Thimas Disch - 334

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N’allez pas vous faire soigner dans cet hôpital inquiétant, car si vous y mourez, vous disparaîtrez complètement...
Il s’ennuie au nid pendant que sa femme gagne de l’argent. C’est pourquoi on lui a permis de faire naître et de nourrir un enfant.
Six remarquables nouvelles du grand écrivain américain Thomas Disch.

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— D’accord.

En sortant du bureau, Ab respira un bon coup et bomba le torse. Il essaya de se pénétrer de l’optimisme confiant et dynamique d’une marche de Sousa [4] John Philip Sousa, célèbre compositeur américain de marches militaires (N.D.T.). . Il avait un problème. Il n’y a qu’une façon de résoudre un problème : c’est de lui faire face. Par tous les moyens disponibles.

Au point où il en était, il ne restait plus à Ab qu’un seul moyen.

Chapel attendait où Ab l’avait laissé, sur la rampe d’accès enjambant la Vingt-Neuvième Rue.

— On n’a plus le choix, dit Ab.

Chapel, si peu désireux qu’il fût de subir de nouveau les foudres d’Ab (il s’était presque fait étrangler un jour), se sentit obligé d’élever une dernière protestation symbolique.

— Je le ferai, murmura-t-il, mais c’est un meurtre.

— Oh ! non, – répondit Ab avec assurance, car il se sentait tout à fait à l’aise sur ce chapitre – Aider à mourir n’est pas un meurtre.

Le 2 avril 1956, l’hôpital Bellevue de New York n’enregistra pas un seul décès, ce qui constituait une statistique si rare, qu’elle fit l’objet d’un entrefilet dans tous les quotidiens de la ville, et à l’époque il y en avait un nombre considérable. Dans les soixante-six années qui s’étaient écoulées depuis, il n’y avait plus eu une seule journée sans décès au Bellevue, malgré le fait que par deux fois il s’en était fallu de peu.

À cinq heures de l’après-midi le 14 avril 2022, l’ordinateur de bureau municipal installé au Times fit paraître une note « à suivre » signalant qu’à cette heure son antenne au Bellevue n’avait pas transmis la moindre annonce de décès à l’administration centrale. Une photocopie de l’article de 1956 accompagnait la note.

Joëlle Beck posa son exemplaire de Tendres Boutons, qui devenait franchement incompréhensible, et considéra l’intérêt que pouvait présenter ce non-événement sur le plan humain. Cela faisait des heures qu’elle était de permanence et c’était la première nouvelle qui tombait. D’ici minuit, sans aucun doute, quelqu’un serait mort, gâchant tout l’article qu’elle aurait pu écrire. Néanmoins, entre Gertrude Stein (illusion) et la morgue de Bellevue (réalité), Joëlle opta pour cette dernière.

Elle avertit Chéri de l’endroit où elle serait. Il trouva que c’était une idée à dormir couché et lui souhaita bien du plaisir.

Avant la fin de la première décennie du XXI e siècle, le lupus erythematosis généralisé (LEG) avait remplacé le cancer comme principal responsable de la mort chez les femmes âgées de vingt à cinquante-cinq ans. Cette maladie attaque tous les systèmes principaux de l’organisme, successivement ou de front. Du point de vue pathologique, c’est pratiquement une anthologie de tout ce qui peut se détraquer dans un corps humain. Jusqu’au jour où, en 2007, le test Morgan-Imamura fut mis au point des cas de lupus avaient été diagnostiqués comme des méningites, de l’épilepsie, de la brucellose, des néphrites, de la syphilis, de la colite… La liste est sans fin.

L’étiologie du lupus est infiniment complexe et a fait l’objet de débats interminables, mais tous ceux qui l’étudient sont d’accord avec la théorie avancée par Muller et Imamura dans l’étude qui leur a valu leur premier prix Nobel : LE LEG. La maladie écologique, à savoir que le lupus représente l’auto-intoxication du genre humain dans un environnement plus hostile que jamais à l’existence de toute forme de vie. Une minorité de spécialistes alla même jusqu’à dire que la cause primordiale de la prolifération de la maladie résidait dans l’évolution parallèle de la pharmacothérapie moderne. S’il fallait en croire cette théorie, le lupus serait le prix que l’humanité aurait à payer pour la guérison de ses autres maladies.

Parmi les défenseurs éminents de la théorie dite « du jugement dernier », il y avait le D r E. Kitaj, directeur du service de Recherche métabolique de l’hôpital Bellevue, qui présentement (tandis que Chapel attendait sa chance en regardant la télévision dans la salle de garde) attirait l’attention des assistants et des internes du paradis sur certaines caractéristiques uniques du cas de la patiente du box n° 7. Tandis que tous les tests cliniques confirmaient un diagnostic de LEG, la dégénération des fonctions rénales avait progressé d’une façon plus typique de l’hépatie lupoïde. Eu égard aux propriétés uniques que présentait son cas, le D r Kitaj avait fait monter un rein artificiel pour M lle Schaap, bien qu’habituellement l’utilisation de cet appareil ne fût qu’un expédient provisoire préliminaire à une transplantation. Sa vie était maintenant autant un processus mécanique qu’un processus biologique. Dans l’Alabama, le Nouveau Mexique et l’Utah, Frances Schaap aurait été considérée comme légalement décédée.

Chapel avait sommeil. Le film d’art de l’après-midi, un drame psychologique dans le monde du cirque, n’arrivait pas à le maintenir éveillé, étant donné qu’il ne pouvait jamais se concentrer sur une émission à moins d’être familiarisé avec les personnages. Ce n’était qu’en songeant à Ab, aux menaces qu’il avait proférées, à son visage congestionné par la colère, qu’il parvenait à ne pas s’assoupir.

Dans la salle, les médecins étaient passés au box n° 6 et écoutaient avec des sourires tolérants M me Harrison plaisanter sur sa colotomie.

Le nouveau spot publicitaire Ford passa à la télévision, comme un vieil ami appelant Chapel par son nom. Une fille conduisait un coupé Empire le long d’une route bordée de champs de céréales s’étendant à perte de vue. Ab avait dit, qui disait souvent les choses uniquement par amour du paradoxe, que les publicités étaient fréquemment meilleures que les émissions.

Ils finirent par quitter tous ensemble la salle des femmes et se diriger vers celle des hommes en laissant les rideaux tirés autour du box n° 7. Frances Schaap dormait. Le petit voyant rouge de l’appareil clignotait comme un jet survolant la ville de nuit.

Après avoir consulté le croquis qu’Ab avait fait à la va-vite sur le dos d’un formulaire de transfert, Chapel trouva le bouton réglant la pression du sang dans la veine porte. Il le tourna vers la gauche jusqu’à ce qu’il se bloque. L’aiguille du cadran situé sous le bouton et portant l’inscription P/P passa lentement de 35 à 40, à 50. À 60.

À 65.

Il remit le bouton sur sa position initiale. L’aiguille frémit : la veine porte avait éclaté.

Frances Schaap se réveilla. Elle leva une main frêle et étonnée à ses lèvres : elles souriaient !

— Docteur, dit-elle plaisamment. Oh ! je me sens…

La main retomba sur le drap.

Chapel évita son regard. Il tourna de nouveau le bouton, qui ne différait en rien, fondamentalement, de ceux qui équipaient sa propre Yamaha. L’aiguille reprit sa progression vers la droite : 50. 55.

— … Tellement mieux maintenant.

60. 65.

— Merci.

70.

— J’espère, monsieur Holt, que vous ne me laisserez pas vous déranger dans votre travail, dit Joëlle Beck avec une sollicitude aussi candide que peu sincère. À moins que ce ne soit déjà fait.

Ab y réfléchit à deux fois avant de répondre par l’affirmative. Au début il avait cru qu’elle était un détective privé que Macy avait engagé pour lui tirer les vers du nez, mais son histoire d’ordinateur comptabilisant les déclarations de décès et l’envoyant ici n’était pas le genre de choses qu’on aurait pu inventer. Le fait qu’elle travaillait pour le Times était tout aussi fâcheux – plus fâcheux, peut-être.

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