apprendra bien assez tôt à son procès. »

Je regardai Shaknahyi ; il haussa les épaules. Telles étaient les méthodes qu’employait ici la police quelques années plus tôt. Le lieutenant Hadjar devait être pris de la nostalgie du bon vieux temps d’avant les formalités légalistes.

Shaknahyi et moi quittâmes le bureau d’Hadjar, direction l’ascenseur. Shaknahyi fourra le papier bleu dans sa poche de chemise. « Ça sera pas long, dit-il. Ensuite, on pourra se bouffer un truc. » L’idée de nourriture me flanquait la nausée ; je me rendis compte que j’étais encore à moitié beurré. Je priai Allah que mon état ne nous attire pas d’ennuis dans la rue.

À six pâtés de maisons du commissariat, la voiture entra dans un quartier d’immeubles en brique rouge délabrés. Des enfants jouaient dans la rue, se renvoyant un ballon de foot et se sautant dessus en poussant des cris perçants. « Yaa sidi ! yaa sidi ! » s’écrièrent-ils en chœur dès que j’eus mis le nez hors de la voiture de police. Je me rendis compte que certains d’entre eux étaient les gamins à qui je distribuais des pièces tous les matins.

« C’est que tu deviens une célébrité dans le coin », remarqua Shaknahyi, non sans un certain amusement.

Devant les immeubles, des hommes étaient assis en groupes sur des chaises de cuisine bancales, à boire du thé, discuter et regarder passer les voitures. Leur conversation s’éteignit dès que nous apparûmes. Ils nous regardèrent passer devant eux avec des yeux plissés, remplis de haine. Je les entendais marmonner dans notre dos.

Shaknahyi consulta le papier bleu pour vérifier l’adresse de l’un des bâtiments. « C’est ici », indiqua-t-il. Une boutique obscure au rez-de-chaussée, la vitrine aveuglée par des boîtes en carton aplaties puis scotchées dessus de l’intérieur.

« Ça m’a l’air abandonné », remarquai-je.

Shaknahyi acquiesça et retourna vers le groupe d’hommes qui nous observait avec attention. « Quelqu’un connaîtrait-il ce On Cheung ? »

Les hommes échangèrent des regards mais personne ne dit mot.

« Ce salaud achète des mômes. L’avez déjà vu ? »

Je n’avais pas l’impression qu’aucun de ces types affamés et mal rasés serait disposé à nous aider, mais finalement l’un d’eux se leva et dit : « Je vais vous parler. » Les autres le raillèrent et crachèrent sur ses talons comme il nous emboîtait le pas sur le trottoir.

« Qu’est-ce que tu sais de lui ? demanda Shaknahyi.

— Ce On Cheung est apparu il y a quelques mois », dit l’homme. Il regardait derrière lui, nerveux. « Tous les jours, des femmes viennent ici à sa boutique. Elles amènent des enfants, elles entrent. Un peu plus tard, elles ressortent, mais pas avec les enfants.

— Qu’est-ce qu’il fait des gosses ? demandai-je.

— Il leur brise les jambes, dit l’homme. Il leur coupe les mains ou leur arrache la langue pour que les gens s’apitoient et leur donnent de l’argent. Puis il les revend à des esclavagistes qui les envoient ensuite mendier dans la rue. Des fois, les filles les plus grandes, il les vend à des maquereaux.

— On Cheung serait mort avant la nuit si Friedlander bey apprenait ça », remarquai-je.

Shaknahyi me regarda comme si j’étais un idiot. Il se retourna vers notre informateur. « Combien paie-t-il pour un gosse ?

— Je ne sais pas, dit l’homme. Trois cents kiams, cinq cents, peut-être. Les garçons valent plus que les filles. Parfois, des femmes enceintes viennent le voir d’autres quartiers de la ville. Elles restent ici une semaine, un mois. Puis elles rentrent chez elles et disent à leur famille que le bébé est mort. » Il haussa les épaules.

Shaknahyi s’approcha de la devanture et fit jouer la poignée de la porte, mais celle-ci refusa de s’ouvrir. Il sortit son lance-aiguilles, brisa un carreau au-dessus de la serrure, passa la main et ouvrit. Je le suivis dans la boutique obscure et qui sentait le moisi.

Il y avait des détritus partout, bouteilles cassées et barquettes en plastique, capitons d’emballage en lanières de papier journal ou en chips de polystyrène expansé. Une forte odeur de désinfectant au pin traînait dans l’air confiné. Il y avait une simple table éraflée calée contre un mur, un lustre suspendu au plafond, un évier de porcelaine dans un coin, avec un robinet qui gouttait. Pas d’autre meuble. Manifestement, On Cheung avait été averti d’une manière ou d’une autre de l’intérêt soudain de la police pour son commerce coupable. Nous parcourûmes les lieux, écrasant sous nos pas des bouts de verre et de plastique. Nous n’avions plus rien à faire ici.

« Quand t’es flic, remarqua Shaknahyi, tu passes une bonne partie de ton temps à être frustré. »

Nous ressortîmes. Les hommes sur les chaises de cuisine étaient en train de crier après notre informateur ; pas un n’avait eu le moindre rapport avec On Cheung mais leur copain avait enfreint un de ces putains de codes non écrits en nous parlant. Il allait falloir qu’il paie.

Nous les laissâmes régler leurs comptes. Tout cela me dégoûtait et j’étais heureux de n’avoir pas vu de preuve des activités de On Cheung. « Et maintenant, le programme ?

— Pour On Cheung ? On remplit un rapport. Peut-être qu’il a déménagé vers un autre quartier, peut-être qu’il a quitté la ville pour de bon. Peut-être qu’un jour il se fera prendre, et qu’on lui coupera les bras et les jambes. Comme ça, il pourra s’installer pour mendier à un coin de rue, qu’on voie un peu ce qu’il en dit…»

Une femme en long manteau noir et foulard gris traversa la rue. Elle portait un petit bébé enveloppé dans un keffieh à carreaux rouges et blancs. « Yaa sidi ? » me dit-elle. Shaknahyi haussa les sourcils et s’éloigna.

« Puis-je t’aider, ô ma sœur ? » demandai-je. Il était tout à fait inhabituel qu’une femme s’adresse à un inconnu dans la rue. Bien sûr, pour elle je n’étais qu’un flic.

« Les enfants m’ont dit que tu es un homme bon, me dit-elle. Le propriétaire exige davantage d’argent parce que j’ai maintenant un autre enfant. Il dit…»

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