George Effinger - Privé de désert

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Privé de désert: краткое содержание, описание и аннотация

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Marîd Audran, détective privé « câblé », entame sa traversée du désert. Naguère sans le sou mais libre dans le dédale du Boudayin, ce ghetto arabe d’une Terre future balkanisée, le voilà devenu flic côté jour et, côté nuit, bras droit du « parrain » local, « Papa » Friedlander bey.
Résultat: bonjour l’opulence… mais adieu l’indépendance… et les vieux amis du Boudayin.
Et puis voilà Marîd désormais affublé d’une vieille maman pas très présentable : un souci de plus pour qui a déjà fort à faire entre les meurtres sadiques, les trafics d’enfants et de modules électroniques, et les manœuvres suspectes d’un parrain rival de « Papa »… Faisant suite à Gravité à la manque, mais pouvant se lire indépendamment, une nouvelle incursion dans l’orient déglingué d’Effinger, la paix d’Allah soit sur lui.

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— Je ne le crois pas. D’ailleurs, je ne suis pas encore prêt à me rendre au bureau.

— Il est déjà tard.

— Bon dieu, je le sais ! Je veux simplement avoir une petite conversation avec Umm Saad, maintenant qu’elle vit à nouveau sous ce toit. Est-elle dans la même suite ?

— Oui. Par ici, yaa sidi . »

Umm Saad, comme ma mère, résidait dans l’autre aile du bâtiment. Tout en suivant Kmuzu dans le dédale des couloirs recouverts de tapis, j’ouvris ma serviette et sortis le mamie de Saïed, la personnalité de dur impitoyable. Je l’embrochai. L’effet était remarquable : l’exact opposé du module crétinisant du demi-Hadj, celui qui réduisait et brouillait mon intellect. Celui-ci, que Saïed appelait toujours Rex , semblait au contraire focaliser mon attention. J’étais hyper-motivé mais, mieux encore, j’étais bien décidé à parvenir droit au but, et pour cela j’étais prêt à briser tout ce qui tenterait de me barrer la route.

Kmuzu frappa légèrement à la porte d’Umm Saad. Il y eut une longue pause puis j’entendis bouger à l’intérieur. « Pousse-toi », dis-je à Kmuzu. Avec un grondement mauvais. Je m’approchai de la porte et tambourinai sans douceur. « Tu veux m’ouvrir ? lançai-je. Ou tu préfères me laisser ouvrir moi-même ? »

Cela provoqua une réaction : le garçon ouvrit brusquement la porte et me dévisagea : « Ma mère n’est pas…

— Dégage, gamin. » Je l’écartai.

Umm Saad était assise derrière une table ; elle regardait les nouvelles sur un petit holo-V. Elle leva les yeux vers moi. « Bienvenue, ô cheikh », fit-elle. Elle n’avait pas l’air heureuse.

« Ouais, c’est ça. » Je pris une chaise et m’assis en face d’elle. Tendant le bras, je coupai l’holo-V. « Tu connais ma mère depuis combien de temps ? » Encore un nouveau coup de sonde.

Air perplexe d’Umm Saad. « Ta mère ?

— S’fait appeler Angel Monroe, à l’occasion. Elle est installée à l’autre bout de ce couloir. »

Umm Saad secoua lentement la tête. « Je ne l’ai vue qu’une fois ou deux. Je ne lui ai jamais parlé.

— Tu devais la connaître avant de venir ici. » Je voulais juste délimiter l’ampleur de ce complot.

« Désolée », fit-elle. Elle me fit le coup des grands yeux assortis d’un sourire innocent, aussi déplacé chez elle que chez un scorpion du désert.

D’accord, les coups de sonde ne font pas toujours mouche. « Et Abou Adil ?

— Qui est-ce ? » L’expression était toute d’angélisme vertueux.

J’allais pas tarder à me fâcher. « Je voudrais juste quelques réponses franches, ma vieille. Qu’est-ce que je dois faire pour ça, tabasser ton gosse ? »

Air sérieux tout à coup. Cette fois, elle me la jouait sincère. « Je suis désolée mais je ne connais vraiment aucune de ces personnes. Est-ce que je devrais ? Est-ce que Friedlander bey t’a raconté ça ? »

Je supposai qu’elle mentait pour Abou Adil. Je ne savais pas si elle avait également menti pour ma mère. Dans ce dernier cas, au moins, je pouvais toujours vérifier plus tard. Si je pouvais croire maman.

Je sentis une main lourde sur mon épaule. « Yaa sidi ? » C’était Kmuzu. Il avait l’air de redouter que je n’arrache la tête d’Umm Saad et la lui tende.

« Très bien », dis-je me sentant merveilleusement malfaisant. Je me levai, lorgnai la femme de toute ma hauteur. « Si tu veux rester dans cette maison, va falloir que t’apprennes à être plus coopérative. Je reviendrai te causer un peu plus tard. Tâche d’imaginer des réponses plus convaincantes.

— J’y veillerai », répondit Umm Saad. Elle battit de ses épais faux cils en me regardant. Ce qui me donna envie de lui flanquer mon poing dans la gueule.

Au lieu de ça, je fis demi-tour et sortis à grands pas. Kmuzu me suivit en hâte. « Vous pouvez retirer le module mimétique, à présent, yaa sidi , me dit-il, nerveux.

— Merde, il me plaît bien. J’crois bien que je vais le garder. » À vrai dire, j’appréciais effectivement le sentiment qu’il me procurait. Cette impression d’avoir en permanence un flot d’hormones furieuses dans le sang. Je voyais à présent pourquoi Saïed le gardait en permanence. Néanmoins, ce n’était pas l’idéal à porter au commissariat, et d’autre part Shaknahyi avait promis d’anéantir tout module que j’utiliserais en sa présence. À regret, je portai la main à ma broche et l’éjectai.

Je sentis aussitôt la différence : mon corps frémissait encore des relents d’adrénaline, mais j’eus tôt fait de me calmer. Je remis le mamie dans ma serviette puis souris à Kmuzu. « J’ai été vache, hein ? »

Kmuzu ne répondit rien mais son regard indiquait la piètre opinion qu’il avait de moi.

Nous sortîmes, et j’attendis que Kmuzu aille chercher la voiture. Lorsqu’il me déposa devant le commissariat, je lui dis de retourner à la maison pour veiller sur Angel Monroe. « Et surveille aussi Umm Saad et le gosse, ajoutai-je. Friedlander bey est convaincu qu’elle a un rapport quelconque avec Reda Abou Adil, mais madame joue les cachottières. Peut-être que tu pourras apprendre quelque chose.

— Je serai vos yeux et vos oreilles, yaa sidi . »

Comme à l’accoutumée, une foule de jeunes garçons affamés campait devant le commissariat. Tous s’étaient mis à crier et agiter les bras dès qu’ils avaient vu ma berline westphalienne se diriger vers le trottoir. « Ô maître ! s’écrièrent-ils. Ô miséricordieux ! »

J’avais saisi une poignée de pièces comme à mon habitude, puis je me rappelai la Femme au Mouton que j’avais secourue la semaine précédente. J’ouvris plutôt mon portefeuille et lâchai un billet de cinq kiams devant chacun des gosses. « Que Dieu se révèle à vous », dis-je. J’étais un peu gêné de voir Kmuzu me lorgner avec attention.

Étonnement des gamins. L’un des plus âgés me prit par le bras pour m’amener à l’écart de la bande. Il avait dans les quinze ans et déjà une ombre de barbe noire sur son visage étroit. « Ça intéresserait ma sœur de connaître un homme si généreux, me dit-il.

— Ça ne m’intéresse pas du tout de connaître ta sœur. »

Grand sourire du gamin. Trois de ses dents jaunes avaient été cassées, conséquence d’une bagarre ou d’un accident. « J’ai aussi un frère », précisa-t-il. Je fis la grimace et lui passai devant pour entrer dans l’immeuble. Derrière moi, les gosses piaillaient mes louanges. J’avais la grosse cote, du moins jusqu’à demain quand il me faudrait à nouveau acheter leurs faveurs.

Shaknahyi m’attendait en bas de l’ascenseur. « Où t’étais ? » Apparemment, je pouvais arriver aussi tôt que je voulais, Shaknahyi était là avant moi.

« Tout baigne. » En fait, je me sentais encore crevé et vaguement écœuré. Je pouvais m’enficher un ou deux papies qui auraient réglé la question, mais Shaknahyi m’avait intimidé. En sa présence, je fonctionnais grâce à mes seuls talents naturels avec l’espoir qu’ils me suffiraient.

Il n’y a pas si longtemps encore, je me targuais avec mon cerveau non câblé d’être aussi rapide et futé que n’importe quel modifié du coin. Aujourd’hui, je plaçais toute ma confiance dans l’électronique. Au point de redouter l’éventualité de devoir affronter une crise sans cet équipement.

« Un de ces quatre, va falloir qu’on coince Abou Adil quand il n’est pas branché, dit Shaknahyi. S’agit pas de le rendre soupçonneux, mais faudrait quand même qu’il réponde à deux ou trois questions délicates.

— Quelles questions ? »

Shaknahyi haussa les épaules. « Tu les sauras la prochaine fois qu’on passe le voir. » Pour je ne sais quelle raison, il n’avait pas plus confiance en moi que Papa.

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