Thimas Disch - 334
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- Название:334
- Автор:
- Издательство:Denoël
- Жанр:
- Год:1976
- Город:Paris
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Il s’ennuie au nid pendant que sa femme gagne de l’argent. C’est pourquoi on lui a permis de faire naître et de nourrir un enfant.
Six remarquables nouvelles du grand écrivain américain Thomas Disch.
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— Ben, vous n’avez qu’à leur dire que euh, qu’elle est passée au four.
— Impossible. D’après le règlement on est obligé de les garder vingt-quatre heures, au cas où il arriverait quelque chose dans ce genre-là. Seulement ça n’arrive jamais. Qui aurait pensé, je veux dire, il y a tellement peu de chances, pas vrai ? En tout cas, ce que je voulais vous dire, c’est qu’il faut que je reprenne le corps. Tout de suite.
— Ce n’est pas possible.
— Est-ce que quelqu’un a déjà… ?
White hocha la tête.
— Mais on ne pourrait pas le rafistoler un peu ? Je veux dire, il est vraiment dans un état si…
— Non, vraiment. C’est hors de question.
— Écoutez bien, White. Si jamais je me fais choper pour cette histoire, je vous préviens que je ne serai pas le seul à porter le chapeau. On voudra savoir qui et comment.
White hocha la tête d’un air vague. Il semblait partir très loin, puis revenir.
— Eh bien, vous n’avez qu’à jeter un coup d’œil par vous-même.
Il donna à Ab une vieille clé en cuivre. Un symbole en plastique représentant le Yin et le Yang servait de porte-clés. Il montra du doigt un classeur à dossiers métallique de l’autre côté du bureau.
— Par là.
Le classeur refusa de se laisser pousser de côté jusqu’à ce qu’Ab, ayant réfléchi, se fût baissé pour débloquer les roues. Il n’y avait pas de bouton de porte, seulement le disque terni d’une serrure portant la mention « Chicago ». La serrure avait du jeu et Ab dut manipuler la clé pour qu’elle accepte de fonctionner.
Le cadavre était éparpillé sur toute la surface du linoléum usé. Un lourd parfum de rose masquait la puanteur des organes en putréfaction. Non, ce n’était pas le genre de dégâts qu’on pouvait mettre sur le compte d’une intervention chirurgicale, et en tout état de cause la tête semblait avoir disparu.
Il avait perdu une heure pour voir ça.
White, compatissant à son malheur, restait debout dans l’encadrement de la porte sans prêter la moindre attention au corps dépecé, étripé.
— Vous comprenez, il attendait ici pendant que je suis allé à l’hôpital. Un provincial, et un de mes meilleurs… Je les laisse toujours emporter ce qu’ils veulent. Désolé.
Tandis que White refermait la porte à clé, Ab se souvint de l’unique chose qu’il lui faudrait, indépendamment du corps. Il espéra qu’elle n’était pas partie en même temps que la tête.
Ils trouvèrent son bras gauche dans le cercueil en faux sapin, encore muni du bracelet d’identification. Il tâcha de se persuader que tant qu’il avait ce nom, il lui restait une petite chance de trouver quelque chose sur lequel l’accrocher.
White sentit son optimisme renaissant, et, sans le partager, lui prodigua des encouragements :
— Ça pourrait être pire.
Ab fronça les sourcils. Son espoir était encore trop fragile pour pouvoir être formulé.
Mais White commençait à s’éloigner doucement, porté par sa propre petite brise.
— Dites, Ab, est-ce que vous avez jamais fait du yoga ?
Ab rit.
— Vous ne m’avez pas regardé ?
— Vous avez tort. Vous seriez étonné du bien que ça pourrait vous faire. Je n’en fais pas aussi régulièrement que je le devrais, c’est ma faute, je suppose, mais ça vous met en relation avec… Eh bien, c’est difficile à expliquer.
White s’aperçut qu’il était seul dans le bureau.
— Où allez-vous ? demanda-t-il.
Le 420 de la Soixante-Cinquième Rue Est avait vu le jour sous la forme d’un immeuble « de luxe », mais comme la plupart de ses semblables il avait été morcelé à la fin du siècle dernier en un certain nombre de petits hôtels, jusque deux ou trois par étage. Ces hôtels louaient des chambres ou des portions de chambre à la semaine à des célibataires qui soit préféraient la vie d’hôtel, soit ne pouvaient obtenir un dortoir MODICUM en raison de leur statut d’étrangers. Chapel partageait sa chambre au Colton (nommé d’après l’actrice qui était censée avoir possédé la totalité des douze chambres de l’hôtel dans les années 80 et 90) avec un autre ex-détenu, mais comme Lucey se rendait au centre de récupération où il travaillait tôt le matin et passait ses soirées libres à draguer du côté des quais, les deux hommes se rencontraient rarement, et se trouvaient bien ainsi. Ce n’était pas bon marché, mais où, ailleurs, auraient-ils trouvé des conditions de vie ressemblant de façon si rassurante à celles qu’ils avaient connues à Sing-Sing, cette petitesse, cette austérité, cette absence de lumière ?
La chambre avait un faux plancher dans le style réductionniste des années 90. Lucey ne partait jamais au travail sans avoir au préalable rangé soigneusement tout le mobilier et remis le plancher en place. Quand Chapel rentrait de l’hôpital il était accueilli par un vide superbe : les murs, l’unique fenêtre que masquait un écran en papier, le plafond avec sa non moins unique lampe intégrée, le plancher ciré. La seule décoration consistait en une moulure clouée aux murs, qui arrivait maintenant, du fait du plancher surélevé, au niveau des yeux.
Il était chez lui, et là, à côté de la porte, fixée au mur par des boulons l’attendait, tranquille et splendide, sa Yamaha made in U.S.A. avec son écran de 70 cm, le meilleur modèle sur le marché sans considération de prix. (Lucey n’aimant pas la télé, Chapel supportait seul les frais de location et de raccordement au réseau.)
Chapel ne regardait pas n’importe quoi. Il se réservait pour les émissions qui lui plaisaient vraiment. Comme la première de celles-ci n’était pas diffusée avant dix heures trente, il passa les quelque deux heures d’intervalle à épousseter, à poncer, à cirer, à astiquer et d’une façon générale à soigner le sol de sa chambre tout comme pendant dix-neuf ans de sa vie il avait lavé le sol en ciment de sa cellule tous les matins et soirs. Il travailla avec l’application mécanique et pleine de gratitude d’un prêtre célébrant l’office. Plus tard, calmé, il escamoterait le plancher dissimulant son lit et s’allongerait avec le sentiment luxueux du devoir accompli, prêt à recevoir. Son corps semblerait disparaître.
Une fois la télé allumée, Chapel changeait de peau. À dix heures trente il devenait Eric Laver, le jeune avocat idéaliste, avec ses jeunes conceptions idéalistes du bien et du mal, qu’aucune épreuve, qu’aucune aventure désastreuse y compris deux mariages ratés (et depuis peu la possibilité d’un troisième) ne semblait pouvoir battre en brèche. Bien que dernièrement, depuis qu’il s’était chargé du cas Forrest… C’était TOUTE LA VÉRITÉ.
À onze heures trente, Chapel allait à la selle pendant la diffusion des actualités et des informations sportives et météorologiques.
Ensuite : AINSI VA LE MONDE, qui, animé d’un souffle plus épique, proposait aux spectateurs des personnages qui changeaient d’un jour à l’autre. Aujourd’hui, comme Bill Harper, Chapel se faisait du souci pour Moira, sa belle-fille de quatorze ans qui – comme si elle ne lui posait déjà pas assez de problèmes comme ça – venait de lui annoncer pas plus tard que mercredi dernier lors d’une discussion orageuse au petit déjeuner qu’elle était lesbienne. Par surcroît de malheur, sa femme, une fois informée de ce que Moira lui avait dit, lui avait annoncé que bien des années auparavant elle avait elle-même aimé une autre femme. Quant à l’identité de cette femme, il ne la devinait que trop bien.
Ce n’étaient pas les intrigues qui provoquaient ce processus d’identification, c’étaient les visages des acteurs, leurs voix, leurs gestes, l’aisance franche et ouverte avec laquelle ils se mouvaient. Tant qu’eux-mêmes semblaient émus par leurs problèmes imaginaires, Chapel était satisfait. Ce qu’il lui fallait, c’était le spectacle d’une émotion authentique – des yeux qui pleuraient, des poitrines qui haletaient, des lèvres qui embrassaient ou faisaient la moue ou se serraient sous le coup de l’angoisse, des voix brisées par l’émotion.
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