George Effinger - Privé de désert

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Privé de désert: краткое содержание, описание и аннотация

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Marîd Audran, détective privé « câblé », entame sa traversée du désert. Naguère sans le sou mais libre dans le dédale du Boudayin, ce ghetto arabe d’une Terre future balkanisée, le voilà devenu flic côté jour et, côté nuit, bras droit du « parrain » local, « Papa » Friedlander bey.
Résultat: bonjour l’opulence… mais adieu l’indépendance… et les vieux amis du Boudayin.
Et puis voilà Marîd désormais affublé d’une vieille maman pas très présentable : un souci de plus pour qui a déjà fort à faire entre les meurtres sadiques, les trafics d’enfants et de modules électroniques, et les manœuvres suspectes d’un parrain rival de « Papa »… Faisant suite à Gravité à la manque, mais pouvant se lire indépendamment, une nouvelle incursion dans l’orient déglingué d’Effinger, la paix d’Allah soit sur lui.

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Hadjar parut intéressé. « Vous croyez ?

— Regardez plutôt : sa broche est vide. »

Le lieutenant plissa les yeux. « Et alors ?

— Une mamiaque comme Blanca ne se trimbale nulle part sans avoir un truc quelconque branché. Alors, c’est suspect, voilà tout. »

Hadjar caressa sa moustache mitée. « Je me disais que vous sauriez tout là-dessus. N’empêche que ça ne nous donne pas grand-chose.

— Les gars de la criminelle peuvent faire des miracles, parfois », dit Shaknahyi sur un ton de profonde sincérité, mais son clin d’œil à mon adresse indiquait la piètre idée qu’il se faisait du service.

« Ouais, z’avez raison, dit Hadjar.

— Au fait, lieutenant, dit Shaknahyi, je me demandais si vous vouliez qu’on poursuive l’enquête sur Abou Adil. On n’a pas abouti à grand-chose avec lui, la semaine dernière.

— Vous voulez retourner le voir ? À son domicile ?

— Son majestueux domaine royal, vous voulez dire. »

Hadjar ignora ma remarque. « Je n’avais pas l’intention de vous voir persécuter le bonhomme. C’est qu’il pèse lourd dans cette ville.

— Hm-hmm, opina Shaknahyi. De toute manière, on ne persécutait personne.

— Dans ce cas, pourquoi voulez-vous l’importuner encore, d’abord ? » Hadjar me regardait mais je n’avais pas de réponse.

« J’ai dans l’idée qu’Abou Adil a un rapport quelconque avec ces homicides inexpliqués, dit Shaknahyi.

Quels homicides inexpliqués ? » demanda Hadjar.

Je vis Shaknahyi grincer des dents. « Il y a eu trois homicides inexpliqués ces deux derniers mois. Quatre à présent, en la comptant. » Il indiqua de la tête le corps de Blanca que l’assistant du médecin légiste venait de recouvrir d’un drap. « Ils pourraient être reliés et ils pourraient avoir un rapport avec Reda Abou Adil.

— Il n’y a pas d’homicides inexpliqués, pour l’amour du ciel, se fâcha Hadjar. Il y a seulement des dossiers en cours, point final.

— Des dossiers en cours », dit Shaknahyi. Je voyais bien qu’il était franchement écœuré. « Vous avez encore besoin de nous, lieutenant ?

— Je suppose que non. Vous pouvez tous les deux retourner au boulot. »

Nous laissâmes Hadjar et ses inspecteurs enquêter sur les restes de Blanca, ses vêtements, la poussière et les ruines moisies de la baraque. Dehors, sur le trottoir, Shaknahyi me tira par le bras, m’arrêtant avant que je remonte en voiture. « Qu’est-ce que c’était que cette histoire de mamie disparu ? » me demanda-t-il.

Je rigolai. « Du flan, mais Hadjar verra pas la différence. Ça lui fournit un sujet de réflexion, malgré tout, pas vrai ?

— C’est bon pour le lieutenant de réfléchir de temps à temps à quelque chose, reconnut-il. Sa cervelle a besoin d’exercice. » Il me sourit, hilare.

D’un commun accord, nous décidâmes que ça suffisait pour aujourd’hui. Le ciel s’était couvert et un vent chaud se mit à nous souffler brusquement de la fumée et de la poussière au visage. Au loin, le tonnerre grondait, furieux, menaçant. Shaknahyi avait envie de retourner au commissariat, mais j’avais un autre truc à régler d’abord. Je déclipsai mon téléphone de ceinture et lui énonçai le code de Chiri. J’entendis sonner huit ou neuf fois avant qu’elle décroche. « Vas-y, cause. » Elle avait l’air en rogne.

« Chiri ? C’est Marîd.

— Qu’est-ce que tu veux encore, fils de pute ?

— Écoute, tu m’as même pas laissé une chance de m’expliquer. Ce n’est pas de ma faute.

— Tu l’as déjà dit. » J’entendis un rire méprisant. « Les derniers mots bien connus, chou : C’est pas de ma faute. C’est ce qu’a dit mon oncle quand il a vendu ma maman à un salaud de négrier arabe.

— Je ne savais pas…

— Laisse tomber, c’est même pas vrai. Tu voulais avoir une chance de t’expliquer, alors explique. »

Bon, j’étais au pied du mur, mais voilà que je ne savais plus du tout quoi lui dire. « Je suis vraiment désolé, Chiri. »

Elle se contenta de rigoler. Pas un rire amical.

Je me jetai à l’eau. « Un matin, je me suis levé et Papa m’a annoncé : Tiens, désormais t’es propriétaire du club de Chiriga, c’est-y pas merveilleux ? Qu’est-ce que tu voulais que je lui dise ?

— Je te connais, chou. Je t’imagine pas dire quoi que ce soit à Papa. Il a même pas eu besoin de te couper les couilles. Tu les lui as vendues. »

J’aurais pu mentionner que Friedlander bey avait payé pour me faire câbler le centre de la douleur et qu’il pouvait le stimuler quand il le voulait. C’était comme ça qu’il me tenait. Mais Chiri n’aurait pas compris. J’aurais pu lui décrire les tortures que Papa pouvait m’infliger à n’importe quel moment en effleurant la bonne touche. Rien de tout cela n’avait d’importance pour elle. Tout ce qu’elle savait, c’est que je l’avais trahie.

« Chiri, on est copains depuis un bout de temps. Essaie de comprendre. Papa s’est toqué d’acheter ton club et de me le donner. Je n’en savais rien de rien auparavant. J’en voulais pas quand il me l’a donné. J’ai bien essayé de lui dire mais…

— Ça, je parie. Je parie que tu lui as dit ça. »

Je fermai les yeux, inspirai un grand coup. J’avais l’impression que tout ça l’amusait énormément. « Je lui ai dit à peu près tout ce qu’on peut dire à Papa sur n’importe quel sujet.

— Mais enfin, pourquoi ma boîte, Marîd ? Le Boudayin est plein de bars miteux. Pourquoi choisir la mienne ? »

Je connaissais la réponse : parce que Friedlander bey était en train de m’arracher aux quelques relations qui me restaient de ma vie passée. Faire de moi un flic m’avait coupé de la plupart de mes amis. Forcer Chiriga à vendre son bar l’avait braquée contre moi. La prochaine fois, Papa trouverait moyen de s’assurer que Saïed le demi-Hadj ne puisse plus me blairer à son tour. « C’est simplement son sens de l’humour, Chiri, dis-je, en désespoir de cause. Simplement sa façon de prouver qu’il est toujours dans le coup, toujours aux aguets, toujours prêt à nous frapper de sa foudre au moment où on s’y attend le moins. »

Il y eut un long silence au bout de la ligne. « Et t’as pas de tripes, en plus. »

Ma bouche s’ouvrit et se referma. Je ne savais pas de quoi elle causait. « Hein ?

— Je disais que t’étais un panya sans tripes. »

Elle me balançait toujours son swahili. « C’est quoi, un panya , Chiri ?

— Ça ressemble à un gros rat, mais en plus con et en plus moche. T’as même pas osé faire ça en personne, hein, mon salaud ? T’aimes mieux pleurnicher au téléphone. Eh bien, va falloir que tu viennes me voir en face. Point final. »

Je fermai hermétiquement les yeux et fis la grimace. « D’accord, Chiri, tout ce que tu voudras. Tu peux passer au club ?

— Le club, tu dis ? Tu veux dire, mon club ? Le club dont j’étais propriétaire ?

— Ouais. Ton club. »

Elle grommela : « Tu peux courir, espèce de crétin dégénéré. Il est hors de question que je remette les pieds là-bas tant que les choses n’auront pas changé comme je l’entends. Mais je veux bien te rencontrer ailleurs. Je serai chez Courane dans une demi-heure. C’est pas dans le Boudayin, chéri, mais je suis sûre que tu sauras trouver. Montre-toi si tu te crois de taille. » Il y eut un déclic sonore et je me retrouvai avec le bourdonnement de la tonalité.

« T’a mené par le bout du nez, hein ? » dit Shaknahyi. Il avait goûté mon malaise jusque dans les moindres détails. Le type était sympa mais c’était quand même un vrai salaud, des fois.

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