Connie Willis - Sans parler du chien

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Au XXIe siècle, le professeur Dunworthy dmge une équipe d'historiens qui utilisent des transmetteurs temporels pour aller assister aux événements qui ont modifié l'avenir de l'humanité. Ned Henry est l'un d'eux. Dans le cadre d'un projet de reconstruction de la cathédrale de Coventry, il doit effectuer d'incessantes navettes vers le passé pour récolter un maximum d'informations sur cet édifice détruit par un raid aérien nazi en 1940. Toutefois, quand Dunworthy lui propose d'aller se reposer dans l'Angleterre de la fin du XIXe siècle, ce havre de tranquillité où rien n'est plus épuisant que de canoter sur la Tamise et de jouer au croquet, c'est avec empressement qu'il accepte. Mais Henry n'a pas entendu le professeur préciser qu'il devra en profiter pour corriger un paradoxe temporel provoqué par une de ses collègues qui a sauvé un chat de la noyade en 1988... et l'a ramené par inadvertance avec elle dans le futur. Et quand ce matou voyageur rencontre un chien victorien, cette incongruité spatio-temporelle pourrait bien remettre en cause... la survie de l'humanité !
Un pur régal d'humour typically british par la plus récompensée et la plus brillante des écrivains américains de science-fiction (prix Locus et Hugo 1999 pour cet ouvrage). Plus de 6 500 ventes en grand format.

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J’avais toutefois trop de bagages pour qu’ils tiennent dans un canot.

Je m’intéressai au quai, dont les rails me séparaient. À l’opposé du banc vert étaient affichés les horaires des trains. Je n’aurais qu’à y jeter un coup d’œil pour savoir s’il y avait un Machin End sur la liste.

Le quai en question était désert, le ciel limpide dans les deux directions. Je regardai la voie puis la porte de la salle d’attente. Rien. Je scrutai l’horizon tant à droite qu’à gauche à trois ou quatre reprises, puis je franchis les rails en courant, hissai mes bagages sur le quai et montai les rejoindre.

Toujours personne. J’empilai mes biens à l’extrémité du banc et me dirigeai vers le panneau d’affichage. Je lus les destinations : Reading, Coventry, Northampton, Bath. Sans doute s’agissait-il d’une des gares en petits caractères : Aylesbury, Didcot, Swindon, Abingdon. J’atteignis le bas de la liste sans y avoir trouvé un seul End.

Et je ne pouvais aller au guichet des renseignements pour demander à quelle heure arriverait le prochain train pour Machin End. Quel « End » ? Howard’s End ? Non, c’était un roman de E.M. Forster qui n’avait même pas été écrit. Je connaissais un pub baptisé « The Bitter End », mais ce n’était pas ça non plus. Ça commençait par un « N ». Non, le « N » c’était pour les naïades. Un « M ».

Je regagnai le banc et m’y assis, afin de réfléchir. M. Dunworthy avait dit : « Voici vos instructions », puis il avait parlé de fourchettes à huître et d’une invitation à aller prendre le thé avec la reine. Non, je confondais avec la mise à niveau subliminale. Warder avait parlé du 7 juin 1888.

J’aurais dû m’assurer que c’était la bonne date, avant de me soucier du reste. Dans le cas contraire, il était sans objet que j’aille où que ce soit, que ce fût par voie ferrée ou fluviale. Je devrais demeurer ici jusqu’au moment où Warder procéderait au relèvement, comprendrait que les coordonnées ne correspondaient pas et organiserait ma récupération. Au moins n’étais-je pas dans un champ de seigle et d’orge.

Je m’étais remis de mes émotions et il me vint à l’esprit qu’elle avait pu régler ma montre en fonction de ma destination. Ce qui ne prouverait d’ailleurs absolument rien.

Je me levai et allai vers la fenêtre de la gare pour voir s’il n’y avait pas une horloge dans la salle d’attente. Je la vis et y lus onze heures moins vingt. Je sortis ma montre de gousset et comparai. XI moins vingt, parfait !

Dans les œuvres de fiction, il y a toujours un crieur de journaux qui brandit sous le nez du voyageur temporel un quotidien où la date est écrite en caractères gras, ou un calendrier où le jour a été marqué d’une croix. Mais il n’y avait ici ni éphéméride ni porteur bavard qui m’eût déclaré : « Beau temps pour un 7 juin, pas vrai ? Ah, ce n’est pas comme l’année dernière ! Tout l’été 1887 a été pourri. »

Je regagnai le banc et m’assis, en essayant de me concentrer. Marlborough End, Middlesex End, Montague End, Marple’s End.

J’entendis siffler un train et un convoi traversa la gare en grondant, sans s’arrêter. Le déplacement d’air emporta mon canotier et je me lançai à sa poursuite. Je venais de réussir à le rattraper et m’en coiffais, quand une grande feuille de papier charriée par le tourbillon vint se coller à mes jambes.

Je la pris et la dépliai. C’était la une du Times du 7 juin 1888.

J’étais donc arrivé au bon moment et il ne me restait qu’à déterminer ce que j’étais censé faire.

Je calai ma tête entre mes mains, car on disait cette posture propice à la concentration. Carruthers avait perdu une de ses chaussures, Warder avait fait claquer sa planchette porte-documents et M. Dunworthy avait parlé d’un fleuve et d’un contact. Un contact.

— Contactez Tennyson, avait-il dit.

L’ennui, c’était qu’il avait prononcé un autre nom. Même s’il commençait également par un « T ». Ou un « A ». L’important, c’est qu’ils avaient cité un contact. Un contact.

Il était normal que j’ignore quel était le but de ma mission, dès l’instant où quelqu’un était chargé de me l’apprendre. J’en fus soulagé. Cet intermédiaire m’expliquerait tout.

Ne restait qu’une double interrogation ; qui était-il ou elle, et où était-il ou elle ? « Contactez machin », avait dit M. Dunworthy. Quel nom ? Chiswick. Non, c’était le grand patron du Voyage Temporel. Correction, l’ex-grand patron du Voyage Temporel. « Contactez… » Klepperman. L’enseigne Klepperman. Non, il s’agissait de ce marin devenu un héros à titre posthume, celui qui était mort parce qu’il avait dû improviser.

« Contactez… » qui ? Comme pour me répondre, un autre train siffla puis daigna s’arrêter dans la gare. Il s’immobilisa en libérant des gerbes d’étincelles et des jets de vapeur. Un porteur sauta de la troisième voiture, installa un joli tabouret devant la porte et remonta à bord.

Lorsqu’il réapparut, il tenait un carton à chapeaux et un grand parapluie, et il aida deux ladies à descendre.

La plus vieille avait des crinolines, un chapeau et des mitaines de dentelle, et je crus un instant avoir été envoyé plus loin dans le temps. Mais la jeune avait une longue jupe évasée et un chapeau incliné sur son front. Et lorsqu’elle s’adressa au porteur pour lui énumérer leurs bagages, elle le fit d’une voix à la fois pleine de douceur et de réserve.

— Je savais qu’il ne serait pas là, déclara la dame âgée avec des intonations schrapnelliennes.

— Je suis certaine qu’il ne tardera pas, ma tante. Peut-être a-t-il été retenu au collège.

— Billevesées !

C’était un mot que je n’aurais jamais cru entendre un jour prononcer.

— Il a dû aller à la pêche. Un passe-temps malséant pour un adulte ! Lui as-tu écrit pour lui annoncer notre venue ?

— Oui, ma tante.

— En précisant la date et l’heure, j’espère ?

— Oui, ma tante. Il va arriver.

— En l’attendant, nous allons endurer cette épouvantable chaleur.

Je trouvais quant à moi le temps agréable, mais il est vrai que je n’avais ni une robe en laine noire boutonnée jusqu’au cou ni des mitaines.

— Absolument accablante, surenchérit-elle en cherchant un mouchoir dans un petit sac lesté de perles. Je me sens défaillir. Faites attention avec ça !

Elle s’était adressée au porteur qui se colletait avec une énorme malle. Finch avait raison. À cette époque, les gens voyageaient avec des montagnes de bagages.

Elle s’éventa apathiquement avec le carré de fine batiste.

— Je suis si faible.

— Vous devriez vous asseoir, ma tante. Je suis certaine que mon oncle sera ici d’un instant à l’autre.

La vieille dame s’installa sur l’autre banc dans un bruissement de jupons.

— Pas comme ça ! aboya-t-elle au porteur. C’est Herbert, la fautive. Se marier ! Juste quand je viens à Oxford. Vous allez érafler le cuir !

S’il était évident qu’aucune de ces voyageuses n’était mon contact, au moins n’avais-je plus de problèmes auditifs. Je comprenais ce qu’elles disaient, ce qui n’était pas toujours le cas dans le passé. Lors de ma première kermesse, par exemple, je n’avais saisi qu’un mot sur dix parmi lesquels « stands », « quilles » et « tombola ».

J’avais en outre l’impression d’avoir surmonté ma crise de sentimentalisme excessif. La jeune lady avait un ravissant minois et j’avais entrevu ses chevilles au galbe parfait à sa descente du train, mais je ne m’étais pas pour autant lancé dans des comparaisons extasiées avec des sylphes ou des chérubins. Plus positif encore, je venais de retrouver ces deux mots sans problème. J’étais totalement guéri.

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