Thimas Disch - 334
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- Название:334
- Автор:
- Издательство:Denoël
- Жанр:
- Год:1976
- Город:Paris
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Il s’ennuie au nid pendant que sa femme gagne de l’argent. C’est pourquoi on lui a permis de faire naître et de nourrir un enfant.
Six remarquables nouvelles du grand écrivain américain Thomas Disch.
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— Désolé.
— Ou une cigarette ?
— Je ne fume pas. Et c’est interdit par le règlement, vous savez.
Le jeune homme se balança d’une jambe sur l’autre, flattant sa douleur et son humiliation, essayant d’oblitérer toute autre sensation pour pouvoir s’en pénétrer entièrement. Seuls les patients les plus âgés essayaient, pendant quelque temps du moins, de cacher leur douleur. Les jeunes s’y vautraient complaisamment du jour où ils en exhibaient les premiers échantillons à l’infirmier du service des admissions.
Pendant que la sous-chef du service post-opératoire « B » remplissait les formulaires de transfert, Chapel alla jeter un coup d’œil à l’autre box occupé. Il y trouva – encore inconscient – le garçon qu’il avait fait monter un peu plus tôt du service des urgences. Son visage avait été un véritable plat de viande en sauce ; maintenant c’était un ballon de volley de pansements tout blancs. À en juger d’après les habits du garçon et ses bras nus musclés et bronzés (sur l’un des biceps deux mains bleues attestaient une amitié éternelle avec « Larry ») Chapel déduisit qu’il devait avoir eu également une belle tête. Mais maintenant ? Non. S’il avait été pris en charge par un organisme privé d’assurance-maladie, peut-être. Mais à Bellevue il n’y avait ni le personnel ni le matériel pour une opération de chirurgie esthétique de grande envergure. Il aurait des yeux, un nez, une bouche, etc., à peu près normalement disposés et proportionnés, mais l’ensemble ne serait jamais que de l’à-peu-près.
Si jeune – Chapel souleva le bras inerte et vérifia son âge sur le bracelet d’identification – et handicapé pour la vie. Ah ! il y avait une leçon dans tout ça.
— Le pauvre, dit la sous-chef, en faisant allusion non pas au garçon mais au transféré. Elle donna le formulaire de transfert à Chapel.
— Ah ! bon, fit Chapel en déverrouillant les roues.
Elle fit le tour du chariot.
— Une sous-totale, expliqua-t-elle. Et en plus…
Le chariot heurta doucement le chambranle de la porte. Le flacon de liquide intraveineux oscilla au bout de sa potence. Le vieillard essaya de lever les mains, mais elles étaient attachées par des courroies. Ses poings se serrèrent.
— Et en plus ?
— Ça a atteint le foie, expliqua-t-elle en aparté.
Chapel hocha la tête d’un air sombre. Il s’était bien dit que ce devait être quelque chose d’aussi grave que ça puisqu’on le transférait au paradis, au dix-huitième étage. Parfois il semblait à Chapel qu’il pourrait éviter beaucoup d’ennuis inutiles à l’hôpital Bellevue en emmenant directement tous ces gens-là au bureau d’Ab Holt au lieu de les faire transiter par le dix-huitième étage.
Dans l’ascenseur, Chapel parcourut le dossier du patient, WANDTKE, JWRZY. La fiche signalétique, le formulaire de transfert, les diverses pièces du dossier, et le bracelet d’identification étaient unanimes : JWRZY. Il essaya de le prononcer, lettre par lettre.
Les portes s’ouvrirent. Les yeux de Wandtke s’ouvrirent.
— Comment ça va ? demanda Chapel. Pas trop mal. Hm ?
Wandtke commença à rire, très doucement. Ses côtes palpitèrent sous le drap électrique vert.
— Je vous emmène à votre nouveau service, expliqua Chapel. Vous allez être bien mieux là-bas. Vous verrez. Tout ira très bien, euh…
Il se souvint que son nom était imprononçable. Ce pouvait-il, malgré la concordance de tous les formulaires, que ce fût quand même une erreur ?
En tout état de cause, ça ne rimait pas à grand-chose d’essayer de communiquer avec ce numéro-là. Quand ils sortaient du bloc opératoire ils étaient tellement bourrés de trucs et de machins que ce qu’ils racontaient n’avait ni queue ni tête. Tout ce qu’ils faisaient, c’était rigoler et rouler les yeux comme ce Wandtke. Et dans deux semaines, des cendres dans l’incinérateur. Wandtke, au moins, ne chantait pas. Il y en avait un tas qui chantaient.
Chapel commença à sentir des picotements à l’épaule. Les picotements devinrent une douleur lancinante qui enfla et l’enveloppa dans un nuage de souffrance. Puis le nuage se déchira et se dissipa aussi vite qu’il était apparu. Le tout sur une longueur de cent mètres dans les couloirs de l’aile « K », sans un battement de cils et sans ralentir l’allure.
Une chose au moins semblait certaine : ce n’était pas une bursite. Ça allait et venait, non pas de façon fulgurante mais comme de la musique, en enflant puis en allant decrescendo. Les médecins n’y comprenaient rien, soi-disant. Mais comme cela finissait toujours par disparaître (se disait Chapel) il n’avait pas à se plaindre. Il était entouré d’exemples lui rappelant si nécessaire que cela aurait pu être pire. Le jeune homme de ce soir, par exemple, avec son visage artificiel qui le ferait toujours souffrir par temps froid, ou ce Wandtke, qui se bidonnait comme s’il venait d’une soirée d’anniversaire, pendant que son foie se changeait en une monstrueuse excroissance. Voilà des gens qui méritaient qu’on les plaigne, et Chapel les plaignait avec une certaine ardeur. Comparé à ces êtres malheureux, condamnés, lui, Chapel, avait un sort plutôt enviable. Il en voyait défiler des dizaines à chaque service, des hommes et des femmes, des jeunes et des vieux, et une fois qu’ils étaient passés entre les mains des médecins, il n’y en avait pas un seul parmi eux qui n’aurait été heureux d’être à la place du vieux Noir maigre, sec et petit qui les véhiculait le long de ces kilomètres de couloirs sinistres, pas un.
M lle Mackey était de service dans l’aile des hommes. Elle signa pour Wandtke. Chapel lui demanda comment il était censé prononcer un nom pareil, Jwrzy, et M lle Mackey lui dit qu’elle n’en avait pas la moindre idée. Ça devait être un prénom polonais, ou quelque chose comme ça. Wandtke n’avait-il pas l’air polonais ?
Ensemble ils pilotèrent Wandtke jusqu’à son box. Chapel brancha le chariot, et l’unité commença à ronronner doucement, souleva le corps du malade – puis se bloqua. Le disjoncteur coupa automatiquement le courant. Il fallut un moment à Chapel comme à M lle Mackey pour comprendre ce qui n’allait pas. Enfin ils défirent les courroies qui maintenaient les poignets émaciés attachés aux montants en aluminium du chariot Cette fois, l’unité fonctionna sans accroc.
— Eh bien, dit M lle Mackey, j’en connais deux qui ont bien besoin d’une journée de repos.
Cinq heures quarante-cinq. À un quart d’heure à peine de la fin de son service, Chapel ne voulait pas regagner la salle de garde et risquer une mission de dernière minute.
— Il reste des repas ? demanda-t-il à l’infirmière.
— Trop tard, il n’y en a plus un seul. Essayez donc l’aile des femmes.
Dans l’aile des femmes, Havelock, le vieil infirmier, dénicha un plateau qui avait été destiné à une patiente décédée quelques heures auparavant. Chapel lui acheta pour 25 cents après avoir attiré son attention sur l’étiquette « résidu minimal » que Havelock avait essayé de cacher sous son pouce.
NEWMAN, B., disait l’étiquette.
Ab devait avoir réceptionné le corps à présent Chapel essaya de se souvenir dans quel box elle avait été soignée. La blonde dans le coin qui ne supportait pas la lumière du jour ? Ou la colostomie qui avait toujours le mot pour rire ? Non, celle-là s’appelait Harrison.
Chapel attira une des chaises de visiteurs près du rebord de la fenêtre. Il ouvrit le plateau et attendit que la nourriture se réchauffe. Il mangea le contenu d’un compartiment après l’autre, en mastiquant lentement et régulièrement bien que le repas tout entier eût la consistance d’un bol de Breakfast. D’abord, les pommes de terre. Ensuite, des morceaux de viande molle baignant dans leur jus ; enfin, non sans abnégation, une bouillie d’épinards. Il laissa le gâteau mais but le Kafé, contenant l’ingrédient-miracle qui (outre le fait que personne n’en revenait) donnait son nom au paradis. Lorsqu’il eut fini, il renvoya lui-même le plateau.
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