Cherie Priest - Boneshaker

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Nous sommes en 1880. La Guerre Civile américaine fait rage depuis plus de deux décennies, poussant les avancées technologiques dans d’étranges et terribles directions. Des dirigeables de combat sillonnent le ciel, et des véhicules blindés rampent dans les tranchées. Les scientifiques de l’armée détournent les lois de la nature et échangent leur âme contre des armes surnaturelles alimentées par le feu, la vapeur et le sang. Bienvenue dans le Siècle Mécanique, un siècle sombre et différent. C’est dans ce monde que vit Briar Wilkes et son fils. Elle est la veuve de l’infâme Dr. Blue, créateur du Boneshaker, la machine qui détruisit Seattle, perçant par-là même une poche de gaz qui transforma les vivants en non-morts. Mais un beau jour, son fils décide de pénétrer dans Seattle dans l’espoir de réécrire l’histoire. Sa quête le conduira dans une ville en ruine grouillant de morts-vivants affamés, de pirates de l’air, de seigneurs criminels et de réfugiés armés jusqu’aux dents. Seule Briar peut le ramener vivant.

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Elle faillit le dire à voix haute, mais se contenta de souffler les mots. La rue se terminait en impasse au marché et, de l’autre côté, il y avait le détroit, ou du moins cela aurait été le cas si la muraille ne s’était pas dressée au milieu.

Le bâtiment qui était derrière elle devait donner sur Commercial Avenue, la rue qui avait autrefois longé l’océan et suivait à présent le mur.

Sur les quelques pâtés de maisons suivants, n’importe laquelle des rues situées parallèlement à Pike Street la conduirait plus ou moins dans la direction voulue.

Elle resta à proximité du bâtiment, le fusil et les yeux se déplaçant vers le haut, puis vers la rue en bas tandis qu’elle avançait en crabe. Respirer à travers le masque n’était pas plus facile qu’avant, mais elle s’y habituait et, de toute façon, elle n’avait pas d’autre solution. Sa poitrine lui faisait mal à cause de l’effort supplémentaire qu’elle devait imposer à ses muscles pour gonfler ses poumons et, en bas des verres, la vue se brouillait sous l’effet de la condensation.

En grimpant lentement vers la colline, elle s’écartait du mur qu’elle ne voyait même pas. Briar savait que son immense ombre montait dans le ciel, mais il disparaissait de la vue bien avant, et il était facile de l’oublier, en particulier en s’en éloignant.

Dans sa tête, elle se livrait à des calculs sans fin. À quelle distance était-elle de la maison lavande sur la colline ? Combien de temps faudrait-il pour y arriver en courant ? Et en marchant ? Et si elle avançait prudemment comme ça, se faufilant entre les volutes du brouillard puant qui restait près du sol ?

Elle fit jouer sa mâchoire en essayant de secouer la condensation pour qu’elle s’accumule et coule.

Son effort ne servit à rien. La vapeur resta dans le masque.

Elle soupira, et un second soupir lui fit écho.

Surprise, elle secoua la tête. Il s’agissait sans doute des sangles, ou le frottement du masque contre son front. C’était peut-être ses cheveux qui avaient frôlé quelque chose. Ou alors ses bottes, raclant sur une pierre saillante. Le bruit pouvait venir de n’importe où. Mais c’était tellement silencieux. Il n’y avait vraiment aucun bruit.

Ses pieds refusaient de bouger. Ses bras ne répondaient plus, pas plus que ses mains, serrées autour du fusil. Elle eut même du mal à tourner la tête, par peur de reproduire le bruit, ou, au contraire, de ne pas le refaire. La seule chose pire que l’entendre à nouveau serait de l’entendre en sachant qu’il ne provenait pas de ses propres mouvements.

Évoluant si lentement que même son long manteau ne frotta pas contre ses jambes, Briar battit en retraite, devinant le sol à tâtons, priant pour qu’il n’y ait rien derrière elle. Sa botte rencontra une bordure et s’y arrêta.

Elle la grimpa doucement.

Et elle entendit à nouveau le son. C’était presque comme un chuintement, ou peut-être bien une respiration étranglée. Mais par-dessus tout, c’était un bruit étouffé qui semblait ne venir de nulle part.

Un murmure.

Briar essaya de situer le son et détermina, maintenant qu’elle l’avait à nouveau entendu et pouvait être sûre qu’elle ne l’avait pas imaginé, qu’il provenait d’un endroit sur sa gauche, en bas, en direction du mur. Il venait des emplacements de la rue où rien n’avait été acheté ni vendu depuis presque seize ans.

Le murmure se fit un peu plus fort, puis cessa.

Briar s’arrêta également, ou se serait arrêtée si ce n’avait pas déjà été fait. Elle aurait voulu s’immobiliser encore davantage, pour ne plus être entendue et devenir invisible, mais il n’y avait pas d’endroit pour se cacher, du moins pas à proximité. Les anciennes écuries se trouvaient derrière elle. Toutes les portes étaient barricadées à l’aide de planches clouées et, tout autour, les fenêtres avaient été condamnées de la même façon. Elle appuya son épaule contre l’angle d’un bâtiment en pierre en s’éloignant du marché.

Le bruit avait cessé.

Ce nouveau calme était encore plus effrayant que l’ancien, qui était simplement vide. À présent, c’était pire, parce que le paysage brumeux n’était pas simplement silencieux : il retenait son souffle et guettait.

Briar retira sa main gauche du fusil et recula jusqu’à toucher l’angle. Elle le trouva, le sentit, et se guida jusqu’à l’autre bout du bâtiment. Ce n’était pas vraiment une protection, mais cela la plaçait hors de vue du marché.

Le masque s’enfonçait dans son visage. La condensation sur un côté la déconcentrait et l’odeur de caoutchouc et de brûlé lui prenait la gorge.

Elle avait envie d’éternuer, mais se mordit la langue pour faire passer la sensation.

De l’autre côté du bâtiment, la respiration sifflante troubla à nouveau le silence.

Elle s’arrêta, puis recommença, plus fort. Elle fut rejointe par un deuxième murmure, puis un troisième, puis il y en eut trop pour continuer de compter.

Briar aurait voulu fermer les yeux et se cacher loin des bruits, mais elle ne pouvait même pas prendre un moment pour regarder de l’autre côté du bâtiment la source de cette cacophonie, parce que celle-ci prenait de l’ampleur. Il n’y avait rien d’autre à faire que s’enfuir.

Comme le milieu de la route avait l’air dégagé, elle s’y jeta, se frayant un chemin parmi les chariots retournés et sautant au-dessus des débris des murs que le tremblement de terre avait fait s’effondrer dans la rue.

Il n’y avait plus de raison d’être silencieuse.

Ses pieds martelèrent les pavés et son fusil battait ses hanches tandis qu’elle descendait la colline, alors qu’elle aurait voulu aller dans l’autre sens. Elle ne pouvait pas courir en remontant la pente, elle n’avait pas assez de souffle pour supporter la montée. Alors elle partit de l’autre côté. Vers le bas, mais pas complètement dans la mauvaise direction, pensa-t-elle avec une lueur d’espoir. Elle courait le long du mur, et le long de l’eau qui se trouvait derrière celui-ci. Commercial Avenue descendait, oui, mais elle était à flanc de colline et Briar pouvait la suivre autant que nécessaire.

Elle risqua un regard en arrière, puis un second, et ne recommença pas : c’était une terrible erreur et ils arrivaient vite .

Ces deux rapides coups d’œil lui avaient permis d’apprendre tout ce qu’elle devait savoir : courir, et ne s’arrêter sous aucun prétexte.

Ils n’étaient pas tout à fait sur ses talons. Ils passaient à peine l’angle en boitant de façon ridicule, mais ils étaient affreusement rapides en dépit de leur étrange allure. Plus nus qu’habillés, et plus gris que couleur chair, les Pourris s’étaient bruyamment lancés à ses trousses. Ils dévalaient la pente, passant par-dessus, à côté, ou autour de tout ce qui aurait pu les ralentir.

Sans ressentir la peur ou la douleur, ils lançaient leurs corps ravagés contre les débris qui jonchaient la rue et rebondissaient sans que cela ne les arrête ni ne les dévie. Ils écrasaient le bois gorgé d’eau et foulaient les cadavres des animaux, et si d’autres Pourris trébuchaient ou tombaient, ils passaient sans sourciller sur les corps de leurs semblables.

Briar se souvenait parfaitement bien de ces premiers individus tristes et traînants qui avaient été empoisonnés par le Fléau. Beaucoup étaient décédés immédiatement, mais quelques-uns avaient subsisté, puis ils s’étaient mis à grogner, haleter et dévorer. Il s’agissait d’ailleurs d’une idée fixe pour ces êtres qui ne souhaitaient rien d’autre que de la chair fraîche et sanglante. Les animaux pouvaient faire l’affaire, mais ils préféraient les humains, pour autant que les Pourris aient des goûts définis.

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