Thimas Disch - 334
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- Название:334
- Автор:
- Издательство:Denoël
- Жанр:
- Год:1976
- Город:Paris
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Il s’ennuie au nid pendant que sa femme gagne de l’argent. C’est pourquoi on lui a permis de faire naître et de nourrir un enfant.
Six remarquables nouvelles du grand écrivain américain Thomas Disch.
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G. arriva avec seulement une demi-heure de retard.
La daube fut dégustée dans un silence religieux.
— C’est du vrai ? demanda-t-il. Je n’arrive pas à me rendre compte.
— La viande n’est pas de la vraie viande, mais j’ai utilisé du vrai lard de porc.
— C’est incroyable.
— Oui.
— Il en reste ? demanda-t-il.
Elle lui servit le dernier morceau (Tank eut droit à la sauce) et regarda, avec une indulgence séculaire, son fils et son mari engloutir son déjeuner du lendemain.
Après dîner, G. alla méditer dans son bain. Lorsqu’il fut plongé dans ses rythmes alpha, Alexa vint se poster près de la cuvette des w.-c. et le regarda. (Il n’aimait pas se sentir dévisagé ; un jour il avait presque frappé un garçon qui n’arrêtait pas de le fixer, dans le parc.) Le corps trop velu, les lobes longs et voilés de ses oreilles, le cou musculeux, tout en courbes concaves et convexes, les mille couleurs de la peau ombrée, suscitaient chez elle le même mélange d’admiration et de perplexité qu’Écho devait éprouver en contemplant Narcisse. Avec chaque année qui passait, il devenait un peu plus un étranger pour elle. Quelquefois – et c’était ces fois-là qu’elle le chérissait le plus – il semblait à peine humain. Non qu’elle refusât de voir ses défauts (qui n’en a pas ?) ; c’était plutôt que le noyau de son être semblait n’avoir jamais connu la peur, l’angoisse, le doute, ou même, dans une mesure significative, la souffrance. Il possédait une sérénité que rien dans sa vie ne justifiait et qui (et c’était là que le bât la blessait) l’excluait, elle, Alexa. Et pourtant, au moment même où sa non-dépendance semblait la plus absolue et la plus cruelle, il faisait quelque chose de si tendre et de si vulnérable qu’elle se demandait si ce n’était pas simplement sa propre froideur et sa propre dureté qui faisaient d’eux les étrangers qu’ils étaient l’un pour l’autre vingt-cinq jours par mois.
La concentration de G. faiblit (avait-elle fait un bruit en s’appuyant au lavabo ?) et se dissipa. Il leva les yeux vers elle en souriant (et Écho lui rendit son sourire) :
— À quoi penses-tu, A ?
— Je pensais – elle s’arrêta pour penser – que les ordinateurs sont des engins merveilleux.
— Pour être merveilleux, ils le sont. Qu’est-ce qui te fait dire ça ?
— Eh bien, pour mon premier mariage, j’ai fait confiance à mon propre jugement. Cette fois-ci…
Il éclata de rire.
— Allez, avoue que tu voulais que je sorte de la baignoire pour pouvoir faire la vaisselle.
— Ce n’est pas vrai. (Bien qu’elle s’aperçût, au moment même où elle prononçait ces mots, qu’elle tenait le flacon de désinfectant à la main.)
— De toute façon, j’ai fini. Non, ne t’occupe pas du siphon. Ni de la vaisselle. On a passé un contrat, tu te souviens ?
Cette nuit-là, tandis qu’ils reposaient côte à côte dans leur lit, partageant leurs chaleurs respectives mais sans se toucher, elle sombra dans un rêve qui tenait à la fois du cauchemar et du fantasme volontaire. La villa avait été vidée de ses meubles. L’air semblait comme électrifié par la fumée et le cheng-cheng des cymbales à main. Les mystes l’attendaient pour qu’elle les conduise jusque dans la ville. Tandis qu’ils descendaient Broadway en contournant des carcasses de vieilles voitures, entassées les unes sur les autres, ils chantèrent les louanges de la divinité de leurs petites voix effrayées – d’abord Alexa, puis le porteur d’idole et le porteur de ciste, le berger et le gardien de la grotte, et enfin toute la tribu des bacchantes et des pleureuses : « Wouhou, wouhou, wouhou ! » Sa peau de bête lui glissait constamment entre les jambes et le faisait trébucher. Au coin de la Quatre-Vingt-Treizième Rue, et de nouveau au coin de la Quatre-Vingt-Septième, des enfants dont personne n’avait voulu pourrissaient sur des tas de fumier : le fait qu’on laissait ces petits cadavres se décomposer sous le nez des passants constituait l’un des plus grands scandales gouvernementaux de l’époque.
Finalement ils se trouvèrent devant le Metropolitan Museum (ce n’était donc pas Broadway qu’ils avaient descendu, après tout), et elle gravit les marches en pierre avec dignité. Une foule considérable s’était rassemblée pour assister à l’événement – composée pour une grande part de ces mêmes chrétiens qui avaient réclamé à cor et à cri la destruction du temple et de ses idoles. Une fois qu’elle eut franchi le seuil, le bruit et la puanteur disparurent, comme si un serviteur stylé l’avait débarrassée d’une toge trempée. Dans la pénombre de la grande salle, elle resta assise à côté de sa pièce préférée, un sarcophage tarsien datant de la fin de l’Empire Romain et ressemblant à une grande boîte à cigares (le premier don que le musée eût reçu). Des guirlandes de pierre festonnaient les murs du minuscule bungalow sans portes ni fenêtres ; sous le surplomb du couvercle, des enfants ailés, des Éros, mimaient une scène de chasse. Le dos et le couvercle du sarcophage étaient inachevés, et la tablette destinée à recevoir l’inscription funéraire était vierge. (Elle y avait toujours inscrit son propre nom, suivi d’une épitaphe empruntée à Synesius, qui, faisant l’éloge de la femme d’Aurélien, avait dit : « La vertu primordiale d’une femme est que ni son corps ni son nom ne franchissent jamais le seuil. »)
Les autres prêtres avaient fui la ville dès les premières rumeurs annonçant l’approche des barbares, et seule Alexa, munie d’un tambourin et de quelques rubans de soie, était restée. Tout s’écroulait – les civilisations, les villes, les esprits – et elle était condamnée à attendre la fin à l’intérieur de ce caveau sinistre (car le Metropolitan est en réalité davantage une sépulture qu’un temple), sans amis, sans foi, et à feindre, pour le bénéfice de ceux qui attendaient dehors, de pratiquer les divers sacrifices qu’exigeait leur terreur.
2
L’assistant d’enseignement, un jeune homme fringant et musclé vêtu d’un collant et d’un chapeau de cow-boy laissa Alexa seule dans un bureau guère plus grand que la deuxième chambre à coucher (ou ce qui voulait passer pour tel) d’un appartement MODICUM. Soupçonnant Loretta de vouloir la punir du lapin qu’elle lui avait posé l’avant-veille, elle décida de passer le temps en regardant les films que lui avait laissés l’assistant. Le premier était un cours pieux et sombre sur le génie et les tribulations de Wilhelm Reich, Alexander Lowen et Kate Wilkenson, fondatrice de l’école Lowen dont elle était encore la présidente en titre.
La seconde bobine se présentait comme une réalisation des élèves eux-mêmes. Des choses vagues remuaient sur l’écran, les visages étaient couleur cerise ou carrément violets, les enfants flous manquaient totalement de naturel devant la caméra. Toute cette pellicule d’apparence si candide avait fait l’objet d’un montage habile de façon à suggérer que (du moins ici, à l’école Lowen) : « Apprendre est un effet secondaire de la joie », fin de citation, Kate Wilkenson. Les enfants dansaient, les enfants babillaient, les enfants faisaient (si librement, si spontanément) l’amour ou ce qui en tenait lieu. Ici, par exemple, il y avait un petit bonhomme à peu près de l’âge de Tank installé devant une machine à enseigner. Sur l’écran un Mickey affolé, enfermé dans une parabole abrupte et glissante, criait à l’aide : « Au secours ! au secours ! Sortez-moi de là, j’étouffe ! »
Le D r Smilax ricana et les paraboles commencèrent à se remplir d’eau, inexorablement. Mickey en eut bientôt jusqu’aux chevilles, jusqu’aux genoux, jusqu’aux deux boutons blancs de son short.
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