Thimas Disch - 334
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- Название:334
- Автор:
- Издательство:Denoël
- Жанр:
- Год:1976
- Город:Paris
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Il s’ennuie au nid pendant que sa femme gagne de l’argent. C’est pourquoi on lui a permis de faire naître et de nourrir un enfant.
Six remarquables nouvelles du grand écrivain américain Thomas Disch.
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Elle sentit qu’il y avait quelque chose qui clochait chez le garçon.
Un sourire. « Timarchus ? »
Il leva la tête en entendant son nom : la peau olivâtre formait deux petits creux parfaitement lisses à la place des yeux.
Ça ne ferait pas l’affaire. Elle aurait dû savoir, depuis le temps, que ça ne servait à rien d’essayer de revenir en force une fois qu’elle avait perdu le contact. Ça se terminait inévitablement par des cauchemars et des absurdités.
Elle se mit au travail. De toute façon, il était près de trois heures. Elle étendit une feuille du Times sur le comptoir et vida la poubelle dessus. Un article de la seconde colonne attira son attention : on avait volé un avion à la Foire militaire de Highland Falls. Apparemment, le voleur s’était envolé avec.
Mais pourquoi ? Pour le savoir, il lui aurait fallu pousser de côté un fatras de coquilles d’œufs, de pelures, de papiers, de poussière, et une semaine de merde et de téguments provenant de la cage d’Emily. En fait, ça ne l’intéressait pas vraiment. Elle fit un paquet bien propre, passa la feuille de journal dessus, dessous, ramena les côtés et retourna de nouveau le tout avec une dextérité qui était la seule chose qui lui restait de son flirt avec l’origami, vingt ans auparavant. Son professeur japonais, avec qui elle avait également flirté, avait dû accepter de se faire stériliser pour pouvoir immigrer aux États-Unis. Ça laissait une cicatrice minuscule. Il s’appelait Sébastian… Sébastian… Elle ne se souvenait plus de son nom de famille.
Elle posa le paquet sur la plate-forme.
Elle s’arrêta sur le seuil de la porte pour défaire, fibre par fibre, le nœud de muscles qui s’était formé depuis son front jusqu’à ses épaules. Divers bruits filtrèrent jusque dans ce bref moment d’immobilité : le congélateur, le ronronnement plus aigu du filtre, et, par intermittence, un crissement rauque dont elle n’avait jamais compris l’origine. Cela semblait venir de l’appartement du dessus, mais elle oubliait toujours de demander ce que ça pouvait être.
Avait-elle oublié d’aller quelque part ?
Cette fois, c’était le compte-minutes. Les tartelettes de Willa avaient un bel éclat vernis. Elle avait utilisé un de ses propres (vrais) œufs pour enduire la pâte – une attention qui passerait probablement inaperçue aux yeux de Willa, incapable comme elle l’était d’établir des distinctions gastronomiques autres que les plus grossières, comme par exemple celles qui différenciaient une côte de bœuf d’une glace à la vanille. Elle glissa le fait-tout à côté du gâteau de riz qu’elle faisait pour Larry et Tom qui, n’ayant pas de four à eux, payaient pour l’utilisation de celui d’Alexa en billets d’opéra prélevés sur leur abonnement – une convention amicale et inflexible qui durait depuis de longues années. Elle ferma la porte du four, remit le compte-minutes à zéro après l’avoir réglé, rembobina et éjecta la cassette d’instruction.
Plus que le courrier à aller chercher, et ce serait tout.
La clé était dans la soucoupe à monnaie, et l’ascenseur, Dieu le garde ! – était sain et sauf et seulement un étage plus bas. Heureuse à l’idée qu’en remontant elle leur échapperait en lisant son courrier, elle lut les graffiti en descendant : des obscénités, des noms de politiciens, et partout, même au plafond, « amour », qu’un patient cynique avait transformé chaque fois en « tambour ». La théorie bienveillante du concierge voulait que tout ça fût le travail des livreurs et autres prolos étrangers à l’immeuble, les locataires eux-mêmes étant trop bien élevés et trop préoccupés par le standing de leur immeuble pour dégrader leurs propres murs. Cette explication ne rencontrait que scepticisme chez Alexa, puisqu’elle avait apporté sa propre contribution sous la forme d’un minuscule « merde » écrit l’année passée alors qu’elle revenait saoule du réveillon de Noël organisé par sa section. Il était là, juste au-dessous de la feuille de plastique presque opaque qui protégeait le Certificat d’inspection, aussi dérisoire à présent, aussi insignifiant que tout le reste. Les portes s’ouvrirent, se coincèrent, forcèrent, s’ouvrirent complètement.
Le facteur commençait tout juste à remplir les boîtes aux lettres « Bonjour monsieur Philips », dit-elle, après quoi elle lui posa une ou deux questions tirées de son répertoire professionnel, concernant la famille, le temps, la télé. Puis elle sortit dans la rue et huma l’air du dehors. Il était agréable, mais il y avait quelque chose de plus qui la remplit d’aise.
Un ciel pommelé, une légère brise qui faisait ondoyer la frange de l’auvent. La dilatation de l’esprit qui accompagne le passage d’un endroit exigu à un endroit plus vaste. Et puis ?
Elle ne comprit l’origine exacte de ce sentiment de bien-être que lorsqu’il lui fut enlevé : une femme poussant une voiture d’enfant sortit d’un immeuble situé un peu plus loin sur le trottoir d’en face. Jusque-là, elle avait été seule.
La voiture d’enfant descendit les marches jusqu’au trottoir en tressautant tout doucement, puis fut dirigée inexorablement vers Alexa.
La femme (dont le chapeau était du même marron consternant que l’intérieur de l’ascenseur), dit : « Bonjour, madame Miller. »
Alexa sourit.
Elles parlèrent bébés. M. Philips, qui avait fini de distribuer le courrier dans le hall, leur parla de la naissance prématurée des deux plus jeunes Philips : « Je leur ai demandé d’où diable ça pouvait venir, si c’était un filtre défaillant ou quoi… »
Tout à coup ça lui revint, l’endroit où elle devait se rendre. Loretta lui avait téléphoné la veille alors qu’elle était à moitié endormie et elle ne l’avait pas noté. (Le deuxième prénom de Loretta était Dickens, et elle prétendait, en s’appuyant sur un raisonnement très compliqué, être une descendante de l’écrivain anglais.) Rendez-vous avait été pris pour une heure, et l’école Lowen se trouvait de l’autre côté de la ville. Elle connut un moment de panique. Il n’y a rien à faire, se dit-elle ; et la panique s’en alla.
— Et vous savez ce que c’était ? insistait M. Philips.
— Non. Quoi ?
— Un planétarium.
Elle essaya de réfléchir à ce que cela pouvait vouloir dire.
— C’est stupéfiant, dit-elle, et la femme qui l’avait appelée par son nom approuva.
— C’est ce que j’ai dit plus tard à ma femme – stupéfiant.
— Un planétarium, dit Alexa en battant en retraite vers les boîtes aux lettres, eh bien, vous m’en direz tant.
Il y avait : le numéro d’hiver, en retard d’une saison, de la Revue des Classiques ; une lettre portant le cachet de la poste de Burley, dans l’Idaho (expédiée par sa sœur Ruth), deux lettres pour G, une de la Société de conservation faisant probablement appel à leur générosité (comme le ferait, non moins probablement, Ruth dans la sienne) ; et la lettre capitale de Stuyvesant High School.
Tank avait été accepté. Il n’avait pas décroché de bourse, mais eu égard au revenu de G, cela n’avait rien de surprenant.
Sa première réaction fut une vive déception. Elle avait espéré être déchargée du poids de la décision, et voilà que le problème se posait de nouveau dans son intégrité. Puis, lorsqu’elle prit conscience du fait qu’elle avait espéré un refus de la part de Stuyvesant, elle fut en proie aux affres non moins vives de la mauvaise conscience.
Elle pouvait entendre la sonnerie du téléphone alors qu’elle était encore dans l’ascenseur. Elle savait que ce serait Loretta Couplard qui lui demanderait pourquoi elle avait raté leur rendez-vous. Elle introduisit la mauvaise clé dans la serrure du haut. Il y a le feu chez moi, pensa-t-elle, et mes enfants brûlent. (Et, en quelque sorte en appendice de cette pensée : Ai-je jamais vu une coccinelle vivante ? Ou seulement des images de coccinelles dans des comptines sur cassette, au jardin d’enfants ?) C’était un mauvais numéro.
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