Thimas Disch - 334

Здесь есть возможность читать онлайн «Thimas Disch - 334» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1976, Издательство: Denoël, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

334: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «334»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

N’allez pas vous faire soigner dans cet hôpital inquiétant, car si vous y mourez, vous disparaîtrez complètement...
Il s’ennuie au nid pendant que sa femme gagne de l’argent. C’est pourquoi on lui a permis de faire naître et de nourrir un enfant.
Six remarquables nouvelles du grand écrivain américain Thomas Disch.

334 — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «334», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Quelle qu’en fût la cause, il décida de ne pas se laisser gagner par son cafard, et se brancha sur l’idée de s’habiller. Il sortirait ses bleu-ciel et son foulard vert et irait se balader du côté du fleuve dans ses pieds-nus bien propres. Ensuite vers les quartiers nord. Pas jusqu’à la Onzième Rue, non. De toute manière c’était jeudi et Milly ne rentrait jamais chez elle le jeudi après-midi. De toute manière il avait décidé de ne pas aller la voir avant de pouvoir lui balancer l’histoire de son succès en plein dans sa jolie petite figure.

— Elle arrivera sans doute demain.

— Sans doute.

Frances était assise par terre en tailleur et coiffait ses cheveux d’un brun terne en les ramenant devant son visage.

— Ça va faire deux semaines.

— Birdie ?

— C’est mon nom.

— Hier quand j’étais à Stuyvesant Town, au marché, tu sais ? – Elle trouva sa raie et tira de côté une moitié du voile. – J’ai acheté deux pilules.

— Extra, ça.

— Pas du genre que tu crois. Des pilules qu’on prend pour… tu sais, pour pouvoir de nouveau avoir des enfants. Elles changent le truc qu’ils mettent dans l’eau. Je me suis dit que peut-être si on en prenait chacun une…

— Tu sais bien qu’on ne peut pas faire ça comme ça, Frances. Mais enfin bon Dieu, ils te feraient avorter avant que t’aies le temps de dire Lucille Mortimer Randolph-Clapp.

C’était la plaisanterie préférée de Frances, et elle l’avait trouvée elle-même, mais cette fois elle n’esquissa même pas un sourire.

— On ne serait pas obligés de leur signaler. Je veux dire, pas avant qu’il soit trop tard.

— Tu sais ce qu’ils font, non, aux gens qui essaient de faire ce coup-là en douce ? À l’homme comme à la femme ?

— Ça m’est égal.

— Eh bien moi pas. – Puis, pour mettre un point final à la discussion : « Nom de Dieu ! »

Elle ramena ses cheveux vers l’arrière et les attacha maladroitement avec un bout de ruban jaune. Elle essaya de faire croire qu’elle venait d’avoir une idée.

— On pourrait aller au Mexique.

— Au Mexique ! Mais bon Dieu, tu ne lis donc jamais que des bandes dessinées ? L’indignation de Birdie était d’autant plus violente que dans un passé fort proche il avait fait essentiellement la même proposition à Milly. – Au Mexique ! Mais c’est pas vrai, ma parole !

Frances, blessée, alla se poster devant la glace et se mit au travail avec sa crème. Birdie l’avait vue passer jusqu’à une demi-journée à décaper, à frotter et à lisser. Pour tout résultat, elle obtenait invariablement le même visage abîmé de femme entre deux âges. Frances avait dix-sept ans.

Leurs regards se rencontrèrent l’espace d’un instant dans la glace. Celui de Frances se déroba. Il comprit que sa lettre était arrivée. Qu’elle l’avait lue. Qu’elle savait.

Il s’approcha d’elle par derrière et saisit ses bras maigres à travers l’étoffe épaisse de son peignoir.

— Où est-elle, Frances ?

— Où est quoi ? – Mais elle savait, elle savait.

Il rapprocha ses coudes l’un de l’autre comme s’il actionnait un musculateur à ressort.

— Je… je l’ai jetée.

— Tu l’as jetée ! Ma lettre personnelle ?

— Je suis désolée. Je n’aurais pas dû. Je voulais que tu sois… je voulais juste qu’on passe encore une journée comme celles qu’on a passées ces derniers temps.

— Qu’est-ce qu’elle disait ?

— Birdie, arrête !

— Tu vas me le dire, oui ou merde ?

— Trois points. Tu as gagné trois points.

Il la lâcha.

— C’est tout ? C’est tout ce qu’elle disait ?

Elle se frotta les bras là où il l’avait saisie.

— Elle disait que tu pouvais être fier de ce que tu avais écrit.

Trois points, c’est une bonne note. L’équipe qui t’a noté ne savait pas combien de points il te fallait. Tu n’as qu’à la lire toi-même si tu ne me crois pas. Elle est là.

Elle ouvrit un tiroir, révélant l’enveloppe jaune avec son cachet d’Albany et le flambeau du savoir dans le coin opposé.

— Tu ne la lis pas ?

— Je te crois sur parole.

— Elle dit que si tu veux le point qui te manque, tu peux l’obtenir en t’engageant dans l’Armée.

— Comme ton copain Jock, hein ?

— Je suis désolée, Birdie.

— Moi aussi.

— Peut-être que maintenant tu voudras bien changer d’avis.

— Au sujet de quoi ?

— Des pilules que j’ai achetées.

— Tu vas pas bientôt me foutre la paix avec cette histoire de pilules ? Hein, dis ?

— Je ne leur dirai jamais qui est le père. Je le jure. Birdie, regarde-moi. Je le jure.

Il regarda les yeux noirs et humides, la peau grasse et pelée, les lèvres minces et dures qui ne souriaient jamais assez loin pour trahir ses dents.

— Je préférerais me branler dans les chiottes plutôt que de t’en donner. Tu sais ce que tu es ? T’es une débile.

— Tu peux me traiter des noms que tu veux, Birdie. Ça m’est égal.

— T’es rien qu’une pauvre tarée.

— Je t’aime.

Il savait ce qu’il lui restait à faire. Il avait repéré la chose la semaine passée en fouillant dans ses tiroirs. Ce n’était pas vraiment un fouet, mais il ne connaissait pas le nom exact. Il le retrouva sous le linge.

— Qu’est-ce que tu viens de dire ? – Il lui fourra la chose sous le nez.

— Je t’aime, Birdie. En vrai. Et je crois que je suis la seule personne au monde qui t’aime vraiment.

— Eh bien moi je vais te montrer les sentiments que j’ai pour toi.

Il saisit le col de son peignoir et lui arracha des épaules d’une secousse. Elle ne l’avait encore jamais laissé la voir nue, et à présent il comprit pourquoi. Son corps était couvert de bleus et d’ecchymoses. Ses fesses avaient été fouettées au point de n’être plus qu’une plaie béante. C’était pour ça qu’on la payait. Pas pour la sauter. Pour ça.

Il lui rentra dedans de toutes ses forces. Il continua à cogner jusqu’à ce que cela n’ait plus d’importance, jusqu’à ce qu’il soit vidé de tout sentiment.

L’après-midi sans même prendre la peine de se saouler la gueule, il se rendit à Times Square et s’engagea comme volontaire dans les Marines pour aller défendre la démocratie en Birmanie. Il y avait huit autres types qui prêtaient serment en même temps que lui. Ils levèrent le bras droit, firent un pas en avant et récitèrent le serment d’allégeance ou quelque chose dans ce genre-là. Puis le sergent s’approcha et passa le masque noir du Marine Corps sur le sombre visage de Birdie. Son nouveau matricule était inscrit sur le front en gros caractères blancs : USMC 100-7011-D07. Et voilà, ils étaient des gorilles.

Corps

1

— Prends une usine, dit Ab. C’est exactement la même chose.

Quel genre d’usine, voulait savoir Chapel.

Ab se balança sur sa chaise et s’installa dans sa théorie comme si c’était un tourbillon d’eau tiède en hydrothérapie. Il avait mangé deux déjeuners que Chapel lui avait descendus et se sentait bienveillant, raisonnable, maître de soi.

— N’importe quel genre. Tu as déjà travaillé en usine ?

Bien sûr que non. Chapel ? Chapel avait de la chance de pousser un chariot. Ab continua donc sur sa lancée. « Par exemple, prends une usine d’appareils électroniques. J’ai travaillé dans une usine de ce genre, il y a des années, comme monteur.

— Et vous fabriquiez quelque chose, pas vrai ?

— Faux ! J’assemblais des choses. Il y a une différence si seulement tu écoutais de temps en temps au lieu d’ouvrir sans arrêt ta grande gueule. Tu comprends, d’abord il y avait cette boîte qui arrivait sur la chaîne et j’y collais une sorte de plaque rouge et puis je boulonnais encore un truc par-dessus. Toute la journée la même chose, simple comme bonjour. Même toi tu aurais pu le faire, Chapel. – Il rit.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «334»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «334» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «334»

Обсуждение, отзывы о книге «334» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x