Thimas Disch - 334
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- Название:334
- Автор:
- Издательство:Denoël
- Жанр:
- Год:1976
- Город:Paris
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Il s’ennuie au nid pendant que sa femme gagne de l’argent. C’est pourquoi on lui a permis de faire naître et de nourrir un enfant.
Six remarquables nouvelles du grand écrivain américain Thomas Disch.
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Il jeta le paquet de suppositoires sur le lit.
— C’est pour toi.
— Ah ? – Leda ouvrit le paquet et flaira l’un des cylindres de cire d’un air soupçonneux – Ah !
— C’est de la Dilaudine. Je suis tombé sur la vieille M me Galban au marché et elle n’a pas voulu me lâcher avant que je lui achète quelque chose.
— Tu m’as fait peur. L’espace d’un instant j’ai cru que c’était pour moi que tu les avais achetés. Merci quand même. Qu’est-ce qu’il y a dans l’autre sac ? Une poire à lavement pour fêter notre anniversaire de mariage ?
Ab lui montra la perruque qu’il avait achetée pour Beth. C’était une imitation très approximative et quelque peu ridicule de la coiffure égyptienne rendue populaire par un feuilleton télévisé aujourd’hui défunt. Aux yeux de Leda c’était le genre de choses qu’on pouvait s’attendre à trouver au fond d’un carton bourré de vieux papier-cadeau, et elle était certaine que sa fille aurait la même réaction.
— Mon Dieu, dit-elle.
— Tu sais, c’est à la mode chez les jeunes en ce moment, dit Ab sans grande conviction. La chose semblait avoir perdu de son charme depuis tout à l’heure. Il alla vers le rayon de soleil qui entrait par la fenêtre ouverte de la chambre et agita la perruque pour essayer de lui rendre un peu de son éclat. En frottant les uns contre les autres, les fils métalliques produisirent un petit crissement modulé.
— Mon Dieu, dit-elle à nouveau. Elle était tellement contrariée qu’elle faillit lui demander combien il l’avait payée, mais depuis leur dispute historique sous le platane elle ne parlait jamais argent avec Ab. Elle ne voulait pas savoir comment il dépensait son argent ni comment il le gagnait. Elle voulait d’autant moins savoir comment il le gagnait, qu’en tout état de cause elle le devinait assez bien.
Elle se contenta donc d’une insulte.
— Tu n’as pas plus de discernement qu’une poubelle, et si tu crois que Beth va accepter de s’exhiber avec ce truc obscène et grotesque sur la tête, eh bien !…
Elle poussa sur le matelas jusqu’à ce qu’elle se retrouve presque en position assise. Leda et le lit soufflèrent bruyamment.
— Comment sais-tu ce que les gens portent en dehors de cet appartement ? Il y avait des centaines de ces putains de trucs aux terrains de jeux. C’est à la mode chez les jeunes. Merde, quoi.
— C’est repoussant. Tu as été acheter à ta fille une perruque repoussante. C’est ton droit le plus strict, je suppose.
— C’est exactement ce que tu disais de tout ce que portait Milly, tu te souviens ? Tous ces trucs pleins de boutons. Et les chapeaux ! C’est une phase qu’ils traversent. Tu devais être exactement pareille, si tu peux encore te souvenir de ta jeunesse…
— Oh ! Milly, Milly ! Tu parles toujours de Milly comme si tu voulais la citer en exemple ! Milly ne s’est jamais doutée à quel point…
Leda grimaça tout à coup. Ses douleurs. Du plat de la main elle comprima le bourrelet de chair sur le côté de son sein droit, à l’endroit où elle pensait que se trouvait son foie. Elle ferma les yeux pour essayer de localiser la douleur, qui avait disparu.
Ab attendit que Leda lui prête de nouveau attention. Puis, très délibérément, il jeta la perruque chatoyante par la fenêtre ouverte. Trente dollars, se dit-il. Comme ça, pfuit.
L’étiquette du fabricant tomba en virevoltant sur le sol de la chambre. Un ovale rose portant en italiques : Créations Néfertiti.
Avec un cri inarticulé Leda roula sur le côté et posa les deux pieds par terre. Elle se leva. Elle fit deux pas et agrippa le chambranle de la fenêtre pour conserver son équilibre.
La perruque reposait au milieu de la rue, dix-huit étages en contrebas. Elle paraissait étincelante contre le ciment gris de la chaussée. Un camion Tastee Bread l’écrasa en faisant une marche arrière.
Comme elle ne pouvait lui faire aucun reproche qui ne se serait résumé à l’accuser de jeter l’argent par les fenêtres, elle ne dit rien. Les mots non formulés tourbillonnèrent en elle comme un vent porteur de bactéries, faisant onduler les muscles atrophiés de ses jambes et de son dos comme autant de fanions défraîchis. Le vent tomba et les fanions s’avachirent.
Ab était déjà derrière elle. Il la saisit au moment où elle tombait et l’allongea sur le lit avec des gestes aussi précis et rapides que s’il exécutait un renversé au tango. On aurait presque pu croire que c’était par hasard que ses mains se retrouvèrent sous les seins de sa femme. La bouche de Leda s’ouvrit et il la recouvrit de sa propre bouche en aspirant l’air de ses poumons.
La colère était leur aphrodisiaque. Au fil des ans, l’intervalle entre altercation et copulation s’était amenuisé. Ils ne prenaient même plus la peine de différencier les deux activités. Déjà son sexe était raide. Déjà elle avait entamé son gémissement rythmé de protestation – protestation dont il était impossible de savoir si elle était dirigée contre la douleur ou contre le plaisir. Tandis que la main gauche d’Ab pétrissait la pâte tiède de ses seins, de sa main droite il enleva ses chaussures et son pantalon. Les années d’invalidité avaient conféré à la chair de Leda une espèce de virginité – de sorte que chaque fois qu’il pénétrait en elle il avait l’impression de la réveiller d’un sommeil innocent et enchanté. Il y avait également chez elle une sorte d’aigreur, une odeur qui semblait suinter de ses pores seulement en de tels moments, un peu comme l’érable ne fournit de la sève qu’au cœur de l’hiver. Avec les années, Ab avait appris à l’aimer.
La face intérieure de leurs corps commença à transpirer abondamment et les mouvements d’Ab produisirent une salve continue de bruits de succion, de clappements et de pets modulés. Pour Leda, c’était la partie la plus insupportable de ces agressions sexuelles, surtout quand elle savait que les enfants étaient à la maison. Elle imagina Beno, son petit dernier, son préféré, debout derrière la porte, incapable de ne pas penser à ce qui lui arrivait malgré l’horreur que cela devait lui inspirer. Parfois ce n’était qu’en s’obligeant à penser à Beno qu’elle pouvait s’empêcher de crier.
Les mouvements d’Ab s’accélérèrent. Leda, franchissant le seuil entre la maîtrise de soi et l’automatisme, recula en se débattant pour échapper aux coups de boutoir de son sexe. Il lui saisit les hanches pour la forcer à le recevoir en elle. Les larmes jaillirent des yeux de Leda et au même moment Ab jouit.
Il roula sur le côté et le matelas laissa échapper un dernier gémissement éreinté.
— Papa ?
C’était Beno, qui en toute logique aurait dû être à l’école. La porte de la chambre à coucher était à moitié ouverte. Jamais, pensa Leda en un éclair d’humiliation extatique, jamais elle n’avait connu un moment comparable à celui-ci. Des douleurs toutes nouvelles traversèrent ses viscères comme un troupeau d’antilopes.
— Papa ? insista Beno, tu dors ?
— Je dormirais si tu me foutais la paix.
— Il y a quelqu’un qui te demande au téléphone chez le voisin d’en dessous, quelqu’un de l’hôpital. Juan, il s’appelle. Il a dit que c’était urgent et qu’il fallait te réveiller si nécessaire.
— Dis à Martinez d’aller se faire foutre.
— Il a dit, poursuivit Beno sur un ton de patience martyre qui reproduisait à merveille celui de sa mère, qu’il se moquait de ce que tu dirais, et que tu le remercieras quand il t’aura expliqué. Voilà ce qu’il a dit.
— Il t’a dit de quoi il s’agissait ?
— C’est à propos d’un type qu’ils recherchent. Bob quelque chose.
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