Thimas Disch - 334

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N’allez pas vous faire soigner dans cet hôpital inquiétant, car si vous y mourez, vous disparaîtrez complètement...
Il s’ennuie au nid pendant que sa femme gagne de l’argent. C’est pourquoi on lui a permis de faire naître et de nourrir un enfant.
Six remarquables nouvelles du grand écrivain américain Thomas Disch.

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— Je parlais à grand-mère. Elle n’a rien entendu. Elle était au lit, pour changer.

— Elle a entendu.

— Alors je suis désolée. Qu’est-ce que je dois faire, lui présenter mes excuses ?

— Tu devrais cesser de lui rendre la vie plus difficile qu’elle n’est déjà.

Amparo haussa les épaules.

— C’est elle qui devrait cesser de me rendre la vie difficile. Je suis désolée de revenir là-dessus sans arrêt, mais je veux aller à l’école Lowen. Et pourquoi est-ce que je n’irais pas ? C’est pas comme si je demandais la permission d’aller au Mexique pour me faire enlever les seins.

— Je suis d’accord. C’est sans doute une bonne école. Mais tu vas déjà à une bonne école.

— Mais c’est à l’école Lowen que je veux aller. Ça me permettrait de faire une carrière, mais évidemment maman est incapable de comprendre une chose pareille.

— Elle ne veut pas que tu ailles vivre loin d’elle. Tu trouves que c’est si cruel que ça ?

— Évidemment, parce que si je partais, il n’y aurait plus que Mickey pour lui servir de souffre-douleur. De toute manière je resterais ici officiellement, et c’est tout ce qui l’intéresse.

Pendant quelque temps, Shrimp garda un silence qui paraissait délibérateur. Mais qu’y avait-il à délibérer ? Tout était tellement évident. Amparo en aurait hurlé.

Finalement Shrimp dit :

— Faisons un marché. Si tu promets de ne pas faire ta chipie, je ferai ce que je pourrai pour la persuader de t’inscrire à l’école Lowen.

— C’est vrai ? Tu ferais ça ?

— Est-ce que toi tu acceptes mes conditions ? C’est ça que je veux savoir.

— Je me traînerai à ses pieds. Tout ce que tu voudras.

— Si tu ne le fais pas, Amparo, si tu continues à te conduire envers elle comme tu le fais en ce moment, crois-moi, je lui dirai qu’à mon avis l’école Lowen détruira le peu de caractère que tu as.

— Je te le promets. Je te promets d’être aussi gentille que – que quoi ?

— Qu’un gâteau d’anniversaire ?

— Qu’un gâteau d’anniversaire, absolument !

Sur ce elles scellèrent leur pacte par une poignée de main, se rhabillèrent et descendirent à l’appartement où un vrai gâteau d’anniversaire, plutôt triste, plutôt minable, les attendait. Malgré tous ses efforts, pauvre grand-mère n’arrivait tout simplement pas à faire de la bonne cuisine. Juan était arrivé pendant qu’elles discutaient sur le toit, et pour Amparo ce fut, bien plus que n’importe lequel de ses minables cadeaux, une agréable surprise. On alluma les chandelles, et tout le monde chanta joyeux anniversaire : Juan, grand-mère, maman, Mickey, Shrimp.

Joyeux anniversaire
Joyeux anniversaire
Joyeux anniversaire, chère Amparo
Joyeux anniversaire.

— Fais un vœu, dit Mickey.

Elle fit son vœu, puis souffla les douze bougies d’un coup. Shrimp lui fit un clin d’œil.

— Et ne raconte ton vœu à personne, sinon il ne sera pas exaucé.

En fait, elle n’avait pas fait le vœu d’aller à l’école Lowen, puisque c’était une chose qui lui revenait de droit. Le vœu qu’elle avait fait, c’était que Lottie meure.

Les vœux ne sont jamais exaucés exactement comme on l’aurait voulu. Un mois plus tard, son père était mort. Juan, qui n’avait jamais été malheureux un seul jour de sa vie, s’était suicidé.

7. Len Rude (2024). – Plusieurs semaines après la catastrophique affaire Anderson, alors qu’il commençait enfin à se croire à l’abri des foudres administratives, M me Miller le convoqua en ville pour « un petit entretien ». Bien que sous-fifre dans l’absolu (son poste correspondait à peine à un grade de cadre moyen), M me Miller allait bientôt noter son rapport de stage, ce qui faisait d’elle, pour l’instant, un sous-fifre plutôt puissant.

Il paniqua au point de perdre toute dignité. Il passa la matinée entière à se demander comment il allait s’habiller. Finalement il jeta son dévolu sur un pull marron dans le style Perry-Como avec un foulard vert pomme pour donner une touche de couleur. Ça faisait jeune, pas sexy, mais pas non plus trop délibérément non sexy.

Il eut droit à une attente de vingt minutes devant le box de la dame. Il était passé maître dans l’art d’attendre. Que ce fût dans des cafétérias, des toilettes, des lavaupoids, sa vie était pleine d’occasions lui permettant d’acquérir cette technique. Mais il était tellement certain de se faire vider qu’au bout de ces vingt minutes il était sur le point de faire passer dans les actes son fantasme de crise préféré : je vais me lever, je vais sortir en claquant la porte. Toutes les portes. Sans dire au revoir et sans me retourner. Et ensuite ? Ah ! c’était là le hic. Une fois passé la porte, où pourrait-il aller sans que son identité, sans que tout l’énorme dossier de sa vie le suive comme une casserole attachée à sa queue ? Il attendit donc, et l’instant d’après l’entretien était terminé, et M me Miller lui serrait la main et faisait une remarque anodine et anecdotique sur Brown, dont il avait apporté le roman pour faire bien. Puis merci, c’est moi qui vous remercie d’être venu. Au revoir, madame Miller, au revoir, Len.

Que lui avait-elle dit ? Elle n’avait pas parlé d’Anderson, si ce n’est pour dire en passant qu’évidemment le pauvre homme devrait être hospitalisé à Bellevue et qu’il était statistiquement inévitable de tomber un jour ou l’autre sur un cas comme celui-là. Il s’était attendu à pire et ne méritait guère une telle indulgence.

Au lieu de se faire flanquer à la porte avec perte et fracas, il s’était vu confier une nouvelle mission : Hanson, Nora / Appartement 1812 / 334, Onzième Rue Est. M me Miller l’avait décrite comme une vieille dame charmante, « quoique un peu difficile parfois ». Mais tous les cas qu’on lui avait assignés cette année étaient charmants et vieux et difficiles, puisque d’après le catalogue, il étudiait « Les problèmes du troisième âge ». La seule particularité de cette M me Hanson, c’était qu’elle semblait avoir gardé sous son aile une confortable progéniture (bien qu’elle dût se révéler moins nombreuse que l’ordinateur ne l’indiquait, le fils étant marié à présent) et serait donc peu susceptible d’être dangereusement seule. À en croire M me Miller, toutefois, le mariage de son fils l’aurait perturbée (mot inquiétant s’il en fut !), ce qui expliquait qu’elle avait besoin de sa chaleur humaine et de son affection à lui pendant quatre heures par semaine. Un point de couture dans le temps, voilà ce que M me Miller semblait attendre de lui.

Plus il y pensait, plus il trouvait que cette M me Hanson sentait le désastre à plein nez. M me Miller l’avait probablement chargé de cette affaire pour se couvrir, de sorte que si cette M me Hanson faisait la même bêtise qu’Anderson, ce serait lui le responsable, et non pas la charmante vieille dame difficile, ni même Alexa Miller. Elle rédigeait probablement à l’heure qu’il était son mémorandum destiné aux archives, à moins qu’elle ne l’eût fait à l’avance.

Tout ça pour deux malheureux dollars de l’heure. Ah ! putain de merde, si seulement il avait su quatre ans plus tôt, dans quoi il s’engageait, il n’aurait jamais laissé tomber ses études d’anglais pour se lancer dans un truc pareil. Mieux valait apprendre à lire les offres d’emploi à une bande de cons que servir de garde-malade émotionnel à des psychotiques séniles.

Voilà pour le mauvais côté des choses. Mais il y avait aussi un bon côté. À la fin de l’été il en aurait terminé avec sa période de stage. Ensuite il y aurait deux années d’études pépères à la faculté, après quoi, ô joie, Leonard Rude serait docteur en philosophie, ce qui, comme chacun sait, est la condition qui se rapproche le plus de la liberté totale.

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